Que veut l'Occident au Myanmar
Sujet: | Fw: Que veut l'Occident au Myanmar? |
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Date: | Wed, 28 May 2008 22:51:55 +0200 |
Répondre à :: | melusine mailto:melusine@nerim.net |
Que veut l’Occident au Myanmar? Par Brigitte Queck
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Le 28 mai 2008 | |
L’image du Myanmar doit être corrigée Les principales matières premières sont le pétrole (plus d’un million de tonnes), l’étain, le zinc, le plomb, le tungstène, l’argent et le minerai de fer. Environ la moitié des extractions se fait grâce à la force hydraulique. Plus de 50% des entreprises industrielles sont des moulins à riz. D’autres secteurs industriels sont le bois (scieries et fabrication du bois de construction), le sucre, le ciment, les textiles, les camions, l’électronique, l’alimentation, les huiles végétales, le tabac et les cigarettes. L’artisanat d’art, c’est-à-dire la sculpture sur bois et sur ivoire, est très développé.
On a prétendu que la junte avait très mal géré la catastrophe, qu’elle avait échoué politiquement, qu’elle avait d’abord refusé l’aide internationale pour lui opposer ensuite des quantités d’obstacles bureaucratiques. Tout cela parce que le gouvernement ne veut pas laisser entrer des équipes humanitaires sans les contrôler. Or aucun pays au monde, et surtout pas l’Amérique, ne laisse entrer des équipes, quelles qu’elles soient. Après tout, il pourrait s’agir de terroristes, de militaires ou d’agents de services de renseignements qui préparent une occupation ou des attentats. Ce qui est particulièrement suspect, c’est la demande des Etats-Unis d’envoyer des troupes depuis la Thaïlande. Ils subordonnent directement leur aide «désintéressée» à la condition de pouvoir faire entrer leurs forces armées dans le pays. Les nombreux autres moyens d’aide ne les intéressent absolument pas s’ils ne sont pas liés à la possibilité d’exercer une influence politique. A ce propos, nous nous souvenons fort bien d’une manifestation organisée au printemps 2007 à Berlin par la Fondation Adenauer qui a réuni des opposants au régime cubain venus du monde entier pour débattre du renversement du «régime Castro». «Profiter d’importantes catastrophes naturelles pour provoquer un changement de régime» Dès le premier jour, un participant a fait une déclaration digne d’être signalée: Le régime est si bien en selle qu’il faudrait peut-être «profiter d’importantes catastrophes naturelles pour provoquer un changement de régime». Qui connaît en Allemagne le HAARP (High Frequency Active Auroral Research – Recherches dans le domaine des hautes fréquences appliquées aux aurores boréales) appelé également «arme climatique»? Pourtant, dès les années 1970, la 31e Assemblée générale des Nations Unies avait abordé la question et s’était déclarée favorable à l’interdiction de la «guerre climatique». Le HAARP est constitué de 180 antennes situées en Alaska dont les ondes à hautes fréquences bombardent l’ionosphère et peuvent être dirigées à la façon d’un miroir parabolique vers n’importe quel endroit de la Terre. Un article de la Berliner Zeitung du 3 février 1977 intitulé «Des guerres avec tremblements de terre et cyclones?» fait remarquer que le danger résulte du fait que, théoriquement – et aussi déjà en partie pratiquement – il est possible de libérer assez facilement d’énormes quantités d’énergie. L’ampleur de ces catastrophes naturelles déclenchées artificiellement est pour ainsi dire inimaginable. Ainsi, un cyclone tropical libère chaque jour une quantité d’énergie 400 fois plus puissante que la bombe d’Hiroshima. L’énergie de forts tremblements de terre est comparable à celle de quelques mégatonnes de TNT, explosif très puissant. Les militaires américains ont intégré ces faits dans leurs réflexions. Dès 1952, ils déclaraient: «La bombe atomique est actuellement le plus puissant instrument de destruction de la vie. La maîtrise du climat pourrait le devenir.» […] Le grand danger pour l’humanité représenté par l’utilisation abusive de la maîtrise du climat a été démontré par des opérations secrètes des Américains pendant la guerre du Vietnam. Elles ont provoqué par la suite dans les territoires libérés des inondations et des tempêtes de feu destructrices. A ce propos, Rosalie Bertell écrit dans son dernier livre «Planet Earth – the Latest Weapon of War» que l’arme HAARP sera totalement achevée en 2004. Une aide de plusieurs milliards de dollars en provenance du Laos, du Viêt-nam, de la Thaïlande, de la Chine, de l’Indonésie et de l’Iran C’est pourquoi les forces de paix et les personnes réalistes du monde entier devraient insister pour que l’Assemblée générale des Nations Unies soit saisie de la question de l’utilisation très probable de cette arme par les Etats-Unis et non pas, comme le demande la Chancelière fédérale Merkel, de celle des prétendus obstacles opposés à l’aide humanitaire par le gouvernement du Myanmar.A propos de cette aide, il est intéressant de constater que les médias occidentaux n’ont pas dit un mot de l’aide de plusieurs milliards de dollars en biens humanitaires apportée par le Laos, le Viêt-nam, la Thaïlande, la Chine, l’Indonésie et l’Iran. Comme si seules les puissances occidentales étaient en mesure d’apporter une «véritable» assistance au Myanmar. Le devoir des pays de s’entraider lors de catastrophes est inscrit dans plusieurs conventions internationales, mais des conventions internationales, par exemple, ne peuvent aucunement annuler le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des pays inscrit dans la Charte des Nations Unies (chapitre premier, article 2, alinéa 7). D’ailleurs, les Etats-Unis ont eux-mêmes interdit à d’autres pays (p. ex. à Cuba) d’apporter de l’aide, bien que celle-ci n’ait pas été de nature militaire, lorsque la Nouvelle-Orléans a été inondée à la suite du passage de l’ouragan Katrina, il y a quelques années. (Que l’on considère la proximité de Cuba et de la Nouvelle-Orléans!) A l’époque, le gouvernement des Etats-Unis laissa surtout les couches les plus pauvres de la population noire une semaine sans eau ni nourriture. Quand on considère l’objectif politique de l’arme climatique HAARP, on comprend pourquoi l’armée américaine n’a pas pu ou n’a pas été autorisée à apporter une aide d’urgence à la Nouvelle-Orléans alors qu’elle l’impose quasiment à des Etats frappés par des typhons et des inondations, Etats qui lui sont pourtant hostiles. Un certain nombre de données concernant le Myanmar proviennent d’une conférence faite récemment à la Karl-Liebknecht-Haus par Mme Esche, docteur ès lettres et épouse d’un ambassadeur de RDA au Myanmar, qui y a vécu 20 ans en tant que professeur de langue et littérature allemandes. Aujourd’hui encore, elle y passe six mois par année. Traduction Horizons et débats. Hans-J. Falkenhagen, économiste et traducteur. Brigitte Queck, spécialiste de politique étrangère. | |
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