La Presse capitaliste est "libre". Vous y croyez ?

La grande presse capitaliste serait "libre", "neutre" "démocratique" et "indépendante". Elle n' est pas censurée, nous dit-on... En réalité, nous payons pour obtenir des scoops, des informations manipulées, destinés à fabriquer notre opinion. Elle vit principalement de la publicité reçue des grosses sociétés multinationales.

vendredi, août 24, 2012

SARKO a reçu sa raclée ... La lutte continue ... !

Ca y est les amis: depuis 20 heures, ce dimanche 06 mai 2012, nous savons que l'ultra Sarkozy a pris la raclée, après 5 années de règne qui ont coupé la FRANCE pratiquement en deux...
On (re)dressera et rappellera très certainement le bilan de ses résultats nauséeux dans les prochains jours, les prochaine semaines...
Pour le reste, François HOLLANDE va lui succéder... Mais pas de panique: ce n' est pas la première fois que la social-démocratie est aux commandes de la FRANCE. Croire qu'elle a changé ou qu'elle va le faire radicalement serait une douce illusion.
Dès cet  instant, le véritable pouvoir en FRANCE et dans l' EURO-DICTATURE reste entre les mains du capitalisme multinational, des banquiers, des spéculateurs, avec une extrême-droite (lepenniste ou autre) qui ne cesse de grandir et devenir de plus en plus revancharde.
Les véritables changements ne viendront que grâce à la mobilisation permanente, la vigilance et l' action des travailleurs, des masses populaires. Ils ne viendront que par la renaissance d'une véritable gauche révolutionnaire, combattive et marxiste. La campagne électorale a d'ailleurs prouvé, autour de Mélenchon, que des millions de Français sont prêts, se sont mobilisés, pour avancer dans cette direction et créer un avenir véritable et durable pour la FRANCE. Le but final doit rester le Socialisme véritable et le pouvoir populaire. Mais il faut sortir absolument de l'opportunisme et du réformisme à "gauche".
Tout cela ne pourra vraiment se faire que si la FRANCE commence par retrouver son indépendance, sa souveraineté nationale. Il faut également en finir avec les sales guerres impérialistes et de reconquêtes colonialistes, en premier lieu la sale guerre d'occupation en AFGHANISTAN... Boutons l'Otan dehors !
RoRo

LE RACISME DES INTELLECTUELS


Le racisme des intellectuels

LE MONDE |

L'importance du vote pour Marine Le Pen accable et surprend. On cherche des explications. Le personnel politique y va de sa sociologie portative : la France des gens d'en bas, des provinciaux égarés, des ouvriers, des sous-éduqués, effrayée par la mondialisation, le recul du pouvoir d'achat, la déstructuration des territoires, la présence à leurs portes d'étranges étrangers, veut se replier sur le nationalisme et la xénophobie.

C'est déjà du reste cette France "retardataire" qu'on accusait d'avoir voté non au référendum sur le projet de Constitution européenne. On l'opposait aux classes moyennes urbaines éduquées et modernes, qui font tout le sel social de notre démocratie bien tempérée.

Disons que cette France d'en bas est quand même, en la circonstance, le baudet de la fable, le pelé et le galeux "populiste" d'où nous vient tout le mal lepéniste. Etrange, au demeurant, cette hargne politico-médiatique contre le "populisme". Le pouvoir démocratique, dont nous sommes si fiers, serait-il allergique à ce qu'on se soucie du peuple ? C'est l'avis dudit peuple, en tout cas, et de plus en plus. A la question "les responsables politiques se préoccupent-ils de ce que pensent les gens comme vous ?", la réponse entièrement négative "pas du tout" est passée de 15 % de l'ensemble en 1978 à 42 % en 2010 ! Quant au total des réponses positives ("beaucoup" ou "assez"), il est passé de 35 % à 17 % (on se reportera, pour cette indication statistique et d'autres d'un très grand intérêt, au numéro hors série de la revue La Pensée titré "Le peuple, la crise et la politique" et réalisé par Guy Michelat et Michel Simon). La relation entre le peuple et l'Etat n'est pas faite de confiance, c'est le moins qu'on puisse dire.

Faut-il  conclure que notre Etat n'a pas le peuple qu'il mérite, et que le sombre vote lepéniste atteste cette insuffisance populaire ? Il faudrait alors, pour renforcer la démocratie, changer le peuple, comme le proposait ironiquement Brecht...

Ma thèse est plutôt que deux autres grands coupables doivent être mis en avant : les responsables successifs du pouvoir d'Etat, de gauche comme de droite, et un ensemble non négligeable d'intellectuels.

En définitive, ce ne sont pas les pauvres de nos provinces qui ont décidé de limiter autant que faire se peut le droit élémentaire d'un ouvrier de ce pays, quelle que soit sa nationalité d'origine, de vivre ici avec sa femme et ses enfants. C'est une ministre socialiste, et tous ceux de droite ensuite qui se sont engouffrés dans la brèche. Ce n'est pas une campagnarde sous-éduquée qui a proclamé en 1983, que les grévistes de Renault - en effet majoritairement algériens ou marocains - étaient des "travailleurs immigrés (...) agités par des groupes religieux et politiques qui se déterminent en fonction de critères ayant peu à voir avec les réalités sociales françaises".

C'est un premier ministre socialiste, bien entendu à la grande joie de ses "ennemis" de la droite. Qui a eu la bonne idée de déclarer que Le Pen posait les vrais problèmes ? Un militant alsacien du Front National ? Non, c'est un premier ministre de François Mitterrand. Ce ne sont pas des sous-développés de l'intérieur qui ont créé les centres de rétention pour y emprisonner, hors de tout droit réel, ceux qu'on privait par ailleurs de la possibilité d'acquérir les papiers légaux de leur présence.

Ce ne sont pas non plus des banlieusards excédés qui ont ordonné, partout dans le monde, qu'on ne délivre aux gens des visas pour la France qu'au compte-gouttes, pendant qu'on fixait ici même des quotas d'expulsions que devait à tout prix réaliser la police. La succession des lois restrictives, attaquant, sous prétexte d'étrangeté, la liberté et l'égalité de millions de gens qui vivent et travaillent ici, n'est pas l'oeuvre de "populistes" déchaînés.

A la manoeuvre de ces forfaits légaux, on trouve l'Etat, tout simplement. On trouve tous les gouvernements successifs, dès François Mitterrand, et sans répit par la suite. En la matière, et ce ne sont que deux exemples, le socialiste Lionel Jospin a fait savoir dès son arrivée au pouvoir qu'il n'était pas question  d'abolir les lois xénophobes de Charles Pasqua ; le socialiste François Hollande fait savoir qu'on ne décidera pas les régularisations de sans-papiers autrement sous sa présidence que sous celle de Nicolas Sarkozy. La continuité dans cette direction ne fait aucun doute. C'est cet encouragement obstiné de l'Etat dans la vilenie qui façonne l'opinion réactive et racialiste, et non l'inverse.

Je ne crois pas être suspect d'ignorer que Nicolas Sarkozy et sa clique ont été constamment sur la brèche du racisme culturel, levant haut le drapeau de la "supériorité" de notre chère civilisation occidentale et faisant voter une interminable succession de lois discriminatoires dont la scélératesse nous consterne.

Mais enfin, nous ne voyons pas que la gauche se soit levée pour s'y opposer avec la force que demandait un pareil acharnement réactionnaire. Elle a même bien souvent fait savoir qu'elle "comprenait" cette demande de "sécurité", et a voté sans état d'âme des décisions persécutoires flagrantes, comme celles qui visent à expulser de l'espace public telle ou telle femme sous le prétexte qu'elle se couvre les cheveux ou enveloppe son corps.

Ses candidats annoncent partout qu'ils mèneront une lutte sans merci, non tant contre les prévarications capitalistes et la dictature des budgets ascétiques que contre les ouvriers sans papiers et les mineurs récidivistes, surtout s'ils sont noirs ou arabes. Dans ce domaine, droite et gauche confondues ont piétiné tout principe. Ce fut et c'est, pour ceux qu'on prive de papiers, non l'Etat de droit, mais l'Etat d'exception, l'Etat de non-droit. Ce sont eux qui sont en état d'insécurité, et non les nationaux nantis. S'il fallait, ce qu'à Dieu ne plaise, se résigner à expulser des gens, il serait préférable qu'on choisisse nos gouvernants plutôt que les très respectables ouvriers marocains ou maliens.

Et derrière tout cela, de longue date, depuis plus de vingt ans, qui trouve-t-on ? Qui sont les glorieux inventeurs du "péril islamique", en passe selon eux de désintégrer notre belle société occidentale et française ? Sinon des intellectuels, qui consacrent à cette tâche infâme des éditoriaux enflammés, des livres retors, des "enquêtes sociologiques" truquées ? Est-ce un groupe de retraités provinciaux et d'ouvriers des petites villes désindustrialisées qui a monté patiemment toute cette affaire du "conflit des civilisations", de la défense du "pacte républicain", des menaces sur notre magnifique "laïcité", du "féminisme" outragé par la vie quotidienne des dames arabes ?

N'est-il pas fâcheux qu'on cherche des responsables uniquement du côté de la droite extrême - qui en effet tire les marrons du feu - sans jamais mettre à nu la responsabilité écrasante de ceux, bien souvent - disaient-ils - "de gauche", et plus souvent professeurs de "philosophie" que caissières de supermarché, qui ont passionnément soutenu que les Arabes et les Noirs, notamment les jeunes, corrompaient notre système éducatif, pervertissaient nos banlieues, offensaient nos libertés et outrageaient nos femmes ? Ou qu'ils étaient "trop nombreux" dans nos équipes de foot ? Exactement comme on disait naguère des juifs et des "métèques" que par eux la France éternelle était menacée de mort.

Il y a eu, certes, l'apparition de groupuscules fascistes se réclamant de l'islam. Mais il y a tout aussi bien eu des mouvements fascistes se réclamant de l'Occident et du Christ-roi. Cela n'empêche aucun intellectuel islamophobe de vanter à tout bout de champ notre supérieure identité "occidentale" et de parvenir à loger nos admirables "racines chrétiennes" dans le culte d'une laïcité dont Marine Le Pen, devenue une des plus acharnées pratiquantes de ce culte, révèle enfin de quel bois politique il se chauffe.

En vérité, ce sont des intellectuels qui ont inventé la violence antipopulaire, singulièrement dirigée contre les jeunes des grandes villes, qui est le vrai secret de l'islamophobie. Et ce sont les gouvernements, incapables de bâtir une société de paix civile et de justice, qui ont livré les étrangers, et d'abord les ouvriers arabes et leurs familles, en pâture à des clientèles électorales désorientées et craintives. Comme toujours, l'idée, fût-elle criminelle, précède le pouvoir, qui à son tour façonne l'opinion dont il a besoin. L'intellectuel, fût-il déplorable, précède le ministre, qui construit ses suiveurs.

Le livre, fût-il à jeter, vient avant l'image propagandiste, laquelle égare au lieu  d'instruire. Et trente ans de patients efforts dans l'écriture, l'invective et la compétition électorale sans idée trouvent leur sinistre récompense dans les consciences fatiguées comme dans le vote moutonnier.

Honte aux gouvernements successifs, qui ont tous rivalisé sur les thèmes conjoints de la sécurité et du "problème immigré", pour que ne soit pas trop visible qu'ils servaient avant tout les intérêts de l'oligarchie économique ! Honte aux intellectuels du néo-racialisme et du nationalisme bouché, qui ont patiemment recouvert le vide laissé dans le peuple par la provisoire éclipse de l'hypothèse communiste d'un manteau d'inepties sur le péril islamique et la ruine de nos "valeurs" !

Ce sont eux qui doivent aujourd'hui rendre des comptes sur l'ascension d'un fascisme rampant dont ils ont encouragé sans relâche le développement mental.
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
Né en 1937, professeur de philosophie à l'Ecole normale supérieure, Alain Badiou articule pensée formelle et récit littéraire, argumentation conceptuelle et intervention politique. Il est notamment l'auteur d'Entretiens I (Nous, 2011), de La République de Platon (Fayard, 596 p., 24,50 €) et, dans la série "Circonstances", aux Nouvelles Editions Lignes, de Sarkozy : pire que prévu, les autres : prévoir le pire (94 p., 9,50 €).

Des universitaires grecs persécutés par le procureur pour syndicalisme...

La GRECE, c' est en EURO-DICTATURE capitaliste ...
RoRo
From: Democrite
Sent: Saturday, May 05, 2012 9:31 PM
To: Democrite
Subject: TR: Des universitaires grecs persécutés par le procureur pour syndicalisme




Bonjour,

Je vous écris pour vous informer que des universitaires en Grèce, dont Panagiotis ou Takis POLITIS, professeur à l'Université de Thessalie (Volos), par ailleurs mon frère, sont persécutés par le procureur pour leur engagement syndicaliste et militant. Takis Politis a été convoqué par la police le 25 avril. Une fois sur place on lui a notifié qu'il avait 48 heures pour se préparer en vue de sa mise en examen. Il va devoir faire face à un procès au pénal. On lui reproche "d'avoir incité au non respect de la loi" pour avoir fait appel à la grève contre la loi qui met en pièce l'enseignement universitaire en tant que service public. Les autorités s'appuient sur un email de l'universitaire et syndicaliste qu'elles ont obtenu de façon pour le moins étrange. Notez que Takis est aussi membre très actif de la campagne "Un bateau grec pour Gaza" et de la Flottille de la Liberté.

Cette persécution s'appuie sur une loi qui n'a jamais été jusqu'ici appliquée à cause de son caractère ouvertement anticonstitutionnel. L'engagement et le combat syndicaliste et citoyen de Takis Politis - et de bien d'autres de ses collègues, professeurs et étudiants - contre la loi de réforme des universités, que le gouvernement actuel tente de mettre en place, sont les motifs de cette persécution. A l'heure actuelle, à la veille des élections parlementaires du 6 mai en Grèce, ce qui est recherché par les autorités est la pénalisation du syndicalisme et la censure de toute parole critique ou protestataire.

Ci-dessous un lien vers un site grec où les universitaires expriment leur soutien à Takis Politis. http://www.alterthess.gr/content/gia-tin-dioksi-toy-t-politi

Le quotidien grec Rizospastis en fait état aussi : http://www2.rizospastis.gr/story.do?id=6828950&publDate=2/5/2012

Par avance merci de diffuser cette information

Sincèrement vôtre

Anastassia Politi
Metteur en scène
Compagnie Erinna
www.erinna.org

SYRIE: Des officiers turcs et séoudiens capturés à Alep

Des officiers turcs et séoudiens capturés à Alep
Tous les pays impérialistes et colonialistes (en premier lieu les ricano-otano-occidentaux, unis aux Etats arabes les plus réactionnaires et aux sionistes, se jettent sur la Syrie. Comme en Lybie, cette nouvelle sale guerre orchestrée de l'extérieur, avec l'aide des médias manipulateurs, n' a rien à voir avec une révolte pour la "Démocratie" et la "Liberté" ! Le fric, les armes et les agents des services secrets occidentaux ne manquent pas aux "révoltés" ...
RoRo
From: Democrite
Sent: Saturday, August 11, 2012 9:50 PM
Subject: Envoi d'un message : Des officiers turcs et séoudiens capturés à Alep
GlobalResearch.caArticles en espagnolArticles en portuguaisArticles en allemandArticles en arabeArticles en serbeArticles en italienAmérique LatineUSACanadaAfriqueEuropeAsieOcéanieOcéanieAfriqueRussieMoyen-Orient
































Archives
Index des Auteurs





Le 11 aout 2012   Pourquoi les choses vont mal…et pourraient empirer? 
Des officiers turcs et séoudiens capturés à Alep

Mondialisation.ca, Le 7 aout 2012



Bookmark and Share

Une rue de Salaheddine, photographiée le 6 août
Hier et cette nuit, l'armée syrienne n'a pas relâché la pression sur les insurgés d'Alep – ou plutôt occupant certains quartiers d'Alep, les rebelles étant tous étrangers (à plus d'un titre) à la ville. Les bombardements et les combats se sont en effet poursuivis sans relâche, notamment à Salaheddine, Chaar et Hanano, ces deux quartuiers se trouvant dans la partie sud-est d'Alep. Les combats ont été jugés assez violents par les observateurs de la mission des Nations-Unies pour que ceux-ci – au nombre d'une vingtaine – décident, lundi, de quitter la ville et regagner Damas.
Progrès de l''armée
En ce qui concerne le quartier, devenu symbolique de la bataille d'Alep, de Salaheddine, la chaîne iranienne d'information arabophone al-Alam et son correspondant sur place Hussein Mortada assurent que les forces gouvernementales ont réalisé des progrès importants, obligeant les miliciens à se replier dans le quartier avoisinant de Seif ed-Dawlé. Dans l'après-midi de lundi, la mort de leur chef militaire Abou Abaïda a été annoncée par les médias.
Par ailleurs, les forces gouvernementales ont détruit le siège du groupe islamiste radical (il se revendique d'al-Qaïda) Jabhat-Nusrat d'Al-Qaida dans le quartier Chaar, quelques temps après que la milice a déclaré le contrôler. Certains sites interne proches de l'insurrection disent que c'est un bombardement aérien qui a détruit ce siège, installé dans un bâtiment officiel. Selon le correspondant de la télévision Al-Alam, il y a eu plusieurs tués et blessés dans les rangs des miliciens. L'armée a aussi récupéré l'école Sleimane Khater qui avait été occupée par les miliciens et transformée en quartier général. En revanche, les militaires n'ont toujours pas repris le contrôle du siège de la Direction des Legs, proche de la citadelle, qui semble toujours aux mains de l'ASL.
A l'aube de lundi, des accrochages ont eu lieu dans la faculté des sciences de la faculté d'Alep, au cours desquels plusieurs miliciens ont été abattus. Alors que se poursuivent les accrochages dans les quartiers Sukkari, Sakhour, Hanano autour desquels l'armée régulière renforce son siège. Un mouvement d'exode massif des habitants y a été signalé.
En illustration, voici un reportage, diffusé lundi 6 août, de la télévision syrienne al-Ikhbaryeh sur Salaheddine : on y voit une personne âgée expliquer que lui et les siens ont été chassés de leur maison par les terroristes, et que c'est l'armée qui les protège ; un soldat rassure un autre habitant chassé par les combats ; on a droit aussi à la désormais traditionnel exhibition de passeports étrangers – en l'occurrence jordaniens, turcs et chypriotes – trouvés sur le corps de combattants dits « ASL ». La journaliste, Yara Abbas, dit que plus de la moitié de Salaheddine est nettoyée et que l'armée poursuit son travail :
Nous vous parlions d'Hussein Mortada. L'envoyé spécial d'al-Alam à Alep, présent pratiquement depuis le début des combats, affirme que des officiers séoudiens et turcs ont été capturés par l'armée à Alep, officialisant par le fait d'incessantes rumeurs. Leur capture serait intervenue au cours d'une embuscade tendue par l'armée dans le quartier qui abrite le bâtiment de la radio et télévision syriennes, a précisé le correspondant d'al-Alam. Mourtada donne les noms des officiers étrangers : deux Turcs, Sultan Oldu et Taher Amnitiu ; cinq Séoudiens : Abdel Wahed Al-Thani, Abdel Aziz Al-Matiri, Ahmad Al-Hadi, Moussa Al-Zahrani, Firas Al-Zahrani.
Ci-dessous, le lien du reportage de Mortada :
Pour sa part, l'agence turque Khabar Turc a assuré que 40 militaires turcs avaient été capturés ce lundi après avoir traversé la frontière. L'agence indique que les auteurs de l'arrestation sont des Kurdes de la milice « Unité de protection du peuple » formée depuis près d'un an pour protéger les habitants kurdes, et travaillant en relation avec le gouvernement syrien. À vérifier, mais plausible, compte tenu et de l'engagement massif et constant du gouvernement turc auprès de l'ASL, et de sa nervosité en ce qui concerne le Kurdistan syrien.
En tous cas l'arrestation d'officiers turcs et séoudiens, sur laquelle, et on les comprend, restent muets pour le moment les médias français, est un pièce accablante de plus au dossier de ces pays, en état de guerre non déclarée avec la Syrie, mais aussi à celui de l'ASL, à appui, recrutement et décidément encadrement étranger.
Décidément, la « greffe » ASL-islamiste ne peut pas prendre à Alep, ville moderne qui n'a rien de commun avec cette armée de « punks » internationaux islamistes. La question qui se pose donc à Alep, n'est pas de savoir si les insurgés seront écrasés, mai quand.

 Articles de Guy Delorme publiés par Mondialisation.ca

Bookmark and Share