La Presse capitaliste est "libre". Vous y croyez ?

La grande presse capitaliste serait "libre", "neutre" "démocratique" et "indépendante". Elle n' est pas censurée, nous dit-on... En réalité, nous payons pour obtenir des scoops, des informations manipulées, destinés à fabriquer notre opinion. Elle vit principalement de la publicité reçue des grosses sociétés multinationales.

jeudi, mai 29, 2008

Que veut l'Occident au Myanmar

-------- Message original --------
Sujet: Fw: Que veut l'Occident au Myanmar?
Date: Wed, 28 May 2008 22:51:55 +0200
Répondre à :: melusine mailto:melusine@nerim.net



Que veut l’Occident au Myanmar?


Le 28 mai 2008


La Birmanie existe depuis quelque 1000 ans et abrite environ 30 ethnies. L’Angleterre l’a occupée en 1924 et l’a exploitée comme ses autres colonies. En accédant à l’indépendance, elle a pris le nom d’Union du Myanmar. C’est un Etat rural à l’industrie peu développée qui a opté, depuis 1962, pour une économie non capitaliste. Depuis, un important secteur étatique comprenant quelques nouvelles branches industrielles a été créé. La suprématie des monopoles impérialistes a été éliminée grâce à la nationalisation de la totalité des biens étrangers qui ont été remboursés. Depuis 1998/2000, il n’y a plus de «zones noires» occupées par l’opposition.

L’image du Myanmar doit être corrigée

Les principales matières premières sont le pétrole (plus d’un million de tonnes), l’étain, le zinc, le plomb, le tungstène, l’argent et le minerai de fer. Environ la moitié des extractions se fait grâce à la force hydraulique. Plus de 50% des entreprises industrielles sont des moulins à riz. D’autres secteurs industriels sont le bois (scieries et fabrication du bois de construction), le sucre, le ciment, les textiles, les camions, l’électronique, l’alimentation, les huiles végétales, le tabac et les cigarettes. L’artisanat d’art, c’est-à-dire la sculpture sur bois et sur ivoire, est très développé.

Le secteur économique le plus développé est l’agriculture qui emploie plus de 60% de la population et qui représente environ 2/3 du revenu national. Chaque année, les 8,6 millions d’hectares de terres cultivées produisent deux récoltes.

L’espérance de vie dépasse aujourd’hui 60 ans. En 1987, la population était de 35 millions d’habitants. Aujourd’hui, elle est de 50 millions.

Actuellement, le pays est dirigé par une junte militaire. Ce qu’elle a fait pour le pays, aucun roi ne l’avait fait auparavant. Elle a construit des écoles même dans les régions frontalières si bien que l’analphabétisme a pratiquement disparu. A quelques exceptions près, les enfants font dix ans d’école suivis de 2 ans de classes préparatoires à l’université. Une partie des étudiants sont dispensés de frais d’inscription. (A cet égard, le Myanmar pourrait constituer un modèle pour la riche Allemagne.)

Au point de vue politique et idéologique, le gouvernement est à l’écoute des citoyens: sans recourir à des slogans, il s’efforce d’approvisionner de mieux en mieux la population. Les soins médicaux de base sont gratuits. A cet égard également, le Myanmar est un modèle pour les pays occidentaux.

Les liens familiaux sont très forts et au sein de la famille, les femmes ont plus à dire que les hommes!

70 à 80% des habitants sont bouddhistes, mais il y a également des chrétiens et des musulmans. Les moines jouissent d’un grand prestige. Il est intéressant de savoir que tout Birman a été moine une fois dans sa vie.


Intérêts géostratégiques des Etats-Unis

Plusieurs fois, les Etats-Unis, qui possèdent des bases militaires à la frontière du pays, ont insisté auprès de la junte militaire pour installer des stations radar, ce qui leur a été refusé.

Il est donc très étonnant qu’après la visite du Dalaï-Lama aux USA et en République fédérale à la fin de 2007, il y ait eu soudain des soulèvements de moines au Myanmar. Tous ceux qui connaissent un tant soit peu la situation dans ce pays se demandent qui les finance. Ne serait-il pas possible, comme au Tibet, qu’agissent là-bas des forces infiltrées? En tout cas, à propos du Tibet, il est clair que les émeutes ont été télécommandées depuis Washington (cf. http://www.german-foreign-policy.com/ du 9 avril). Et ceux qui comprennent que c’est la Chine, avec laquelle le gouvernement birman entretient de bonnes relations, qui est visée, voit sous un autre jour le contexte politique, économique et avant tout militaire, notamment la catastrophe naturelle de ces dernières semaines et l’attitude incroyablement haineuse des médias occidentaux, y compris ceux d’Allemagne.

Les Etats-Unis veulent envoyer des troupes au Myanmar

On a prétendu que la junte avait très mal géré la catastrophe, qu’elle avait échoué politiquement, qu’elle avait d’abord refusé l’aide internationale pour lui opposer ensuite des quantités d’obstacles bureaucratiques. Tout cela parce que le gouvernement ne veut pas laisser entrer des équipes humanitaires sans les contrôler. Or aucun pays au monde, et surtout pas l’Amérique, ne laisse entrer des équipes, quelles qu’elles soient. Après tout, il pourrait s’agir de terroristes, de militaires ou d’agents de services de renseignements qui préparent une occupation ou des attentats.

Ce qui est particulièrement suspect, c’est la demande des Etats-Unis d’envoyer des troupes depuis la Thaïlande. Ils subordonnent directement leur aide «désintéressée» à la condition de pouvoir faire entrer leurs forces armées dans le pays. Les nombreux autres moyens d’aide ne les intéressent absolument pas s’ils ne sont pas liés à la possibilité d’exercer une influence politique.

A ce propos, nous nous souvenons fort bien d’une manifestation organisée au printemps 2007 à Berlin par la Fondation Adenauer qui a réuni des opposants au régime cubain venus du monde entier pour débattre du renversement du «régime Castro».

«Profiter d’importantes catastrophes naturelles pour provoquer un changement de régime»

Dès le premier jour, un participant a fait une déclaration digne d’être signalée: Le régime est si bien en selle qu’il faudrait peut-être «profiter d’importantes catastrophes naturelles pour provoquer un changement de régime».

Qui connaît en Allemagne le HAARP (High Frequency Active Auroral Research – Recherches dans le domaine des hautes fréquences appliquées aux aurores boréales) appelé également «arme climatique»?

Pourtant, dès les années 1970, la 31e Assemblée générale des Nations Unies avait abordé la question et s’était déclarée favorable à l’interdiction de la «guerre climatique». Le HAARP est constitué de 180 antennes situées en Alaska dont les ondes à hautes fréquences bombardent l’ionosphère et peuvent être dirigées à la façon d’un miroir parabolique vers n’importe quel endroit de la Terre.

Un article de la Berliner Zeitung du 3 février 1977 intitulé «Des guerres avec tremblements de terre et cyclones?» fait remarquer que le danger résulte du fait que, théoriquement – et aussi déjà en partie pratiquement – il est possible de libérer assez facilement d’énormes quantités d’énergie. L’ampleur de ces catastrophes naturelles déclenchées artificiellement est pour ainsi dire inimaginable. Ainsi, un cyclone tropical libère chaque jour une quantité d’énergie 400 fois plus puissante que la bombe d’Hiroshima. L’énergie de forts tremblements de terre est comparable à celle de quelques mégatonnes de TNT, explosif très puissant.

Les militaires américains ont intégré ces faits dans leurs réflexions. Dès 1952, ils déclaraient: «La bombe atomique est actuellement le plus puissant instrument de destruction de la vie. La maîtrise du climat pourrait le devenir.» […]

Le grand danger pour l’humanité représenté par l’utilisation abusive de la maîtrise du climat a été démontré par des opérations secrètes des Américains pendant la guerre du Vietnam. Elles ont provoqué par la suite dans les territoires libérés des inondations et des tempêtes de feu destructrices.

A ce propos, Rosalie Bertell écrit dans son dernier livre «Planet Earth – the Latest Weapon of War» que l’arme HAARP sera totalement achevée en 2004.

Une aide de plusieurs milliards de dollars en provenance du Laos, du Viêt-nam, de la Thaïlande, de la Chine, de l’Indonésie et de l’Iran

C’est pourquoi les forces de paix et les personnes réalistes du monde entier devraient insister pour que l’Assemblée générale des Nations Unies soit saisie de la question de l’utilisation très probable de cette arme par les Etats-Unis et non pas, comme le demande la Chancelière fédérale Merkel, de celle des prétendus obstacles opposés à l’aide humanitaire par le gouvernement du Myanmar.

A propos de cette aide, il est intéressant de constater que les médias occidentaux n’ont pas dit un mot de l’aide de plusieurs milliards de dollars en biens humanitaires apportée par le Laos, le Viêt-nam, la Thaïlande, la Chine, l’Indonésie et l’Iran. Comme si seules les puissances occidentales étaient en mesure d’apporter une «véritable» assistance au Myanmar.

Le devoir des pays de s’entraider lors de catastrophes est inscrit dans plusieurs conventions internationales, mais des conventions internationales, par exemple, ne peuvent aucunement annuler le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des pays inscrit dans la Charte des Nations Unies (chapitre premier, article 2, alinéa 7).

D’ailleurs, les Etats-Unis ont eux-mêmes interdit à d’autres pays (p. ex. à Cuba) d’apporter de l’aide, bien que celle-ci n’ait pas été de nature militaire, lorsque la Nouvelle-Orléans a été inondée à la suite du passage de l’ouragan Katrina, il y a quelques années. (Que l’on considère la proximité de Cuba et de la Nouvelle-Orléans!) A l’époque, le gouvernement des Etats-Unis laissa surtout les couches les plus pauvres de la population noire une semaine sans eau ni nourriture. Quand on considère l’objectif politique de l’arme climatique HAARP, on comprend pourquoi l’armée américaine n’a pas pu ou n’a pas été autorisée à apporter une aide d’urgence à la Nouvelle-Orléans alors qu’elle l’impose quasiment à des Etats frappés par des typhons et des inondations, Etats qui lui sont pourtant hostiles.

Un certain nombre de données concernant le Myanmar proviennent d’une conférence faite récemment à la Karl-Liebknecht-Haus par Mme Esche, docteur ès lettres et épouse d’un ambassadeur de RDA au Myanmar, qui y a vécu 20 ans en tant que professeur de langue et littérature allemandes. Aujourd’hui encore, elle y passe six mois par année.


Traduction Horizons et débats. Hans-J. Falkenhagen, économiste et traducteur.

Brigitte Queck, spécialiste de politique étrangère.





Libellés :

[ForumCommuniste] Le Népal a aboli la monarchie et proclamé la république

La bonne voie pour le Népal ... et pour beaucoup d' autres pays.
RoRo



































Sujet: [ForumCommuniste] Le Népal a aboli la monarchie et proclamé la république
Date: Wed, 28 May 2008 21:13:36 +0200
De: Al Faraby mailto:rolland.richa@wanadoo.fr
Répondre à :: ForumCommuniste@yahoogroupes.fr

















Le Népal a aboli la monarchie et proclamé la république



( Mercredi, 28 mai 2008 )






L'assemblée constituante du Népal, issue des élections du 10 avril remportées par les maoïstes, a aboli mercredi la seule monarchie hindouiste au monde et a proclamé la république.



"La proposition d'instaurer une république a été adoptée à la majorité", a déclaré un haut responsable de l'assemblée de 601 membres, Kul Bahadur Gurung.



Il a précisé que 560 membres de l'Assemblée constituante avaient voté pour et seulement quatre contre.



Les maoïstes, ardents défenseurs d'un régime républicain, qui ont mené une lutte armée pendant dix ans pour obtenir le départ du roi Gyanendra et la création d'une république, avaient été les grands vainqueurs des législatives en avril remportant plus du tiers des 601 sièges.



La session de l'Assemblée constituante était le point d'orgue de l'accord de paix signé en 2006 entre les principaux partis politiques et les maoïstes qui avait mis un terme à une guerre civile ayant fait au moins 13.000 morts.



Le roi Gyanendra aura 15 jours pour quitter son palais qui sera ensuite transformé en musée, a-t-on appris de source officielle>.



Le texte voté par l'assemblée constituante stipule que le Népal devient "un État indépendant, indivisible, souverain, laïc et une république démocratique".



"Tous les privilèges accordés par le roi et la famille royale cessent d'être valides à partir d'aujourd'hui", selon le texte qui précise que le 29 mai est proclamé "jour de la République".



La sécurité avait été renforcée mercredi à Katmandou, après une série d'attentats à la bombe et des milliers de policiers avaient été déployés autour du complexe où la Constituante devait sièger.



Mercredi matin, dans les rues de Katmandou, plusieurs milliers de personnes s'étaient réunies, scandant différents slogans, notamment "Gyanendra le voleur, quitte le pays".



Considéré par ses partisans comme l'incarnation du dieu hindou Vishnou, Gyanendra était monté sur le trône en 2001 après l'assassinat de neuf membres de la famille royale par le prince héritier qui s'était ensuite suicidé.



L'impopularité de Gyanendra avait atteint son paroxysme lorsqu'il avait renvoyé le gouvernement et s'était octroyé les pleins pouvoirs en février 2005.



Ce coup de force avait poussé les principaux partis politiques à s'allier avec leurs ennemis de toujours, les rebelles maoïstes.






fc












Inscription par envoi d'un message à
forumcommuniste-subscribe@yahoogroupes.fr

















Libellés :

mardi, mai 27, 2008

Spécial Russie



-------- Message original --------
Sujet: Fw: Spécial Russie
Date: Sat, 17 Nov 2007 17:51:40 +0100
Répondre à :: melusine mailto:melusine@nerim.net



----- Original Message -----
From: Sun Tzu
Sent: Saturday, November 17, 2007 4:00 PM
Subject: Spécial Russie

1
spécial russie
semaine 47 - 2007
Spécial Russie
L’article, paru récemment dans la Pravda, que nous avons traduit à partir de la
version espagnole publiée par le journal en ligne REBELION
(cid:part1.05020306.01000701@skynet.be) est intéressant à double titre.
Historiquement il revient sur l’histoire de l’URSS vue à travers le filtre de la
démographie qui est, parmi les sciences sociales, la plus quantifiable et la plus
éclairante sur le temps long des sociétés.
Politiquement, il s’inscrit, après la décennie catastrophique (1990-2000) dans la
revitalisation du débat interne à la Russie sur son avenir.
La Russie, plus vaste Etat du monde, à peu prés la surface additionnée du Canada
et des Etats-Unis, est une zone de basse pression démographique. C’est pourquoi
la question démographique y est centrale.
Soit cette population clairsemée trouve la force de s’unir dans un projet commun
et elle devient une force motrice de l’Histoire, proprement bouleversante : Octobre
17, Stalingrad, soit elle se désunit et les vautours aussitôt s’approchent de ce
grand corps malade, qui soigne ses plaies les plus vives à coup de vodka, et
attendent l’agonie pour sucer l’abondante moelle (pétrole, gaz, charbon, nickel,
or.....) de cette immense ossature.
L’incontestable popularité de Poutine est due au fait qu’il a, en écartant les
vautours, conduit la Russie sur les chemins de la guérison. Le nationalisme qu’il
professe peut déboucher soit sur des actes racistes – il y en a – soit sur la
reconstruction d’une identité socialiste et fraternelle. Le texte de VICTOR
TRUSHKOV va dans ce sens.
Il déplaira aux contempteurs patentés de la Russie contemporaine et de l’URSS
ancienne (ce sont curieusement souvent les mêmes) : journalistes, intellectuels
médiatiques, experts et universitaires consensuels et médiatisés. Mais il fait partie
de la recherche de la vérité dans la compréhension de la situation mondiale.

Sur les morts du communisme soviétique
et ceux du capitalisme russe
Vingt trois degrés plus bas

Par VICTOR TRUSHKOV
La Pravda n° 118 du 25.10.2007
Traduction COMAGUER à partir du texte en espagnol
(les passages en majuscule sont dans l’original).
Dans l’histoire, seuls les êtres humains, entrent inévitablement, par l’action, en relation
les uns avec les autres, ce que ne peuvent faire ni les objets, ni aucun autre être vivant.
La population est la source principale de n’importe quel développement social. C’est
merveilleux de disposer de richesses naturelles uniques, mais c’est seulement par le
travail de la population qu’elles se transforment en richesses sociales. C’est l’ABC du
marxisme. Et quand on se met à parler de la mise en valeur des richesses du pays la
population est ce qu’on doit prendre en compte en premier.
Les gens astucieux et mal intentionnés qui travaillent actuellement dans ce champ de
recherche historique ont créé une grande quantité de mythes et de légendes qui en
certaines occasions dégénèrent en véritables mensonges.
Les détracteurs professionnels du socialisme et du système soviétique sont ceux qui
mettent le plus d’acharnement dans cette activité.
C’est comme s’ils avaient organisé entre eux un concours pour voir celui qui de la
façon la plus indécente et la plus impardonnable s’emploie à inventer le plus grand
nombre de « victimes » du « pouvoir soviétique » dans les années : 30 millions de
personnes, 60 millions..., 80 millions ... 100 millions ...en sous-entendant qu’il s’agit
seulement de la population adulte et avant tout des hommes.
Il semble qu’il ne leur
vient même pas à l’esprit que toutes ces affabulations pourraient être réfutées par
n’importe quel élève en fin d’école primaire.
La population de l’URSS, l’année où elle s’est constituée en Etat unifié s’élevait à
136,1 millions de personnes parmi lesquelles on dénombrait, fin 1922, 63 millions
d’hommes. Que nous reste-t-il si nous soustrayons ne serait-ce que 60 millions de
victimes mythiques ?
Qui donc alors a combattu pendant la Grande Guerre
Patriotique ? D’où sortirent les alors les 51 millions d’hommes que comptait en 1939
la seule République Socialiste Fédérative de Russie (RSFR)? A cette date la
population totale de l’URSS était proche de 93 millions.

Faisons une autre comparaison à laquelle se refusent toujours les antisoviétiques. Je
me réfère aux périodes de croissance dans la RSFR et aux Etats-Unis d’Amérique du
Nord (qui était le nom officiel du pays jusqu’à la seconde guerre mondiale) Pourquoi la
Russie et pas toute l’Union Soviétique ? Parce que, dans les années 30, le territoire de
la RSFR n’a pas subi de modifications alors qu’entraient dans l’URSS 4 nouvelles
républiques : Moldavie, Lettonie, Lituanie, Estonie ainsi que l’Ukraine occidentale et
la Biélorussie occidentale. Dans les 13 années séparant les recensements de 1926 et
1939 le nombre d’habitants de la RSFR augmenta de 13,9%. Il ne s’agit pas de
données de la Direction Centrale de la Statistique de l’URSS, que les défenseurs du
capitalisme aiment tant mettre en doute, mais de données qui ont été
scrupuleusement vérifiées par l’actuel Institut de recherches scientifiques en Statistique
qui dépend de l’Agence Statistique de la Fédération de Russie (ROSSTAT).
La population des Etats-Unis d’Amérique du Nord qui continuait à croître grâce aux
émigrants d’Europe et d’autres parties du monde augmenta de 8% entre 1930 et 1940.
Ce sont des chiffres éloquents. Mais revenons à la Russie. Dans les années 30 la
population augmenta de 13,37 millions.
Comparons ces chiffres à la croissance globale de la population globale de la Russie
tsariste dans une époque assez prospère comparée à l’actuelle, comme fut la première
décennie du XX° siècle. Entre 1901 et 1910, la population de la Russie s’accrut de
13,37 millions de personnes. Revenons à l’étude du professeur Vassili Simchera,
directeur de ROSSTAT : « Développement de l’économie russe durant un siècle.
Evolution historique (Editions NAUKA – 2006). Dans cet ouvrage il analyse
minutieusement la dynamique de la population pendant le XX° siècle. Les chiffres sur
la croissance annuelle de la population sont particulièrement intéressants. Observons
les variations dans la période qui sépare la Guerre Civile de la Grande Guerre
Patriotique.
Les conséquences démographiques de la Guerre Civile furent perceptibles jusqu’en
1923 où la variation de la population était de – 0,2%. Au contraire, dans les 3 années
suivantes de 1924 à 1926, il y eut une croissance record, qui atteignit +1,9% par an.
Ensuite, au cours des 11 années suivantes, on observa une croissance régulière de la
population.
Dans la RSFR elle était de 1,1% l’an (soit environ 1 million de personnes). Et soudain
nous observons une autre inflexion. De nouveau, en trois années, on enregistre une
croissance démographique notable de 1,6% l’an (1,7 millions de personnes par an).
Prêtons donc attention à ces années 1938, 1939, 1940.
Non, je n’ai pas la moindre intention de démentir à l’aide de toutes ces données
fiables de ROSSTAT le fait qu’il y eut répression dans la seconde moitié des années
30. Et malheureusement elle eut un caractère de masse. Mais je refuse
catégoriquement l’accusation portée contre le Parti Communiste Bolchevique et le
pouvoir soviétique selon laquelle il aurait accompli un génocide contre son propre
peuple. Le mythe sur ce supposé génocide est faux du début à la fin. Accuser le Parti
Communiste et l’Etat soviétique est une méchante calomnie ainsi que le démontre la
statistique impartiale.
Pendant le XX° siècle, LA POPULATION DE LA RUSSIE a augmenté de 76,1
millions c'est-à-dire plus que doublé. Les scientifiques ont calculé que la population du
pays aurait été multipliée par 4 par rapport à 1900. Mais il y eut trois crises
démographiques qui l’empêchèrent.
La première est liée à la Première Guerre Mondiale et à la Guerre Civile. Durant ces
années la population diminua de 3,2 millions de personnes. Le pouvoir soviétique put
combler ces pertes en à peine deux ans et, dès 1925, le maximum atteint avant la
période des guerres était dépassé. Au total, pendant des années de la construction
socialiste précédent la Seconde Guerre Mondiale, la population de la RSFR augmenta
de 20 millions.
La seconde crise démographique profonde eut lieu pendant la Grande Guerre
Patriotique. En plus il faut prendre en compte le fait que la guerre continua à faire des
victimes jusqu’en 1950. La population n’arrêta pas de décliner de 1941 à 1950 et la
perte est estimée à 8,6 millions de personnes. Parmi eux 2,6 millions moururent dans
les 5 années suivant la victoire. Le retour aux niveaux antérieurs ne fut effectif qu’en
1955.
La troisième crise démographique est probablement la plus tragique car il s’avère
impossible de lui trouver une justification. Elle eut lieu dans une période de paix.
Pendant cette période, selon la terminologie couramment acceptée ne fut livrée contre
nous aucune « guerre froide ». La restauration du capitalisme « fusille »
implacablement presque un million de personnes par an. Et cela dure depuis 16 ans.

Il reste aujourd’hui en Russie le même nombre d’habitants qu’en 1984 dans la RSFR.
Nous en sommes arrivés à des niveaux inférieurs à ceux du début de la Perestroïka.
N’est-ce pas symbolique ? Et amer, c’est le moins qu’on puisse dire.
23 années perdues dans l’évolution démographique naturelle de l’histoire de la Russie,
23 années de recul. Peut-être n’est-ce pas suffisant ? C’est autant que durant le règne
du tsar Nicolas II, le sanguinaire, qui aboutit à la Grande Révolution Socialiste
d’Octobre.
La PROPAGANDE DE LA RESTAURATION CAPITALISTE s’efforce de
justifier l’agonie du pays en l’attribuant à la répercussion démographique de la Guerre.
Il est certain que l’invasion de l’Union Soviétique par le fascisme a eu des
répercussions. Mais en faire la cause de l’actuel génocide (un génocide authentique,
pas inventé par des manipulateurs politiques habiles et rusés) est impossible.
La première vague du contrecoup démographique de la Grande Guerre Patriotique
est arrivée dans la seconde moitié des années 60, deux décennies après la victoire.
Entre 1968 et 1971 le rythme d’accroissement de la population diminua de moitié et
tomba à 0,5% par an. Les quatre années suivantes ce taux ne put dépasser 0,6 %. Puis il
remonta et approcha de 1%.
La seconde vague est plus faible, moins perceptible. Mais elle ne peut être ignorée. Il
est certain qu’un demi-siècle après le début de la Grande Guerre Patriotique, c’est à
dire dans les années 1990-1991 la croissance de la population comparée à celle des
années précédentes, se réduisit de moitié, descendant jusqu’à 0 ,4 % par an.
Mais c’est ensuite que commença l’extinction. Depuis 1994, la population a diminué
de 6,7 millions. Les pertes réelles ont été 1,5 fois plus importantes car il faut prendre
en compte qu’en ces années là 3,5 millions de personnes arrivèrent dans la Fédération
de Russie en provenance des « nouveaux Etats » (NDT :anciennes républiques de
l’URSS)
Par conséquent, la restauration capitaliste a « fusillé » pas moins de 10 millions de
russes. C’est plus que les pertes subies par la Russie entre 1941 et 1950.

(NDT : le chiffre, couramment admis, de 20 millions de morts du fait de la guerre
s’applique à la population de toutes les républiques de l’URSS et pas à la seule Russie)
ON EN CONCLUT QUE LA CAPITALISME, IMPOSE AU PAYS PAR LA
FORCE, n’est pas moins inhumain que le fascisme hitlérien. Il détruit sans pitié la
principale ressource du pays. En conséquence, pour le salut de la Russie, ce
capitalisme inhumain doit être vaincu d’une façon résolue et implacable, comme nos
pères et nos grands-pères détruisirent l’odieux ennemi offrant à la planète une Grande
Victoire.
Dans cette lutte actuelle – la guerre est la guerre – le choix des moyens est dicté par les
circonstances. Un bulletin de vote, si nous savons l’utiliser de façon rationnelle, peut se
convertir en légende, comme les Katiouchas. C’est toujours le cas lorsque la puissance
de feu du bulletin de vote est appuyée par l’offensive de tout le peuple travailleur.
comaguer@nomade.fr

Libellés :

samedi, mai 24, 2008

Cyclone en Birmanie: l'hostilité americaine entrave les secours Sara Flounders]


-------- Message original --------
Sujet: FW: Cyclone en Birmanie: l'hostilité americaine entrave les secours Sara Flounders
Date: Sat, 24 May 2008 12:14:48 +0200
De: Joss Rovélas mailto:jossrovelas@msn.com


Je me disais aussi que cette campagne cachait quelque chose qui n'avait rien avoir avec une volonté d'aide humanitaire sincère de la part de l'Occident...

'Le mensonge court toute l'année, mais la Vérité le rattrappe en un seul jour !' *

Joss Rovélas

* Proverbe pluri-millénaire de la Terre Mère de l'Humanité, l'Afrique.




Transmis par : zapata.jose@neuf.fr



----- Original Message -----
From: jgirard
Subject: Cyclone en Birmanie: l'hostilité americaine entrave les secours Sara Flounders


Cyclone en Birmanie : l'hostilité américaine entrave les secours
Sara Flounders

L'administration Bush essaie-t-elle vraiment d'aider le peuple du Myanmar à s'en sortir après le désastre naturel qui l'a frappé ? Dans ce cas, pourquoi insiste-t-elle pour que le Pentagone se charge de cette aide ? Et pourquoi a-t-elle imposé des sanctions contre le pays au moment où elle savait qu'un cyclone était sur le point de s'y abattre ?

Publié le 15 mai 2008

Le 2 mai dernier, l'une des plus sévères tempêtes du siècle a déferlé sur le delta de l'Irrawaddy, au Myanmar (c'est-à-dire la Birmanie, sur le golfe du Bengale), une région de très faible altitude et très agricole. Mais, si la région est fertile, elle est également sous-développée et sa très faible altitude l'expose aux risques d'inondation. Le delta est habité par un quart des 57 millions d'habitants du Myanmar. Le dernier cyclone tropical à avoir touché la côte remontait à quarante ans.

Les météorologistes suivaient le cyclone tropical Nargis depuis une semaine.
Mais, lorsque le cyclone frappa la côte, il emmenait avec lui un raz-de-marée imprévu, aux proportions énormes. Un mur d'eau de trois à quatre mètres s'est avancé sur plus de dix kilomètres dans les terres.

Plus d'un million de personnes ont été laissées sans abri et des dizaines de milliers ont été portées disparues. Les estimations font état de 20.000 à 100.000 morts. Yangon, l'ancienne capitale (ex-Rangoon) et le principal port commercial du pays, n'est plus qu'un vaste amas de décombres.

Les médias traditionnels américains débordent de récits sur l'ampleur du désastre et sur l'incapacité du gouvernement local de se charger de l'aide et des secours, tout en passant complètement sous silence le palmarès on ne peut plus négatif du gouvernement américain dans l'acheminement de secours en cas de désastre.

Chaque nouvel article répète les exigences de Washington en vue d'obtenir le plein accès militaire au Myanmar afin de fournir une aide urgente. Les médias sont outragés et choqués de ce que le Myanmar ne permet pas aux avions militaires américaines d'atterrir sur son territoire ni aux bâtiments de l'US Navy d'accoster dans ses ports. L'accusation prétendant qu'on ne peut se fier au gouvernement du Myanmar pour la distribution de l'aide revient sans cesse partout.

Ce que les médias ne disent pas, c'est que l'administration Bush, dans ses calculs et plannings criminels, a sciemment mis tout en œuvre pour compliquer encore plus les efforts d'aide. La veille du jour où le cyclone Nargis a frappé le Myanmar, mais alors que l'approche de la tempête gigantesque avait déjà été annoncée et qu'on la suivait même depuis une semaine, le président George W. Bush a signé une nouvelle flopée de sanctions économiques très sévères contre le Myanmar. Ces sanctions constituent un acte d'agression, une forme de guerre économique qui vise spécifiquement les plus pauvres et les plus désemparés.

Imposer des sanctions au moment même où un cyclone s'abat

Avec tous ses satellites espions, Washington était bien plus au courant de ce qui allait arriver que le peuple même du Myanmar. Les sanctions ont rendu quasiment impossibles les donations directes américaines et internationales en fonds et aide d'urgence. Le 2 mai, Xinhua News rapportait que l'ordre exécutif de Bush fut textuellement de « bloquer toute propriété et tout intérêt sur propriété d'entités et individus désignés comme appartenant ou étant sous contrôle du gouvernement de la Birmanie (Myanmar) ».

Cet ordre exécutif criminel de décréter des sanctions plus sévères encore fut suivi quelques jours plus tard d'expressions de vive inquiétude à propos de la population sinistrée. On ne pourrait afficher plus de cynisme et d'hypocrisie !

Les nouvelles sanctions empêchent les organisations humanitaires américaines et les citoyens américains considérés individuellement de faire des dons d'argent directs aux organisations qui s'occupent des secours dans ce pays très pauvre qu'est le Myanmar. Les organisations d'aide américaines, telle la Croix-Rouge américaine, ont estimé qu'elles ne pouvaient fournir qu'une aide limitée – pas de personnel et pas d'argent – aux efforts de secours, vu les sanctions imposées. Alors que les médias traditionnels américains ont rédigé des centaines de rapports faisant avec arrogance la leçon au Myanmar sur ce qui ne se fait pas, ils ne mentionnent même pas l'impact des nouvelles sanctions imposées par les États-Unis au moment même où la tempête déferlait sur le pays.

S'appuyant sur le monitoring des satellites météo, de nombreux spécialistes ont suivi la tempête au fur et à mesure qu'elle gagnait en intensité. Presque une semaine avant qu'elle n'atteigne les terres, le département indien de Météorologie a fourni des mises en garde très détaillées sur sa route, sa vitesse et les endroits qu'elle traversait. Mais alors qu'il recevait bien les messages écrits et les mises en garde de l'Inde depuis le 26 avril et qu'il les relayait même sur la radio nationale, le gouvernement du Myanmar ne dispose toutefois pas de radars côtiers lui permettant de détecter le parcours d'un cyclone et le pays, très pauvre, ne dispose pas non plus du moindre plan d'évacuation.

Le gouvernement américain a insisté pour que le Pentagone obtienne le droit de fournir de l'aide avec son personnel et ses équipements propres. Il est évident que ce riche pays impérialiste n'a pas d'autre moyen de fournir de l'aide humanitaire qu'à la pointe de ses baïonnettes !

Bien d'autres pays, pourtant, ont trouvé des moyens autres que militaires de fournir une aide immédiate. La radio nationale du Myanmar a rapporté que l'aide humanitaire internationale a afflué à partir de la Chine, l'Inde, le Lapon, Singapour, l'Italie, le Bangladesh, le Laos et la Thaïlande et que des avions venus de ces pays se sont posés à l'aéroport international de Yangon avec, dans leurs flancs, tentes, moustiquaires, génératrices électriques, médicaments, systèmes de purification de l'eau, patates et porc lyophilisés, pâtes à cuisson instantanée, biscuits, vêtements, feuillards de zinc, marteaux et clous, bougies, etc.

Le gouvernement américain exprime son indignation de constater que, tout en acceptant l'aide étrangère, le Myanmar ne permet pas à du personnel étranger de superviser la distribution de cette même aide. Le 9 mai, le journal géré par le gouvernement birman, New Light of Myanmar, expliquait pourquoi il en était ainsi : « Le Pentagone est désespéré de ne pouvoir installer des bases militaires dans notre pays. »

Il ne s'agit donc pas de paranoïa délirante de la part de la junte militaire qui dirige le Myanmar. Le Pentagone a à peine dissimulé ses intérêts dans le renversement du régime. C'est ce qui apparaît au moment où la pression est mise sur le pays pour qu'il s'ouvre et pour qu'il autorise l'installation de bases américaines et l'accès des compagnies américaines aux vastes réserves de pétrole et de gaz qui, au Myanmar, ont été nationalisées.

Voici comment Shawn W. Crispin explique la chose dans un article intitulé « Arguments en faveur de l'invasion du Myanmar » (« The case for invading Myanmar") :

« Alors que la marine et l'aviation de guerre des États-Unis sont prêtes et que plus d'un million de citoyens du Myanmar sont abandonnés à leur sort dans la boue, sans abri et exposés à toutes sortes de maladies apportées par le cyclone Nargis, le grand désastre naturel présente une opportunité de crise pour les États-Unis.

« Une intervention militaire unilatérale des États-Unis – très susceptible d'être approuvée par les Nations unies – au nom de l'humanitarisme pourrait aisément changer le cours des choses en s'opposant aux dirigeants militaires impopulaires de ce pays appauvri et, en même temps, réhabiliter l'héritage de la politique militaire préemptive très controversée du président George W. Bush, considéré par beaucoup comme un canard boiteux.

« L'aviation et la marine de guerre américaines – y compris les avions militaires américains C-130 se trouvant actuellement dans la Thaïlande voisine, ainsi que les navires de guerre USS Kitty Hawk et USS Nimitz, sont actuellement en position d'attente dans des eaux proches. (…) Il ne fait pas de doute qu'en ce moment, les décideurs politiques de Washington envisagent les potentialités – pour et contre – d'une mission humanitaire préemptive dans un pays constituant un pivot géostratégique et qui vient d'être brusquement affaibli. » (Asia Times 0nline, 10 mai)

Une doctrine de choc

Bien des pays, même en plein désastre, craignent l'aide américaine et occidentale parce qu'elle débarque si souvent en étant attachée à des ficelles, y compris d'onéreuses conditions d'endettement et des exigences concernant la réorganisation de leur économie et la privatisation de leurs ressources lorsque celles-ci sont nationalisées.

L'ouvrage de Naomi Klein, « The Shock Doctrine: The Rise of Disaster Capitalism » (La doctrine de choc : la naissance d'un capitalisme du désastre), décrit très minutieusement comment l'aide américaine, le FMI et la Banque mondiale sont utilisés pour tirer parti d'un pays en état de choc, même lorsque celui-ci est confronté à une infrastructure ruinée suite à une catastrophe naturelle du type ouragan, tsunami, sécheresse ou inondation. De telles crises sont considérées comme une opportunité d'imposer carrément une impopulaire « thérapie de choc » économique, telle que la vente des biens d'État et la privatisation des ressources naturelles. C'est une thérapie, OK, mais surtout au profit des banquiers internationaux, pas des pays affectés.

Le palmarès américain à La Nouvelle-Orléans et en Irak

Ce qui est absolument absent des leçons données par les médias traditionnels à propos de ce que le Myanmar devrait et ne devrait pas faire, c'est le palmarès particulièrement désastreux de la classe dirigeante américaine en ce qui concerne les plannings d'urgence, d'évacuation et de secours pendant et après le passage des ouragans Katrina et Rita sur La Nouvelle-Orléans et les côtes du golfe du Mexique.

Le monde entier a pu constater la négligence criminelle, le racisme, l'absence de planning et la confusion totale lorsque des inondations et des digues éventrées ont complètement mis sous eau la ville de La Nouvelle-Orléans, le 28 août 2005.

Ce fut suivi par un refus arrogant d'accepter l'aide d'organisations et d'individus se présentant en tant que bénévoles, ainsi que par un refus insultant de toute aide internationale. Les propositions d'aide par Cuba et le Venezuela, qui disposaient d'équipes de médecins en attente et parfaitement équipées et qui proposaient des tonnes de nourriture, d'eau et même un million de barils de pétrole supplémentaires, ont été refusées. Même l'aviation française et un navire hôpital qui était prêt dans les Caraïbes, ainsi que l'aide allemande et russe, ont été mis en suspens.

Des équipes internationales de télévision ont survolé les lieux et ont filmé les sinistrés désespérés, juchés sur des toits. Plus de 20.000 personnes sans eau potable, sans nourriture, sans équipements sanitaires ni soins ont été entassées dans le Superdome et des dizaines de milliers d'autres ont passé des jours et des jours au Convention Center sous une chaleur torride et dans les mêmes conditions. Les équipes d'urgence en provenance des quatre coins des États-Unis se sont vu interdire l'accès à La Nouvelle-Orléans.

Les hélicoptères des Forces aériennes, dans une base toute proche, ont été consignés au sol, alors que leurs pilotes proposaient – en insistant – leurs services afin d'utiliser ces mêmes hélicos au repos pour évacuer des personnes. La FEMA (Agence fédérale des situations d'urgence) et la Homeland Security (Service de sécurité sur le territoire national) ont en fait bloqué l'aide et les volontaires, selon de nombreux rapports des médias. Des camions transportant de l'eau et des tonnes de matériel en provenance des quatre coins du pays n'ont jamais pu se rendre à La Nouvelle-Orléans.

Deux ans et demi plus tard, des dizaines de milliers de personnes évacuées n'ont toujours pas eu la possibilité, ni l'autorisation, de retourner chez elles.

Le Pentagone en Irak et en Somalie

Les états de service du Pentagone en Irak sont bien pires encore. Plus de cinq ans après s'être frayé à tort et à travers un chemin dans un Irak paralysé et affaibli par les sanctions, l'armée américaine s'est révélée incapable de couvrir les moindres besoins élémentaires de survie en eau potable, en alimentation de base, en électricité, en éducation et en soins médicaux d'urgence.

Si plus de 160.000 soldats américains, 100.000 mercenaires des sociétés privées et la plus impressionnante panoplie militaire jamais déployée sur la planète ne sont pas capables de fournir de l'électricité ou de l'eau potable en permanence à Bagdad, peut-on décemment s'attendre à ce qu'ils fassent mieux à Yangon ?

En se servant du prétexte de la nécessité d'une mission humanitaire dans une Somalie frappée par la famine, les États-Unis ont forcé une résolution de l'ONU permettant aux Marines d'occuper la capitale du pays, Muqdisho, en décembre 1992. La population, scandalisée, chassait ces mêmes Marines l'année suivante. Le Pentagone s'était totalement planté en sous-évaluant le sentiment anti-impérialiste populaire, même chez une population aussi désemparée que désespérée.

Au Myanmar, l'opposition massive à la domination britannique, puis américaine, représente un courant puissant au sein de la population. Toute intervention pourrait s'opposer à une résistance farouche, en dépit des souffrances provoquées par le cyclone.

Dans toutes les attaques des médias américains contre le gouvernement du Myanmar et sa dictature, il est important de se rappeler que le Pentagone a encouragé, soutenu, armé et financé des dictatures militaires sanglantes dans le monde entier, depuis l'Arabie saoudite et l'Indonésie jusqu'au Pakistan, le Chili et le Congo. L'hostilité de Washington à l'égard de la dictature birmane ne résulte pas des mesures répressives de cette dernière mais du fait qu'elle n'a pas détricoté la nationalisation des ressources naturelles du Myanmar, imposée de force par un sentiment anticolonial massif, voici quelques décennies. Et c'est bien ce que les sociétés américaines sont déterminées à faire changer.

Le mouvement antiguerre et progressiste devrait se montrer circonspect, à propos de la campagne des médias réactionnaires autour du Myanmar. Les gens qui vivent là-bas ont droit à une aide internationale immédiate et libre de toutes exigences et sanctions de la part des États-Unis.

Texte traduit par Jean-Marie Flémal pour Investig'Action



Libellés :

vendredi, mai 23, 2008

de Michel Collon, journaliste politique belge: NOUVEAU: Chomsky, Famine, Evo, Palestine, Venezuela, Tibet,...]


-------- Message original --------
Sujet: NOUVEAU: Chomsky, Famine, Evo, Palestine, Venezuela, Tibet,...
Date: Fri, 23 May 2008 20:13:08 +0200
De: Michel Collon mailto:michel.collon@skynet.be


Vous désinscrire, changer ou ajouter une adresse ? Cliquer directement à :

Nouveau sur http://www.michelcollon.info/

Michel Chossudovsky - La famine mondiale
Le Nouvel Ordre Mondial...de la faim
Famine

Stephen Gowans - Londres envisage même d'envahir le Zimbabwe
Et devinez quoi : on nous refait le coup du "génocide" !
Zimbabwe

Benito Perez - Chapeau, l'artiste !
En extradant aux USA des chefs paramilitaires gênants, Uribe a réussi un coup de génie
Uribe

Elisabeth Martens - "En Occident, nous n'avons plus de curiosité sur l'Histoire"
Tibet à l'occidentale contre Tibet à la chinoise
Tibet

Noam Chomsky - Le Monde nous appartient
Quand le gouvernement US foule au pied l'opinion publique (version corrigée)
Chomsky

Jean Bricmont - Palestine : Dieu est à leur côté ?
Holocauste contre Naqba... Qui a droit à la Palestine?
Palestine

Dominique Arias - Biocarburants : une partie du débat passe à la trappe
Etonnante unanimité des médias dominants
Biocarburants

SERPAL - Le président Evo Morales a convoqué un référendum révocatoire pour le 10 août.
Pour la première fois dans l'histoire de la Bolivie, le peuple a le droit de choisir et de révoquer
Evo Morales

Benito Pérez - Un journaliste place Cuba sur le podium des droits humains
Utiliser les rapports d'une ONG des droits humains pour défendre Cuba, ce n'est pas courant
Uribe

Jorge Chávez Morales - Offensive paramilitaire au Venezuela
"C'est très simple, mon pote, on est venu pour rester..."
Venezuela

Jose Gregorio - Grève de la faim des sans-papiers latino-américains à Bruxelles
Pas de chance, ils ne sont pas Tibétains
Grève de la faim


Libellés :

samedi, mai 17, 2008

Séisme en Chine et amnésie du Nouvel.doc


-------- Message original --------
Sujet: Séisme en Chine et amnésie du Nouvel.doc
Date: Sat, 17 May 2008 16:54:42 +0200
De: Maxime Vivas mailto:maxime.vivas@orange.fr



Séisme en Chine et amnésie du Nouvel-Obs.

Le séisme du lundi 12 mai 2008 en Chine a particulièrement frappé le Sichuan région du « grand Tibet ».

Le Premier ministre chinois Wen Jiabao est arrivé le soir même, à 22 heures, dans la zone de l'épicentre du séisme à Dujiangyan.

Il s'est enquis de l'état de santé des rescapés avant de se rendre sur les lieux d’un l'hôpital partiellement détruit où restaient encore ensevelies une centaine de personnes.

Le Dalaï Lama se devait de parler. Il l’a fait le lendemain, mardi 13 mai. "Nous exprimons toutes nos condoléances aux familles endeuillées par cette grande tragédie et nous admirons la réponse rapide des autorités chinoises à déployer des équipes de secours pour secourir les survivants"

La presse française, qui s’en serait voulu naguère de censurer la moindre de ses paroles autour de la flamme olympique, a occulté ces propos.

A Paris, les Dalaï-lamistes, plus Dalaï-lamistes que le Dalaï-Lama se bouchent les oreilles devant pareil encensement « politiquement incorrect » et contreproductif dans le cadre de la Mère de toutes les Batailles Ménardo-manichéenne.

Une recherche sur Internet et sur le site de la ville de Paris permet de découvrir que Bertrand Delanoë, qui fit en avril le Dalaï Lama citoyen d’honneur de la Capitale, a exprimé sa "profonde émotion". Hélas, le communiqué date du 9 mai et concerne la mort d’un chanteur français, Pascal Sevran !

Supposons naïvement qu’il soit possible, sans être soupçonné de vouloir importer le système politique chinois en France, de convenir que la réponse fut en effet rapide au plus haut niveau.

Le site Internet du Nouvel Observateur du 14 mai note d’ailleurs que le « premier ministre Wen Jiabao s’est immédiatement rendu sur les lieux pour prendre la direction des opérations de sauvetage, comme ferait n’importe quel leader politique ».

La précision « comme ferait n’importe quel leader politique » tend à minimiser la réactivité, du dirigeant chinois. Nullement exemplaire, elle serait au contraire courante dans de telles circonstances. De la routine pour les chefs d’Etat.

Cependant, le Nouvel- Observateur parie ainsi sur l’amnésie des lecteurs qui n’ont sûrement pas tous oublié ce qui suit.

Le 29 août 2005, le cyclone Katrina dévaste la Louisiane.

Selon l'hebdomadaire Newsweek, vers 20 heures, le gouverneur de Louisiane a réclamé de l'assistance au président Bush qui ira se coucher sans avoir répondu à sa demande.

Le jour après que Katrina eut atteint la côte du Mexique, Bush jouait au golf. Il attendit 3 jours avant d’apparaître à la Télé et 5 jours avant de visiter les lieues du désastre. Dans un éditorial cinglant, le New York Times écrivit « Rien dans le comportement d’hier du Président- qui semblait désinvolte au point d’en être imprudent- rien ne témoignait qu’il comprenait la gravité de la crise en cours »

Entre-temps, des militaires armés vont quadriller la région sinistrée avec ordre de tirer sur les pillards privés de nourriture.

Le gouverneur Kathleen Blanco a été explicite : « 300 soldats de la garde nationale viennent juste de rentrer d’Irak. Ils ont une certaine expérience des combats. Ils rétabliront l’ordre dans les rues. Ils ont des M-16 prêts à tirer. Ces troupes savent comment tirer et tuer et elles sont plus que jamais prêtes à le faire ».

Le 7 septembre 2005, sous le titre ironique : « L'Etat ne peut pas tout ? Mon pauvre ! », le sénateur socialiste Jean-Luc Mélenchon, publiait un communiqué :

« La Louisiane noyée par un cyclone et martyrisée par un Etat absent et une société d'injustice sociale sera le Tchernobyl du régime absurde qui gouverne les USA. Rien de tel qu'une catastrophe pour révéler ce que vaut un système. A la face du monde éclatent l'incurie, la bureaucratisation, l'inefficacité et l'égoïsme de la société libérale dans son centre le plus avancé.

Bon vent aux logisticiens de la Croix Rouge française qui vont aller enseigner aux sous-développés de la solidarité comment on s'occupe de ses semblables quand tout va mal ! Monsieur Bush a bien le bonjour des Français, citoyens d'un pays dévasté par une tempête catastrophique qui a réussi à rétablir le courant électrique et assisté le plus isolé des siens en moins de 48 heures ! Oui, la France, monsieur Bush, ce pays enfoncé dans la vieille Europe bureaucratique des acquis sociaux et des services publics ! »

Bien entendu, par ce que nous disons, Jean-Luc Mélenchon et moi, exceptionnellement épaulés par le Dalaï-Lama, nous exprimons un amour aveugle et suranné pour le regretté président Mao Zedong.

Nul doute que si un cataclysme en Russie amenait le Nouvel-Observateur à nous révéler que le Premier ministre russe se conduit « comme ferait n’importe quel leader politique », nous aurions du mal à ne pas ajouter : « Sauf Bush et les généraux birmans », objection qui constitue, on en conviendra, un éloge éhonté de Staline.


Libellés :

CONTESTATION DE LA VERSION OFFICIELLE



-------- Message original --------
Sujet: CONTESTATION DE LA VERSION OFFICIELLE
Date: Sat, 17 May 2008 16:33:01 +0000 (GMT)
Répondre à :: fischer02003@yahoo.fr


La destruction du World Trade Center : le débat est lancé dans la communauté scientifique après une première publication du professeur Steven Jones

www.reopen911.info


Posté par Kyja le 9/5/2008

Sur les conseils de Noam Chomsky, et suite également à des critiques récurrentes des milieux universitaires, scientifiques et journalistiques, le professeur Steven Jones, assisté de quatre experts, a proposé un article à plusieurs journaux scientifiques. Un premier journal, The Open Civil Engineering Journal vient de publier cet article, après validation de son propre comité d'experts. Cette revue scientifique généraliste dépend de Bentham Science Publisher, qui couvre toutes les disciplines scientifiques et présente l'avantage d'être en accès libre.

Le but de cet article, Quatorze points d'accord avec les rapports officiels du gouvernement sur la destruction du World Trade Center, est d'ouvrir un débat scientifique et technique sur l'écroulement des Tours Jumelles et aussi du WTC7 :

"La version officielle sur la destruction du World Trade Center (WTC) le 11 septembre 2001 se base sur les rapports du National Institute of Standards and Technology (NIST) et de la Federal Emergency Management Agency (FEMA).

Dans cet article, nous souhaitons asseoir les bases d'un débat et d'une compréhension productifs, en nous concentrant sur les points de convergence que nous partageons avec le NIST et la FEMA, et démentir en même temps plusieurs mythes populaires concernant ces effondrements."

L'association ReOpen911, vous propose une traduction en français de cette publication, qui devrait logiquement ouvrir un débat scientifique serein et de qualité sur une des principales zones d'ombre de la version officielle des attentats du 11 Septembre.

Conclusion de cet article :

"Nous sommes d'accord avec le fait que les tours sont tombées à une vitesse proche de la chute libre, et ceci est un point de départ important. Nous sommes d'accord sur le fait que plusieurs mythes populaires, telle l'idée que l'acier des bâtiments a fondu à cause des incendies, ou bien que les tours étaient des tubes creux, ou encore que les étages se sont empilés les uns sur les autres, ont été invalidés. Nous sommes d'accord avec le fait que l'effondrement du WTC 7 (qui ne fut pas frappé par un avion) de 47 étages, est difficile à expliquer par un mécanisme dont les incendies seraient la cause, et que le NIST a (jusqu'ici) refusé de rechercher des résidus d'explosifs.

Notre équipe d'enquêteurs aimerait s'appuyer sur ces bases et correspondre avec celle du NIST, surtout depuis que ce dernier a candidement admis (en septembre 2007) : « (…) nous ne sommes pas en mesure de fournir une explication complète de l'effondrement total »."

Libellés :

vendredi, mai 16, 2008

de Michel COLLON, journaliste politique belge: 10 guerres, 10 médiamensonges]


-------- Message original --------
Sujet: 10 guerres, 10 médiamensonges
Date: Fri, 16 May 2008 16:30:02 +0200
De: Michel Collon mailto:michel.collon@skynet.be


Vous désinscrire, changer ou ajouter une adresse ? Cliquer directement à :
Autres courriers :
Pour correspondre

Contre le Venezuela et l'Equateur, Bush nous refait le coup des "armes de destruction massive". Petit inventaire de la désinformation.
10 guerres, 10 médiamensonges.

MICHEL COLLON
16 mai 2008

Chaque guerre est précédée d'un grand médiamensonge. Aujourd'hui, Bush menace le Venezuela et l'Equateur. Demain, l'Iran ? Et après, à qui le tour ?
Avec, dans le rôle de la marionnette, le président Uribe, narcotrafiquant et massacreur d'Indiens (quatre millions de déplacés). Lequel Uribe prétend avoir trouvé dans l'indestructible ordinateur de Raul Reyes (FARC) des preuves du soutien de Chavez au « terrorisme » et de militarisation de la région.
Des journaux comme Le Monde répercutent cette campagne de propagande pour la prochaine guerre de Bush. Rappelons simplement combien de fois les mêmes Etats-Unis et les mêmes médias nous ont déjà manipulés. Chaque grande guerre est « justifiée » par ce qui apparaîtra plus tard (trop tard) comme une désinformation. Inventaire rapide...

1. VIETNAM (1964-1975) :
MEDIAMENSONGE :
Les 2 et 3 août, le Nord-Vietnam aurait attaqué deux navires US dans la baie du Tonkin.

CE QU'ON APPRENDRA PLUS TARD :
L'attaque n'a jamais eu lieu. C'est une invention de la Maison-Blanche.

VERITABLE OBJECTIF :
Empêcher l'indépendance du Vietnam et maintenir la domination US sur la région.

CONSEQUENCES :
Millions de victimes, malformations génétiques (Agent Orange), énormes problèmes sociaux.

2. GRENADE (1983) :
MEDIAMENSONGE :
La petite île des Caraïbes est accusée de construire une base militaire soviétique et de mettre en danger la vie de médecins US.

CE QU'ON APPRENDRA PLUS TARD :
Entièrement faux. Le président US Reagan a fabriqué ces prétextes de toutes pièces.

VERITABLE OBJECTIF :
Empêcher les réformes sociales et démocratiques du premier ministre Bishop (qui sera assassiné).

CONSEQUENCES :
Répression brutale et rétablissement de la mainmise de Washington. (Note de RoRo: par une invasion/agression militaire Us de l' île)

3. PANAMA (1989) :
MEDIAMENSONGE :
L'invasion vise à arrêter le président Noriega pour trafic de drogue.

CE QU'ON APPRENDRA PLUS TARD :
Créature de la CIA, Noriega réclamait la souveraineté à la fin du bail du canal. Intolérable pour les USA.

VERITABLE OBJECTIF :
Maintenir le contrôle US sur cette voie de communication stratégique.

CONSEQUENCES :
Les bombardements US ont tué 2.000 à 4.000 civils, ignorés des médias.

4. IRAK (1991) :
MEDIAMENSONGE :
Les Irakiens auraient volé les couveuses de la maternité de Koweït-City.

CE QU'ON APPRENDRA PLUS TARD :
Invention totale par une agence publicitaire payée par l'émir du Koweït, Hill & Knowlton.

VERITABLE OBJECTIF :
Empêcher que le Moyen-Orient résiste à Israël et acquière son indépendance envers les USA.

CONSEQUENCES :
D'innombrables victimes par la guerre, puis un long embargo y compris sur les médicaments.

5. SOMALIE (1993) :
MEDIAMENSONGE :
Monsieur Kouchner se « met en scène » comme héros d'une intervention humanitaire.

CE QU'ON APPRENDRA PLUS TARD :
Quatre sociétés US avaient acheté un quart du sous-sol somalien riche en pétrole.

VERITABLE OBJECTIF :
Contrôler une région militairement stratégique.

CONSEQUENCES :
Ne parvenant pas à la contrôler, les Etats-Unis maintiendront la région dans un chaos prolongé.

6. BOSNIE (1992 - 1995) :
MEDIAMENSONGE :
La firme US Ruder Finn et Bernard Kouchner mettent en scène de prétendus camps serbes d'extermination.

CE QU'ON APPRENDRA PLUS TARD :
Ruder Finn et Kouchner mentaient. C'étaient des camps de prisonniers en vue d'échanges. Le président musulman Izetbegovic l'a avoué.

VERITABLE OBJECTIF :
Briser la Yougoslavie trop à gauche, éliminer son système social, soumettre la zone aux multinationales, contrôler le Danube et les routes stratégiques des Balkans.

CONSEQUENCES :
Quatre années d'une guerre atroce pour toutes les nationalités (musulmans, serbes, croates). Provoquée par Berlin, prolongée par Washington.

7. YOUGOSLAVIE (1999) :
MEDIAMENSONGE :
Les Serbes commettent un génocide sur les Albanais du Kosovo.

CE QU'ON APPRENDRA PLUS TARD :
Invention pure et simple de l'Otan comme le reconnut Jamie Shea, son porte-parole officiel.

VERITABLE OBJECTIF :
Imposer la domination de l'Otan sur les Balkans, et sa transformation en gendarme du monde. Installer une base militaire US au Kosovo.

CONSEQUENCES :
Deux mille victimes des bombardements OTAN. Nettoyage ethnique du Kosovo par l'UCK, protégée de l'Otan.

8. AFGHANISTAN (2001) :
MEDIAMENSONGE :
Bush prétend venger le 11 septembre et capturer Ben Laden.

CE QU'ON APPRENDRA PLUS TARD :
Aucune preuve que ce réseau existe. De toute façon, les talibans avaient proposé d'extrader Ben Laden.

VERITABLE OBJECTIF :
Contrôler militairement le centre stratégique de l'Asie, construire un pipeline permettant de contrôler l'approvisionnement énergétique de l'Asie du Sud.

CONSEQUENCES :
Occupation de très longue durée, et forte hausse de la production et du trafic d'opium.

9. IRAK (2003) :
MEDIAMENSONGE :
Saddam posséderait de dangereuses armes de destruction, affirme Colin Powell à l'ONU, éprouvette en main.

CE QU'ON APPRENDRA PLUS TARD :
La Maison-Blanche a ordonné à ses services de falsifier des rapports (affaire Libby) ou d'en fabriquer.

VERITABLE OBJECTIF :
Contrôler tout le pétrole et pouvoir faire chanter ses rivaux : Europe, Japon, Chine...

CONSEQUENCES :
L'Irak plongé dans la barbarie, les femmes ramenées à la soumission et l'obscurantisme.

10 VENEZUELA - EQUATEUR - (2008 ?) :
MEDIAMENSONGE :
Chavez soutiendrait le terrorisme, importerait des armes, serait un dictateur (le prétexte définitif ne semble pas encore choisi).

CE QU'ON SAIT DEJA:
Plusieurs médiamensonges précédents se sont déjà dégonflés : Chavez tirant sur son peuple, Chavez antisémite, Chavez militariste... Mais la diabolisation continue.

VERITABLE OBJECTIF :
Les multinationales US veulent garder le contrôle du pétrole et des autres richesses de toute l'Amérique latine, ils craignent la libération sociale et démocratique du continent.

CONSEQUENCES :
Washington mène une guerre globale contre le continent : coups d'Etat, sabotages économiques, chantages, développement de bases militaires près des richesses naturelles..

CONCLUSION:
Chaque guerre est précédée et 'justifiée' par un grand médiamensonge. Et notre inventaire est loin d'être complet ! Empêcher les guerres, c'est d'abord démasquer ces médiamensonges le plus tôt possible et le plus largement possible. Merci de diffuser ce texte, de le traduire si possible (la version espagnole arrive bientôt), et de nous communiquer ces traductions. Dans la guerre de l'info, la véritable force, c'est vous !

MICHEL COLLON

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Sur les médiamensonges :
Aujourd'hui, beaucoup de ces prétextes de guerre et médiamensonges ont été démasqués. Certains par contre ont la vie dure. Par exemple, sur la Bosnie et la Yougoslavie, nous avons fourni les preuves de la désinformation dans les livres Poker menteur et Monopoly :
Livres
Un résumé dans nos deux test-médias :
Test-médias
Egalement dans notre débat public avec Jamie Shea, porte-parole de l'Otan (en DVD) : nessa.kovic@skynet.be

Sur les médiamensonges en général, voir notre rubrique :
Attention, médias!

Sur les médiamensonges à propos du Venezuela et de la Colombie, voici quelques articles :
"Chavez narco-trafiquant" ? Washington orchestre la diabolisation. Avant d'attaquer ?
par Salim Lamrani
Narco-trafiquant?

Le travail silencieux de la CIA en Bolivie et au Venezuela
par Eva Golinger
CIA

Les mensonges du Monde à propos du Venezuela
par Thierry Deronne
Mensonges du Monde

Portrait du président Uribe
par Hernando Calvez Ospina
Uribe

Bruit de bottes et rideau de fumée en Amérique latine
par Jean - Luc Melenchon
Melenchon

Misère du journalisme face au Venezuela
Interview de Maurice Lemoine
Lemoine

Chavez - Juan Carlos : les phrases censurées par Le Monde et autres médias européens
par Romain Migus
Chavez & Juan Carlos

Libellés :