La Presse capitaliste est "libre". Vous y croyez ?

La grande presse capitaliste serait "libre", "neutre" "démocratique" et "indépendante". Elle n' est pas censurée, nous dit-on... En réalité, nous payons pour obtenir des scoops, des informations manipulées, destinés à fabriquer notre opinion. Elle vit principalement de la publicité reçue des grosses sociétés multinationales.

jeudi, octobre 30, 2008

Sarkozy est-il socialiste ?

 

Sent: Thursday, October 30, 2008 6:54 AM
 
Subject: Sarkozy est-il socialiste ?

Les salaires des grands patrons ont progressé de 20% en 2007

par Guirec Gombert (avec AFP)

Le Pdg d'AGF Allianz, Jean-Philippe Thierry, a gagné 23.2 millions d'euros en 2007. (Jean-Christophe Marmara/ Le Figaro)
Les 50 premiers patrons français ont touché en moyenne un revenu de 383 000 euros, en hausse de 20% en un an, selon le magazine «Capital».

Numéro 1 des patrons français les mieux payés : Jean-Philippe Thierry. A la tête d'AGF Allianz, il a empoché 23.2 millions d'euros en 2007, soit 1.9 million par mois. Deuxième du classement du magazine «Capital», Pierre Verluca, le patron de Vallourec. Avec une rémunération en hausse de 32%, il a gagné 12.4 millions l'an dernier, quand le «profit de sa société augmentait d'à peine 8%», selon le mensuel économique. Gérard Mestrallet, le Pdg de Suez est sur la troisième marche avec un revenu annuel de 12.2 millions d'euros. Suivent Jean-Louis Beffa, le Pdg de Saint-Gobain (10.2 millions d'euros) et Xavier Huillard (10 millions d'euros), le patron de Vinci.

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La (périlleuse) métamorphose du Monde par Higinio Polo

El Viejo Topo traduit par danielle bleitrach pour http://socio13.wordpress.com/

En février de cette année (2008), la revue nord américaine Forbes a publié un long article qui qualifiait la Chine de « pays le plus important de la planète », non seulement à cause de son énorme population, mais pour le développement accéléré de son économie, en citant comme exemples de sa puissance, le fait qu'une entreprise d'Etat, Petrochina, s'était convertie en la plus grande entreprise du monde, et que selon toute probabilité la Chine dépasserait, à la fin de 2008, lAllemagne en se convertissant ainsi en plus grand pays exportateur du monde. Il aurait pu ajouter que les réserves de devises chinoises sont les plus grandes du monde ( 1.550.000 millions de dollars), et que de ses universités sortent chaque année plus de quatre millions de diplômés. Egalement, que la Chine compte la plus grande banque du monde, ICBC; avec la plus grande entreprise de téléphonie mondiale, China Mobile; avec le plus grand nombre d'internautes et de téléphone de la planète, c'est le principal fabriquant mondial de téléviseurs plats et d'ordinateurs, et elle a une croissance très élevéée annuelle du PIB, inattegnable par les autres pays. Si en 2007, l'économie nord-américaine dépasse le 21,36% du PIB mondial, et l'économie de la Chine le 10,83 (toujours en parité de pouvoir d'achat), on calcule que dans cinq ans les eatats-unis produiront le 19,22 du PIB mondial et la Chine le 14,69. Tandis que les etats-unis déclinent, la Chine continue à croître.

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GUILLAUME MAUJEAN: Notre fonds souverain existe déjà, il s'appelle Caisse des Dépôts

Et bien voilà un discours venu des Echos, le journal financier . Après laurent fabius, puis Sarkozy réclamant un fond souverain, je me demandais qui aurait le bon sens de faire remarquer que le fameux fond souverain existe déjà, il s'agit de la Caisse des dépots et Consignation à qui l'actuel gouvernement n'a cessé de faire "des misères", sans doute est-ce parce qu'il faut démantibuler les institutions nationales, pour mieux encore les soumettre au privé via l'Europe. Bref ce journaliste dit des choses parfois pertinentes et l'on ferait bien de recenser ce que nous avons en magasin national avant d'inventer l'eau tiède… Danielle Bleitrach.

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CRISE FINANCIÈRE • Non, la France n'a pas un président socialiste

Le plan financier de Nicolas Sarkozy ne vise qu'un objectif : sauver le capitalisme et, donc, la maximisation des profits. On est loin d'un "New Deal de gauche", estime le quotidien allemand Die Tageszeitung.

Nicolas Sarkozy veut injecter 10,5 milliards d'euros dans les six plus grandes banques de son pays. Il veut assouplir la taxe professionnelle. Et il veut intervenir dans les secteurs clés de l'industrie à l'aide d'un fonds "souverain" doté de 175 milliards d'euros. Compte tenu de la crise qui frappe la deuxième économie de l'Union européenne, ces déclarations ne doivent pas surprendre. Elles incarnent le maintien d'une vieille tradition française [d'interventionnisme étatique]. De plus, elles n'ont pas d'alternative dans l'espace public, face à une opposition de gauche réduite au silence dans le domaine de la politique économique. Ses efforts suscitent la sympathie de ses compatriotes, les derniers sondages le montrent.

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A propos de la situation de la cité d'Acre Par Hisham Nafa'

Beaucoup de personnes ont exprimé leur surprise par rapport à la récente violence à Acre. Particuliérement amusante était l'incantation sortie des bouches des officiels du gouvernement, leurs yeux grands ouverts: « Comment une telle chose a-t-elle pu se produire dans une ville de coexistence? »

Il y a deux explications possibles à la logique bizarre de cette phrase: la stupidité, ou un cynisme qui insulte l'intelligence du public. Il est naturellement difficile d'attribuer la stupidité aux fonctionnaires chevronnés ayant assez d'esprit pour s'élever jusqu'aux positions de pouvoir, près des récompenses. Ils savent aussi engourdir les esprits des moutons tout en réveillant leurs bas instincts. Puisque, dans ces parages, l'instinct de crainte est excessivement inflammable, ses manifestations apparaissent immédiatement : arrogance et haine envers tous les Arabes. Et quand tout cela se combine pour former un composé presque chimique, il est difficile d'éteindre les feux qu'ils allument en les pulvérisant simplement de slogans.

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Chavez prend au mot Sarko

27-10-2008
Le président vénézuélien Hugo Chavez a estimé hier que son homologue français Nicolas Sarkozy était en train de "se rapprocher du socialisme" et l'a invité à discuter de l'élaboration d'un "nouveau système" pour faire face à la crise financière.

S'adressant directement à Nicolas Sarkozy en l'appelant "camarade", le président vénézuélien a déclaré au cours d'une allocution transmise par la radio-télévision nationale: "Sarkozy, tu es en train de te rapprocher du socialisme, bienvenue au club, ce sont des idées intéressantes".

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Fidel et l'économie, dès 2001

Voilà sept ans maintenant, Fidel analysait l'économie mondiale et avertissait des dégâts à venir. La lecture en est passionnante. C'était sûrement le seul chef d'Etat à être aussi lucide. Je ne résiste pas au plaisir de vous le faire découvrir ou redécouvrir
Jacques-François Bonaldi

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RÉFLEXIONS DU COMPAÑERO FIDEL: L'analphabétisme économique

Chávez a parlé à Zulia du « camarade Sarkozy », non sans ironie, mais sans intention de blesser le président en exercice de l'Union européenne : compte tenu de ce que ce dernier a affirmé à Beijing, c'était plutôt une sorte d'hommage à sa sincérité.

Nul n'avait osé à ce jour proclamer tout haut ce que les dirigeants européens savent pertinemment sans l'avouer : le système financier ne fonctionne plus et il faut le changer.

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A CA IRA, CA IRA , WOERTH A LA LANTERNE…

S.A.R. la Princesse Constance de Bourbon de Parme, Madame Eric Woerth et Blanche de Kersaint directrice du Bottin Mondain

Les prévisions du ministre du Budget sont pessimistes déclare la presse. Eric Woerth a estimé, dimanche sur France 2, que le «ralentissement très fort» (…) «va durer (…) encore quelques mois». «J'espère qu'il ne va pas durer au-delà de l'année 2009.» La France «doit se préparer (…), se réformer profondément, et utiliser ce temps pour ça», a-t-il affirmé. S'il se trouvait un journaliste pour faire son métier, il expliquerait à quel point ce discours est mensonger. Ce n'est pas quelques mois que va durer cette crise, mais il n'y aucune perspective d'en sortir en poursuivant les recettes anciennes et c'est ce que dit pourtant sans vergogne le ministre. Donc monsieur Woerth nous conduit dans le tunnel pour continuer à se servir et à servir la classe dont il est le valet.

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LA CRISE FINANCIERE FRAPPE DUREMENT MAIS L'ARGENT ELECTORAL COULE A FLOTS

La Havane, 24 octobre (acn) La crise économique continue de frapper durement les Etats Unis et se répand sur le monde entier mais l'argent continue d'arriver en abondance pour le marathon de la Maison Blanche. Les dépenses totales sont estimées à 5,3 milliards de dollars.

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BELGIQUE: lire dans SOLIDAIRE de ce 30 octobre 2008

 

 
Les patrons lisent Le Soir, La Libre Belgique, La Dernière Heure, La Meuse, Le Rappel, La Nouvelle Gazette, ...,
Les travailleurs, les petites gens, les exploités, les révoltés, ceux qui luttent pour le socialisme en remplacement du capitalisme en déroute, lisent SOLIDAIRE tous les jeudis !
RoRo
 
BELGIQUE: lire dans SOLIDAIRE de ce 30 octobre 2008:
-Dossier Comac: Bye-Bey Bush
Elections truquée
La guerre
Droits démocratiques
Environnement
Crise économique
Qu'est-ce qui pourrait changer avec Barack Obama ?
 
-Carrefour: qui va passer à la caisse?
-Les gagnants et les perdants de l'opération de sauvetage des banques
-Les écoles bientôt gérées par les privé?
 
-Théâtre: "La Mère", une femme qui en représente des millions
Intervierw: Patric Bebi, metteur en scène:"Cette pièce est écrite pour aujourd'hui"
 
-Edito: Envie: Jouez avec l' argent des autres et vous serez récompensé. Trimez pour gagner votre tartine et vous serez dupé.
 
-Distribution: Le nouvel hypermarché de Bruges crée un dangereux précédent: Carrefour se prend pour le petit épicier du coin
Des actions à travers toute la Belgique.
 
-Banques-assurances : L'état a injecté 20,4 milliards d' euros: Les gagnants et les perdants de l'opération sauvetage des banques
Toutes les proppositions du Ptb sur la crise économique
 
-Daens et le Ptb en visite au festival du capitalisme casino
18 mois de salaire de top-)manager = 18 mois de salaire d' employé ?
 
-Daf-Westerlo: 700 licenciements
Eandis-Belgique: le conflit s' étend
Flight-Care-Zaventem: chômage économique
Bruxelles-recyclage et papier: une semaine d' arrêt
Ucb-Braine l'Alleud: direction "provocatrice"
Duferco-La Louvière: baisse d'activité
Inbev-Liège: on tient le coup
Nyrstar Balen-Overpelt: 205 emplois supprimés, c' est inacceptable
 
-HF6 Seraing: chômage pour tous, c'est ça l'égalité selon le capitalisme
Beaulieu Wielsbeke: grève pour de meilleures primes de fermeture: Des astreintes d' une mois de salaire
Cytec Drogenbos: Victoire après douze mois de grève
 
-Enseignement : Partenariat public-privé (PPP): Les écoles bierntôt gérées par le privé ?
-Basf contre Joris Van Gorp (Ptb)
Santé: Onkelinx versus kiwi
 
-L'Amérique de Barack Obama
Dominer le monde ... par la diplomatie
Quitter l' Irak pour mieux occuper l'Afghanistan ?
Moins couper dans les dépenses sociales ?
Faire payer les riches ?
Énergie plus verte et santé plus sociale
Les riches qui soutiennent Obama
Les progressistes et les syndicalistes qui votent Obama
 
-Congo: Guerre à l'Est/ Culture de la violence ou conflit géostratégique ?
Kabila soutenu par ses alliés africains
 
-Nations-Unies: inégalités croissantes
Géorgie: une prime pour l'agression
Allemagne: lecture du capital dans 30 écoles supérieures
Palestine: Free Gaza deuxième tentative
Cuba: solidarité émanant du tiers monde
 
-Anvers: Liaison Oosterweel: Le pont du Lange Wapper compromis
La Louvière: soutien du Ptb aux travailleurs: Grogne contre la majorité Ps-Mr
Idea: Centre et Mons-Borinage: Les éboueurs auront 80 euros net de plus
 
-Tubize: les enfants pourront bientôt nager ?
Quoi de neuf Docteur ?
 
-Questions sur la crise (1)
Qu'est-ce que la bourse ?
Les produits financiers c' est quoi ?
Qu'est-ce que le subprime ?
Qu'est-ce que la titrisation des primes ?
Pourquoi la crise des subprimes a une influence ici ?
 
-Le médecin vous répond : Convient-il de traiter de la même façon l'asthme et la bronchite chronique ?
 
-Agenda: Bruxelles, Liège, Herstal
 
-Livre: "De Munich à Vichy: l'assassinat de la Troisième République 1938 - 1940"
 
-Film: Une chaîne pour deux
 
-Lettres des lecteurs
Qui est-ce qu va payer pour renflouer le système capitalisme qui se casse la gueule ?
 
-La photo de la semaine
Immigré sur la touche
Le facteur cheval
Le Mr à vendre sur eBay
Des jobs étudiants avantageux poiur les employeurs
Les fonds de pension en danger
Vie privée connaît pas
Une artista à prévu la crise
Crembo veut prolonger la mission en Afghanistan
 
 

vendredi, octobre 24, 2008

NOUVEAU: Banques, USA-Chine, Morales, Cuba, Colombie, Palestine, Géorgie, USA...

 

Sent: Friday, October 24, 2008 2:20 PM
Subject: NOUVEAU: Banques, USA-Chine, Morales, Cuba, Colombie, Palestine, Géorgie, USA...

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Nouveau sur www.michelcollon.info

Mon article 10 questions sur la crise m'a valu un courrier très abondant (plus de deux cents messages) auquel je m'excuse de ne pouvoir répondre pour l'instant. Mais je le lis avec attention et il est très précieux pour la suite de notre travail. Merci.
MICHEL COLLON

CRISE :
Leonardo Boff
- Les mensonges du marché
Le célèbre théologien de la libération tire les leçons et accuse l'Etat marchand et néolibéral
Mensonges

F. William Engdahl - Derrière la panique, la guerre pour la domination bancaire mondiale
Il y a aussi des gagnants, Paulson n'est pas stupide et Berlin mène son propre jeu
Panique

Peter Franssen - Les Etats-Unis désirent l'aide de la Chine. Mais pour faire quoi ?
Washington a besoin de Pékin. Mais sait-on ce que cherche exactement la Chine ?
USA-Chine

Anonyme - L'analyse parfaite de la crise des subprimes
Tout a commencé avec Ginette et les clients de sa buvette dans le Pas-de-Calais...
Subprimes

ACTUALITE :
Evo Morales
- Message à la Journée Continentale de Solidarité
"Il n'est pas possible que le capitalisme transforme la Terre Mère en marchandise"
Evo Morales

Oscar Niemeyer et Marilia Guimaraes - Pétition contre le blocus et pour l'aide humanitaire à Cuba
Le fameux architecte de Brasilia prend position contre le chantage des Etats-Unis
Pétition

Uri Avnery - Acre brûle-t-elle ?
"Dans tout Israël, la population arabe est discriminée : budgets réduits, enseignement restreint, logements insalubres, surpeuplement urbain"
Acre

Hernando Calvo Ospina - « Malheureusement, la paix n'est pas entre les mains des FARC »
Interview : l'histoire de la guérilla par un de ses chefs historiques
FARC

Tahar Moussaoui - Deux Etats ou un Etat en Palestine ?
Contribution au débat au sein du mouvement de solidarité
Palestine

Felipe Pérez Roque - Impressions cubaines : les dégâts des ouragans, McCain ou Obama, la crise, l'Europe...
Interview du ministre cubain des Affaires extérieures
Impressions cubaines

Vadim Stolz - Géorgie : les néolibéraux étatsuniens et les fascistes ukrainiens derrière l'opération «Table rase»
Tous les détails du piège tendu par Washington, et notamment le rôle de McCain
Géorgie

Conn Hallinan - « Grand jeu » dans le Caucase : les manoeuvres minables de l'oncle Sam
La récente guerre n'était qu'un mouvement dans une grande partie d'échecs...
Caucase

Louis Dalmas - Les deux visages de l'Amérique
"Anti-Américain, moi ?!"
Amérique


OXY-GE-NE !!!!! ça fait du bien !!!!

 

Sent: Friday, October 24, 2008 6:57 PM
Subject: OXY-GE-NE !!!!! ça fait du bien !!!!

 
 
François Ruffin : « Il se déroule un bras de fer entre le Capital et le Travail, la force du premier qui fait plier le second. » - Interview par Article11
RUFFIN François
 
« La lutte des classes existe, et c'est la mienne qui est en train de la remporter. » Warren Buffet, milliardaire.

Ce livre, vous devriez l'acheter. Parce qu'il fait un bien fou. Parce qu'il démontre combien les jocrisses et les tartuffes nous ont enfumés pour mieux nous plumer. Parce qu'il est comme un long coup de poing, aussi brutal que travaillé en profondeur, venant secouer tant de positions acquises et de discours convenus.

Pour mieux vous en convaincre, Article11 a interviewé François Ruffin. Un long entretien, accordé dans un troquet de la Gare du Nord. Le voici :

Dans ton livre, tu te définis comme « un social-démocrate à l'ancienne », mais ton propos semble en réalité beaucoup plus ancré à gauche.

Le discours que je développe dans le livre, celui qui tient pour central le conflit entre le travail et le capital, a longtemps été un discours tenu par toute la gauche, de Jaurès au Mitterrand des années 1970. Les diatribes de Mitterrand sur les « maîtres de l'argent » étaient plus violentes que les prises de position actuelles de Besancenot. Et si je remonte plus loin en arrière, Jaurès, que Peillon ou Strauss-Kahn s'évertuent aujourd'hui à présenter comme un centriste, regardait Gracchus Babeuf ou Robespierre comme les premiers émancipateurs du prolétariat français. Alors qu'ils sont aujourd'hui figures interdites…

Bref, la gauche a glissé à droite, les sociaux-démocrates sont devenus sociaux-libéraux. Ce qui, au fond, n'est pas l'essentiel. L'important, c'est ce constat : le Parti Socialiste ne parle plus de confrontation de classe. Et je pose que ce silence est une dénégation du réel : la lutte des classes existe évidemment toujours.

Ton livre s'appuie notamment sur une formule étonnante du milliardaire américain Warren Buffett : « La lutte des classes existe, et c'est la mienne qui est en train de la remporter. » C'est important, que ce soit lui qui l'énonce et pas Arlette Laguillier ?

Ce sentiment d'une guerre des classes à l'oeuvre, je le partage avec de nombreuses personnes. Mais celles-ci ont peur de l'évoquer, par crainte d'être taxées de gauchisme démagogique. Que ce soit Warren Buffett qui en parle permet en partie de passer outre cette accusation.

Plus largement : c'est toujours chez l'adversaire qu'on trouve les armes les plus contondantes. Citer Warren Buffett plutôt qu'Arlette, le Financial Times plutôt que l'Humanité Dimanche rend mon discours plus percutant. Avec une question : si même eux, gens et médias de droite, reconnaissent l'existence de la lutte des classes, pourquoi la gauche de gouvernement ne l'énonce plus ?

A la fin du livre, je cite un article du Financial Times de mai 2008, expliquant notamment que « l'inégalité de revenus a émergé comme une question politique hautement conflictuelle dans beaucoup de pays, pendant que la dernière vague de mondialisation créait une superclasse de riches ». Un article paru alors même que le PS adoptait une nouvelle déclaration de principe, aussi indolore qu'incolore. C'est révélateur.

Tu vis à Amiens, une ville ouvrière, depuis toujours, ou presque. Tu penses que ça joue dans ton analyse ?

Il ne faut pas se tromper : Amiens reste traditionnellement ancrée à gauche, mais la ville a changé, notamment à cause de la volonté de l'ancien maire, Gilles de Robien, de gentrifier le centre et d'y attirer les cadres. Mais je crois, en effet, qu'il existe un clivage essentiel entre les principaux pôles urbains français et le reste du territoire. La campagne et la grande majorité de la province sont des mondes sous-représentés, sans visibilité et qui n'exercent aucun pouvoir. Pourtant, ils existent.

Plus précisément : quand je viens à Paris, je ne rencontre pas d'ouvrier et je peux facilement croire que les usines ont disparu. Je pense que ce n'est pas sans influence sur le discours des médias et des politiques, qui résident ici dans leur grande majorité.

Il y a un oubli du monde réel ?

Exactement. Jaurès disait qu'il fallait « partir du réel pour aller à l'idéal », que c'était une nécessité politique. Aujourd'hui au Parti Socialiste, il n'y a plus ni sens du réel ni idéal. On peut prendre l'exemple de Peillon, que je cite longuement dans le livre : il a tenté de se faire élire dans le Vimeu, terre traditionnellement ouvrière, mais n'y a jamais habité, non plus qu'il n'a mis les pieds à la bourse du travail locale. Il n'a pas été élu, mais ça ne change pas grand chose : de toute façon, il truste sans cesse les médias. La démocratie médiatique a remplacé la démocratie représentative.

On pourrait citer Ségolène Royal aussi, qui a débuté très jeune sa carrière d'apparatchik, sous l'aile de Mitterrand. Au fond, le PS n'est plus rien d'autre qu'un parti d'apparatchik…

Pour revenir à Jaurès : il n'aurait jamais été si à gauche s'il n'avait pas fréquenté les ouvriers et mineurs de Carmaux. Ça lui a filé la rage, d'être aux côtés de ces gens. On est très très loin de Peillon, qui a pourtant écrit un ouvrage incroyable et illisible sur Jaurès, usant d'une grille de lecture philosophique totalement anachronique.

Tu démontres aussi comment a été gommée toute figure représentative du capital : si la lutte des classes semble obérée, c'est parce que l'adversaire n'est jamais nommé en tant que tel…

C'est frappant : on nous montre en permanence les vaincus, les victimes, qu'ils soient salariés en colère, licenciés économiques, etc… Mais il n'y a jamais personne pour dire que ce qui leur est pris profite à d'autres. Il y a pourtant un lien d'évidence, très logique, que les médias et les politiques s'emploient à rendre complexe. Ce n'est rien d'autre qu'un vaste enfumage.

Un exemple : au moment de l'annonce du plan Power 8 chez Airbus et de ses 10 000 licenciements, personne n'a dit qu'il s'agissait de délocaliser pour que Lagardère gagne davantage d'argent. Par contre, on a entendu qu'il fallait se caler sur Boeing ou que c'était un contre-coup de l'Euro. C'était des mensonges autant qu'une manière d'habiller les mots de coton, de départir la réalité de sa violence. C'est pour ça qu'il faut le dire et le redire : ce qui va en plus aux actionnaires est pris aux salariés. Toujours.

De même, quand Bernard Arnault, grand patron de LVMH et l'une des plus grosses fortunes françaises, voit son assemblée d'actionnaires troublée par l'intrusion de salariés sur le point d'être licenciés [4], il ne dit pas les choses, botte vaguement en touche. Quand, comme lui, on a pour soi la force des choses, on n'a pas besoin d'avoir en plus la force des mots. Le silence suffit.

Tu expliques aussi comment de faux coupables en viennent à être désignés…

Cet affrontement du capital et du travail est tellement habillé de mots et d'euphémismes que les victimes de la guerre des classes ne voient plus la massue qui s'abat sur elles et se cherchent d'autres responsables. Je cite Patrick Lehingue, professeur de sciences politiques à Amiens, qui explique qu'il « n'y a pas 40 façons, pour les gens, de classer en juste/injuste. Soit c'est le riche contre le pauvre (…), soit c'est le dedans contre le dehors, les Français contre les étrangers, les jeunes contre les vieux ». A partir du moment où la gauche abandonne le conflit principal, celui des classes, ce sont les conflits secondaires qui sont réanimés. Et la droite en joue à merveille, par exemple en opposant à propos de la question des retraites jeunes et vieux, salariés du public contre ceux du privé.

Chronologiquement, cette substitution des responsables se vérifie parfaitement : en 1983 Mitterrand abandonne la dialectique de classe, en 84 Le Pen se taille la vedette à la télé et cartonne à plus de 10% des voix aux élections européennes. Il y a un lien évident de cause à effet : les gens ne se disent plus qu'ils sont au chômage à cause des patrons, mais à cause de l'arabe qui bosse en bas de chez eux…

Le livre a été publié alors même qu'éclatait la crise financière. Elle conforte ton constat ?

Bien sûr. Pendant la crise, la guerre des classes continue. Alors même qu'il injecte des dizaines de milliards d'euros pour sauver les banques, le gouvernement procède en catimini au déremboursement de médicaments pour économiser quelques millions. C'est la même chose pour le travail le dimanche… On va utiliser la crise pour justifier les réformes, ce qui va contribuer à alimenter la guerre des classes.

Rien ne change, donc. Et le PS ?

Je constate qu'avec la crise, il passe une couche de vernis anti-libéral sur son discours. Il y a quelques jours, Ségolène Royal a osé déclarer : « Depuis le temps que les socialistes disent que le capitalisme va finir par s'auto-détruire, eh bien, nous y voilà. » [5] C'est faux, bien entendu : ni elle ni ses collègues ne l'ont jamais dit… De la même façon que Strauss-Kahn n'avait jamais dénoncé « l'anarchie financière » auparavant, qu'Hollande n'avait pas non plus pointé « la faillite du système libéral »…

Je note aussi que ce discours est à nouveau marqué de l'absence d'adversaires, qu'il reste englobant et généralisateur. Il fait surtout l'impasse sur la responsabilité de ceux qui ont installé le système en cause : la libéralisation est pourtant l'oeuvre de Bérégovoy, les privatisations ont été effectuées par Jospin… Et ceux-là même qui avaient contribué à mettre en place ce système, les Lamy, Minc ou DSK, prétendent maintenant qu'ils en avaient toujours été les adversaires. Je trouve cela très inquiétant, comme si ces gens se nourrissaient de tout et de son contraire sans jamais risquer de perdre leurs places.

C'est aussi lourd d'enseignement sur notre capacité d'amnésie…

Oui, c'est comme si l'absence de pensée du PS, sorte d'animal mou qui encaisse tous les coups (21 avril 2002, 29 mai 2005, 6 mai 2007), était complètement acceptée. Il y a une amnésie permanente produite par le système médiatique contre laquelle personne ne peut lutter. Un événement chasse l'autre. La crise financière aura largement fini de faire les gros titres dans trois mois, alors même que ses effets commenceront réellement à se faire sentir. La crise est aussi un produit médiatique.

Ton bouquin, tu le vois comment ?

C'est un livre écrit à la masse, au hachoir, qui ne fait pas de détails. C'est un livre fait pour cogner, pas pour proposer. C'est une arme, qui peut moisir dans les stocks de Fayard et ne plus en sortir ou bien aider des gens à formuler ce qu'ils pensent, ce qu'ils pressentent. J'espère que ce livre sera utile aux militants communistes qui s'interrogent sur Marie-Georges Buffet, laquelle ne prononce plus jamais les mots de lutte des classes, ainsi qu'à quelques socialistes et aux militants du Nouveau Parti Anticapitaliste.

Je voudrais souligner que c'est un livre populiste, aussi. Pas au sens où ils l'entendent, mais à celui qu'en avaient les démocrates américains : jusque dans les années 1970, ceux-ci opposaient le « little guy » au « big business », une rhétorique nommée « populiste », mais sans forcément de connotation négative. Au sens, aussi, qu'en donne Le Petit Robert : « Ecole littéraire qui cherche, dans les romans, à dépeindre avec réalisme la vie des gens du peuple. »

C'est très révélateur, d'ailleurs : dans les éditos de Jacques Julliard, dans la bouche des militants des Verts ou socialistes, dans la petite bourgeoisie culturelle, le mot populisme est devenu péjoratif après que la gauche ait abandonné la référence à la lutte des classes. Comme s'il s'agissait d'en faire une insulte créant un clivage politique entre les classes populaires et la petite bourgeoisie… Moi, j'assume : j'ai un discours très clivé sur les peuples travailleurs et les maîtres du Cac 40 et je le revendique !

Pour finir, on pense quand même avec son époque... Tu sais, j'avais 18 ans en 1993. Et ça a vraiment été le creux de la vague politique : c'était la fin du communisme, les socialistes se prenaient une déculottée et se noyaient dans les affaires, les grandes idéologies s'effondraient… A cette époque, tu étais un incroyable has-been si tu parlais du rapport capital-travail. Et en toute honnêteté, je n'aurais pas écrit ce livre alors, pas comme ça.

Quinze années se sont écoulées depuis, une nouvelle histoire peut s'écrire, des mots retrouvent leur sens et leur force. Et cette évidence d'une guerre des classes en cours, que pointe Warren Buffett, que je démontre à mon tour, c'est une intuition qui traîne maintenant dans bien des têtes. Il faut ne plus craindre de l'énoncer, de nommer les ennemis, pour bâtir une gauche décomplexée. L'occasion nous est offerte : ces jours-ci, les esprits mûrissent à vitesse grand V.

PUBLIE PAR ARTICLE11 :
http://www.article11.info/spip/spip.php ?article154

 
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www.kubakoetxea.com

www.redportiamerica.com



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La vitesse de la lumière étant supérieure à celle du son,
certains paraissent brillants avant de s'avérer cons.

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"La propiedad no es para nadie un derecho absoluto inalienable. Ayudadme a demostrar que cuando alguien tiene más de lo que necesita para vivir no tiene derecho a guardárselo cuando existen otros que ni siquiera tienen lo necesario". (Don Helder CAMARA, arzobispo de Recife)

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"Cuando di de comer a la gente pobre, me llamaron santo;
pero cuando pregunté por qué la gente es pobre, me llamaron comunista".
(Obispo Helder Camara-Brazil)

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"Nous sommes allés tellement loin contre eux que nous devons nous assurer de tout pour qu'ils ne nous fassent aucun mal." (pape Alexandre VI Borgia -1492-1503)

mercredi, octobre 22, 2008

on cause socialisme et c'est pas triste

 

Sent: Wednesday, October 22, 2008 3:31 PM
Subject: on cause socialisme et c'est pas triste

La CHINE, la crise et le marché intérieur… par danielle Bleitrach

Le gouvernement chinois a dévoilé, lundi 20 octobre, les derniers chiffres sur sa croissance. Le mardi 21 octobre, la presse française titrait sur le fait que la Chine était à son tour atteinte par la crise. Se rapporter à la source des déclarations chinoises permettait de nuancer le diagnostic.

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L'état du monde : la pauvreté

La Banque mondiale fixe le seuil de pauvreté à 1,25 dollar par jour et par habitant. Ce qui on le reconnaîtra est trés bas. Donc si l'on considère ce seuil trés bas, toujours selon la Banque Mondiale, le nombre de pauvres dans le monde a été spectaculairement réduit de 1981 à 2005, puisqu'il est passé de 1,9 milliard à 1,4, et comme durant le même temps la population mondiale s'est accrue, la pauvreté a été réduite de moitié: de 52% à 26% de la population mondiale.

Mais regardons-y de plus près:

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LA DOUMA RUSSE DEMANDE A L'ONU L'ELIMINATION DU BLOCUS A CUBA

La Havane, 21 octobre 2008 (ACN) La première vice-présidente de la douma russe, Liubov Konstantinovna Sliska, a fait connaître l'appel de cet organe législatif à l'ONU pour réclamer la fin du blocus économique, commercial et financier des États-Unis contre Cuba. Silka a dénoncé devant la presse les plus de quarante cinq ans de sanctions appliquées à la plus grande des îles des Antilles. ACN

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Bolivie: entretien avec le président bolivien Evo Morales :"je Continue d'être un dirigeant syndical"

20-10-2008
Alors que la convocation à un référendum pour ratifier la Constitution approuvée par une ample majorité simple à l'Assemblée Constituante de l'année dernière,est à l'ordre du jour, Evo  Morales a déclaré  que le référendum  aurait lieu de toute manière.
L'opposition en Bolivie cherche, au niveau politique, à revenir aux temps de la colonie, et au niveau économique, à retourner au modèle néolibéral, dit le président. "Ni le gouvernement ni le peuple ne permettront une telle chose ", a déclaré le président Evo Morales dans le Palais Quemado, siège du gouvernement.

L'opposition, spécialement l'alliance de droite Pouvoir Démocratique et Social (Podemos), bloque au  Congrès l'approbation de la loi de convocation au référendum sur le projet de nouvelle Constitution Politique. Face à cela, Morales a prévenu que dans "le meilleur des cas" le dit projet sera mis en oeuvre de manière concertée avec l'opposition, qui n'est  qu'"un petit groupe", et en cas contraire "en utilisant notre majorité".

Il a été très critiqué par l'opposition et une bonne partie des médias du pays pour avoir pris la tête de la marche des mouvements sociaux regroupés dans la Coordination Nationale pour le Changement (Conalcam), qui le 13 octobre est partie de Caracollo vers La Paz pour exiger du Congrès l'approbation de la loi de convocation. Mais Morales ne se repent pas. "J'aurais voulu marcher toute la semaine",jette-t-il comme un défi.

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Jacques françois est content d'entendre parler russe à Cuba, et moi je vous dis le fond de ma pensée sur l'église orthodoxe.

Juste un petit commentaire. Quel bonheur d'entendre de nouveau parler russe à Cuba depuis quelque temps ! On se dit que les choses changent. D'abord, c'est une fort belle langue, d'une grande musicalité, et je me délecte à l'entendre, même si, à part quelques mots devenus universels, je n'y comprends goutte. Ensuite, il faut dire que j'ai toujours vécu au contact de Soviétiques, redevenus un beau jour des Russes, car, en plus des Cubains, il y a toujours eu une ou deux familles russes dans l'immeuble où je vis, et puis aussi, mais juste pour le folklore, des Nord-Coréens, des Mongols, des Libyens, des Turcs, toutes races interlopes, comme dirait Brassens. Maintenant que les temps ont changé, on a droit à des Espagnols, des Italiens, des Uruguayens… Oui, un vrai bonheur. Il était temps que la Russie sorte de ce qui semblait être une admiration vraiment un peu trop béate de l'Occident, qui le lui a fort mal rendu et en a aussi bien profité pour étendre ses marches vers elle. Il était temps qu'elle se réveille.

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RÉFLEXIONS DU COMPAÑERO FIDEL: L'Eglise orthodoxe russe

Elle est une force spirituelle. A des moments critiques de l'histoire russe, elle joua un  rôle important. Quand le pays dut lancer sa grande guerre patriotique après l'attaque traîtresse des nazis, Staline recourut à elle en soutien des ouvriers et des paysans que la Révolution d'octobre avait rendus maîtres des usines et de la terre.

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La crise et l'Amérique latine par Germán Ojeda

Source: rebelion.org
Traduit par Julien Michel, voici une excellente nouvelle. Un traducteur de l'espagnol se propose. Vous allez enfin échapper à mes redoutables traductions, enfin en partie, parce que traduire c'est aussi choisir et les traducteurs dans ce blog font aussi de la politique, sont de fait des rédacteurs, ils choisissent des textes, font des commentaires introductifs.Moi aussi, vous subirez donc mes traductions, mais corrigez moi sans problème, je n'ai aucune vanité pour mes traductions.  Donc merci Julien, et bienvenue dans ce travail collectif.

Germán Ojeda
Püblico

Il n'y a pas de mal qui n'apporte  du bien. Les conséquences du collapse du système financier international vont se sentir avec force dans l'économie réelle des pays latinoaméricains sous forme de chutes de l'activité, de l'investissement et de l'emploi, mais vont aussi mettre sur le devant de la scène les politiques néolibérales imposées par la force par les grandes institutions financières contrôlées par Washington –le FMI et la Banque Mondiale- qui ruinèrent ces pays au bénéfice des multinationales.

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On cause socialisme à Washington D.C.

Voici encore un excellent article du site dedefensa.org, je suis rarement totalement en accord avec les analyses de ce site, mais c'est un de ceux qui donnent le plus à réfléchir, le moins conformiste. Il nous montre des Etats-unis bien plus "avancés" que ce qu'on le croit, et sur ce point cela rejoint les analyses de Chomsky qui est persuadé que tout est fait pour vider les enjeux parce que la rébellion couve. Et ce faisant cela nous renseigne aussi sur ce qui se passe chez nous, sur la manière dont le politico-médiatique est à des kilomètres de ce qui bouge fondamentalement dans notre pays. Les forces de gauche, la direction communiste sont bien coupables face à l'histoire… Voyez notre pauvre petit blog, comme les pensées avancent vite quand on parle de l'essentiel. S'il y avait un véritable parti communiste imaginez ce réveil des consciences, cette organisation potentielle.
21 octobre 2008 —Il faut prêter toute notre attention à ce qui se passe aux USA. Il faut se convaincre que, de moins en moins, nos certitudes à propos de ce pays et du système qui le tient ont valeur de principes intangibles.

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Demain le docteur folamour…

Il y a quelque chose de totalement incompréhensible pour un esprit doté d'un minimum de rationalité dans les élections nord-américaines. Comme il n'y aucune raison de penser que l'étasunien moyen est plus cinglé que le reste de l'humanité, il faut envisager de revoir le système de sélection des candidats. Nous ne parlerons pas du calamiteux G.W.Bush, ni même de l'extraordinaire Sarah palin, la co-listère de Mac Cain, mais voyons d'abord l'exploit  de Joseph Biden, le co-listier d'Obama, qui a sorti une bourde énorme: il a mis en garde lundi contre une crise internationale générée par les ennemis de Barack Obama, dont la Russie. Voilà qui nous promet du plaisir étant donné que Joseph Biden est celui qui est chargé de corriger l'inexpérience d'obama en matière de relations internationales.

Les Russes en sont restés stupéfaits, surtout qu'au même moment Mac Cain a adressé une lettre à la représentation permanente russe auprès de l'ONU avec une demande de soutien financier à sa campagne électorale, lit-on lundi dans un communiqué de presse de la représentation russe. Notez que le dit Mac cain ne cesse de vitupérer contre les Russes en proposant de les exclure des institutions internationales.

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Qu'est-ce que la structure de refinancement des activités de crédit ? par danielle bleitrach

1-LA MORALISATION-ETATISATION-REGULATION DU SECTEUR BANCAIRE

« Eux », ils donnent dans la simplicité, ainsi par un arrêté du 20 octobre 2008 portant agrément des statuts de la société de refinancement des activités des établissements de crédit, nous voyons se dessiner l'architecture de leur « socialisation » des pertes (1).
La structure de refinancement n'est pas une nationalisation, elle sera détenue à 66% par les banques et à 34% par l'Etat qui bénéficie d'une minorité de blocage et d'un droit de veto. Des représentants de l'Etat et du parlement y seront nommés, nul doute qu'ils qu'ils seront triés sur le volet.

« Ils » ont très vite mis en place l'institution qui doit permettre aux banques d'accéder aux liquidités. Il suffit de voir les personnalités agrées pour en comprendre le fonctionnement (2).

L'Etat s'est engagé à souscrire d'ici fin 2008 à des titres de dette subordonnée émis par les banques concernées - Crédit agricole, Société générale, BNP Paribas, Crédit mutuel, Caisses d'épargne, Banques populaires - à un taux d'intérêt supérieur de 400 points de base au taux utilisé pour des prêts sans risque.

Et si les tensions persistent, l'Etat est prêt à souscrire à une nouvelle tranche d'un montant équivalent en 2009.

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