La Presse capitaliste est "libre". Vous y croyez ?

La grande presse capitaliste serait "libre", "neutre" "démocratique" et "indépendante". Elle n' est pas censurée, nous dit-on... En réalité, nous payons pour obtenir des scoops, des informations manipulées, destinés à fabriquer notre opinion. Elle vit principalement de la publicité reçue des grosses sociétés multinationales.

mardi, juillet 03, 2012

Communiqué du Collectif Communiste Polex

Sent: Saturday, May 12, 2012 4:29 PM
Subject: Communiqué du Collectif Communiste Polex
Communiqué du Collectif Communiste Polex

La lutte est la seule issue


Nous ne regretterons pas l'éviction de Sarkozy et son équipe : ils portent la lourde responsabilité d'avoir fait de la France le plus agressif des pays impérialistes occidentaux, d'avoir été les plus fermes soutiens de l'Europe des banquiers et des spéculateurs, du chômage, de l'austérité et de la régression sociale, les complices de la destruction des industries françaises en favorisant les délocalisations, et ils ont cultivé depuis cinq ans la xénophobie et les idées fascisantes.

Mais notre devoir de militants lucides est d'ôter toute illusion sur le nouveau Président socialiste et ses soutiens, notamment dans le domaine international. Même s'ils ont été prudents sur le sujet, nous savons que François Hollande et le Parti socialiste non seulement sont fermement attachés aux règles du grand marché mondial capitaliste, mais qu'ils ont soutenu depuis cinq ans toute les guerres impérialistes menées par la France (en Afghanistan, en Libye), qu'ils ont affirmé leur attachement à l'OTAN et à la politique belliciste israélienne, à l'Europe supranationale et ses diktats d'austérité budgétaire, à l'OMC et à la « libre circulation » des capitaux. Nous ne devons rien espérer de positif des nouvelles autorités politiques françaises, sauf si le peuple français les y contraint.

Notre objectif dans la période qui vient, y compris dans la campagne électorale qui continue, doit être de convaincre les Français encore majoritairement sous l'emprise de la propagande « européenne ». Il n'y aura pas de progrès sociaux en France sans une politique totalement nouvelle sur le plan international :

1)    La sortie de l'OTAN et la fin des ingérences militaires et économiques en Afrique, Syrie, Iran, etc.

2)    La dénonciation des traités européens et la restauration de la souveraineté nationale et populaire en matière monétaire, économique, douanière.

3)    L'appropriation par les nationalisations des grands moyens de production et d'échange (banques, eau, énergie, services publics) aujourd'hui livrés aux financiers et spéculateurs.

Cela seul permettra de stopper la désindustrialisation et de lutter contre le chômage et l'inégalité sociale. Un mouvement populaire fort sur ces objectifs peut l'imposer quel que soit le gouvernement. Il nous reste à le créer, sur la base d'un rassemblement de toutes les sensibilités politiques et syndicales attachées à ces orientations.


Collectif Communiste Polex
Paris, le 12 mai 2012




Déclaration de 15 partis communistes européens appelant à une opposition maximale aux Traités européens, dont celui sur le Mécanisme européen de stabilité (MES)

From: Democrite
Sent: Saturday, May 12, 2012 10:58 PM
Subject: TR: Déclaration de 15 partis communistes européens appelant à une opposition maximale aux Traités européens, dont celui sur le Mécanisme européen de stabilité (MES)



Que l'Allemagne règle les 1.500 milliards d'euros 
de dédommagements de guerre
quelle doit à la Grèce!!!


Samedi 12 mai 2012 6 12 /05 /Mai /2012 10:03

http://canempechepasnicolas.over-blog.com/

Samedi 12 mai 2012
L'Union européenne et les classes dirigeantes des Etats-membres sont décidés à faire payer le prix fort au peuple pour la crise de plus en plus profonde que rencontre le système.
Nous, partis communistes et ouvriers des Etats-membres de l'Union européenne, appelons les travailleurs de toute l'Europe à résister et à s'opposer à l'adoption du Traité sur la stabilité, de la coordination et de gouvernance dans l'Union économique et du traité révisé sur le Mécanisme européen de stabilité (MES).
Les deux traités instaureraient dans les Etats-membres de la « zone euro », et en réalité dans tous les autres pays signant ces accords, l'austérité économique à perpétuité, avec des coupes de plus en plus importantes dans les dépenses publiques, des augmentations des impôts indirects, des baisses de salaire, la poursuite de la libération des marchés et de la privatisation des entreprises et des services publics, des ressources nationales fondamentales.
Il s'agit d'une stratégie visant à créer une Europe des bas salaires, avec des dépenses publiques réduites au minimum, une pauvreté massive et des travailleurs privés de l'essentiel de leurs droits. Ces traités visent à faire de ces mesures un horizon indépassable de l'UE, sur lequel il serait impossible de revenir en arrière.
L'impact de ces traités ne se réduira pas aux Etats-membres de la zone Euro. Il offrira un point d'appui pour de nouvelles attaques contre les droits des travailleurs et leurs conditions de travail dans l'ensemble de l'UE. Les classes dirigeantes ont déclaré une guerre ouverte contre les travailleurs dans le cadre d'une offensive généralisée.
Ces traités sont pensés comme étant un moyen de neutraliser la capacité des formations ouvrières à l'échelle nationale à influer ou à changer les politiques sociales et économiques nationales. Dans la lignée des traités précédents, ils bloquent pour la classe ouvrière toute perspective de se défendre par ses propres moyens ou d'avancer une alternative de progrès social, une alternative socialiste.
Ils instaureront l'austérité perpétuelle par une ingérence extérieure permanente des institutions de l'UE dans les affaires des Etats-membres, pour ce qui est de leur politique économique et sociale, dans les intérêts du capitalisme monopoliste.
Dans cette perspective, ils peuvent compter sur la collaboration active de la classe dirigeante et de leurs représentants politiques, dans chaque pays. Ces traités iront plus loin dans la négation et la remise en cause des droits nationaux et souverains.
Toute politique menée par les classes dirigeantes, à travers l'Europe, ne visera inévitablement qu'à faire payer au peuple la crise du capitalisme. Défendre les intérêts de la classe ouvrière ne pourra passer que par l'affrontement et la rupture avec ce système destructeur.
Nous, partis communistes et ouvriers, apprécions à sa juste valeur et saluons la réponse de masse apportée par les travailleurs et les autres couches sociales touchés par ces mesures et par les politiques du grand capital, en Grèce, en Irlande, au Portugal, en Espagne et en Italie et appelons les travailleurs et leurs syndicats, les organisations populaires de masse, à résister à ces attaques réitérées, à se mobiliser et à affirmer une réponse de classe à la crise du capitalisme monopoliste d'État.
Dans les batailles immédiates que nous menons actuellement, nos partis porteront la vision du Socialisme comme réponse à la crise du système capitaliste.
Partis signataires :

Nouveau Parti communiste des Pays-Bas
Parti du travail de Belgique
Parti communiste de Grande-Bretagne
Parti communiste portugais
Parti communiste de Finlande
Parti communiste au Danemark
Parti communiste du Luxembourg
Parti communiste d'Irlande
Parti communiste ouvrier hongrois
Parti communiste de Grèce
Parti des communistes Italiens
Parti communiste de Malte
Parti communiste de Pologne
Parti communiste d'Espagne
Parti communiste de Suède