Autant savoir: Nicolas et ses bons amis: leurs portraits ...
Autant savoir qui ils sont: Nicolas et ses bons amis: leurs portraits ...
RoRo
From: <Xarlo@aol.com>
Sent: Monday, September 28, 2009 4:15 PM
To: <Xarlo@aol.com>
Subject: Vous allez le haïr... j'en serais désolé... ouais, bon !!
L'homme de la CIA à l'Elysée; j'ai l'impression que la personne est aussi
méprisable que le politicien...
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La fabrication de Nicolas Sarkozy
Ce décor étant planté, revenons-en à notre personnage principal, Nicolas
Sarkozy. Né en 1955, il est le fils d'un noble catholique hongrois, Pal
Sarkösy de Nagy-Bocsa, réfugié en France après avoir fuit l'Armée rouge, et d'
Andrée Mallah, une roturière juive originaire de Thessalonique. Après avoir
eu trois enfants (Guillaume, Nicolas et François), le couple divorce. Pal
Sarkosy de Nagy-Bocsa se remarie avec une aristocrate, Christine de Ganay,
dont il aura deux enfants (Pierre-Olivier et Caroline). Nicolas ne sera pas
élevé par ses seuls parents, mais balloté dans cette famille recomposée.
Sa mère est devenue la secrétaire d'Achille Peretti. Après avoir co-fondé
le SAC, le garde du corps de De Gaulle avait poursuivi une brillante
carrière politique. Il avait été élu député et maire de Neuilly-sur-Seine, la
plus riche banlieue résidentielle de la capitale, puis président de l'Assemblée
nationale.
Malheureusement, en 1972, Achille Peretti est gravement mis en cause. Aux
États-Unis, le magazine Time révèle l'existence d'une organisation
criminelle secrète « l'Union corse » qui contrôlerait une grande partie du trafic
de stupéfiants entre l'Europe et l'Amérique, la fameuse « French connexion
» qu'Hollywwod devait porter à l'écran. S'appuyant sur des auditions
parlementaires et sur ses propres investigations, Time cite le nom d'un chef
mafieux, Jean Venturi, arrêté quelques années plus tôt au Canada, et qui n'est
autre que le délégué commercial de Charles Pasqua pour la société d'alcool
Ricard. On évoque le nom de plusieurs familles qui dirigeraient « l'Union
corse », dont les Peretti. Achille nie, mais doit renoncer à la présidence
de l'Assemblée nationale et échappe même à un « suicide ».
En 1977, Pal Sarkozy se sépare de sa seconde épouse, Christine de Ganay,
laquelle se lie alors avec le n°2 de l'administration centrale du
département d'État des États-Unis. Elle l'épouse et s'installe avec lui en Amérique.
Le monde étant petit, c'est bien connu, son mari n'est autre que Frank
Wisner Jr., fils du précédent. Les fonctions de Junior à la CIA ne sont pas
connues, mais il clair qu'il y joue un rôle important. Nicolas, qui reste
proche de sa belle-mère, de son demi-frère et de sa demi-sœur, commence à se
tourner vers les États-Unis où il « bénéficie » des programmes de formation
du département d'État.
À la même période, Nicolas Sarkozy adhère au parti gaulliste. Il y
fréquente d'autant plus rapidement Charles Pasqua que celui-ci n'est pas
seulement un leader national, mais aussi le responsable de la section
départementale des Hauts-de-Seine.
En 1982, Nicolas Sarkozy, ayant terminé ses études de droit et s'étant
inscrit au barreau, épouse la nièce d'Achille Peretti. Son témoin de mariage
est Charles Pasqua. En tant qu'avocat, Me Sarkozy défend les intérêts des
amis corses de ses mentors. Il acquiert une propriété sur l'île de beauté, à
Vico, et imagine de corsiser son nom en remplaçant le « y » par un « i » :
Sarkozi.
L'année suivante, il est élu maire de Neuilly-sur-Seine en remplacement de
son bel-oncle, Achille Peretti, terrassé par une crise cardiaque.
Cependant, Nicolas ne tarde pas à trahir sa femme et, dès 1984, il
poursuit une liaison cachée avec Cécilia, l'épouse du plus célèbre animateur de
télévision français de l'époque, Jacques Martin, dont il a fait la
connaissance en célébrant leur mariage en qualité de maire de Neuilly. Cette double
vie dure cinq ans, avant que les amants ne quittent leurs conjoints
respectifs pour construire un nouveau foyer.
Nicolas est le témoin de mariage, en 1992, de la fille de Jacques Chirac,
Claude, avec un éditorialiste du Figaro. Il ne peut s'empêcher de séduire
Claude et de mener une brève relation avec elle, tandis qu'il vit
officiellement avec Cécilia. Le mari trompé se suicide en absorbant des drogues. La
rupture est brutale et sans retour entre les Chirac et Nicolas Sarkozy.
En 1993, la gauche perd les élections législatives. Le président François
Mitterrand refuse de démissionner et entre en cohabitation avec un Premier
ministre de droite. Jacques Chirac, qui ambitionne la présidence et pense
alors former avec Edouard Balladur un tandem comparable à celui de De Gaulle
et Pompidou, refuse d'être à nouveau Premier ministre et laisse la place à
son « ami de trente ans », Edouard Balladur. Malgré son passé sulfureux,
Charles Pasqua devient ministre de l'Intérieur. S'il conserve la haute main
sur la marijuana marocaine, il profite de sa situation pour légaliser ses
autres activités en prenant le contrôle des casinos, jeux et courses en
Afrique francophone. Il tisse aussi des liens en Arabie saoudite et en Israël
et devient officier d'honneur du Mossad. Nicolas Sarkozy, quant à lui, est
ministre du Budget et porte-parole du gouvernement.
À Washington, Frank Wisner Jr. a pris la succession de Paul Wolfowitz
comme responsable de la planification politique au département de la Défense.
Personne ne remarque les liens qui l'unissent au porte-parole du
gouvernement français.
C'est alors que reprend au sein du parti gaulliste la tension que l'on
avait connu trente ans plus tôt entre les gaullistes historiques et la droite
financière, incarnée par Balladur. La nouveauté, c'est que Charles Pasqua
et avec lui le jeune Nicolas Sarkozy trahissent Jacques Chirac pour se
rapprocher du courant Rothschild. Tout dérape. Le conflit atteindra son apogée
en 1995 lorsque Édouard Balladur se présentera contre son ex-ami Jacques
Chirac à l'élection présidentielle, et sera battu. Surtout, suivant les
instructions de Londres et de Washington, le gouvernement Balladur ouvre les
négociations d'adhésion à l'Union européenne et à l'OTAN des États d'Europe
centrale et orientale, affranchis de la tutelle soviétique.
Rien ne va plus dans le parti gaulliste où les amis d'hier sont près de s'
entre-tuer. Pour financer sa campagne électorale, Edouard Balladur tente
de faire main basse sur la caisse noire du parti gaulliste, cachée dans la
double comptabilité du pétrolier Elf. À peine le vieux Étienne Léandri mort,
les juges perquisitionnent la société et ses dirigeants sont incarcérés.
Mais Balladur, Pasqua et Sarkozy ne parviendront jamais à récupérer le magot.
La traversée du désert
Tout au long de son premier mandat, Jacques Chirac tient Nicolas Sarkozy à
distance. L'homme se fait discret durant cette longue traversée du désert.
Discrètement, il continue à nouer des relations dans les cercles
financiers.
En 1996, Nicolas Sarkozy ayant enfin réussi à clore une procédure de
divorce qui n'en finissait pas se marie avec Cécilia. Ils ont pour témoins les
deux milliardaires Martin Bouygues et Bernard Arnaud (l'homme le plus riche
du pays).
Dernier acte
Bien avant la crise irakienne, Frank Wisner Jr. et ses collègues de la CIA
planifient la destruction du courant gaulliste et la montée en puissance
de Nicolas Sarkozy. Ils agissent en trois temps : d'abord l'élimination de
la direction du parti gaulliste et la prise de contrôle de cet appareil,
puis l'élimination du principal rival de droite et l'investiture du parti
gaulliste à l'élection présidentielle, enfin l'élimination de tout
challenger sérieux à gauche de manière à être certain d'emporter l'élection
présidentielle.
Pendant des années, les médias sont tenus en haleine par les révélations
posthumes d'un promoteur immobilier. Avant de décéder d'une grave maladie,
il a enregistré pour une raison jamais élucidée une confession en vidéo.
Pour une raison encore plus obscure, la « cassette » échoue dans les mains d'
un hiérarque du Parti socialiste, Dominique Strauss-Khan, qui la fait
parvenir indirectement à la presse.
Si les aveux du promoteur ne débouchent sur aucune sanction judiciaire,
ils ouvrent une boîte de Pandore. La principale victime des affaires
successives sera le Premier ministre Alain Juppé. Pour protéger Chirac, il assume
seul toutes les infractions pénales. La mise à l'écart de Juppé laisse la
voie libre à Nicolas Sarkozy pour prendre la direction du parti gaulliste.
Sarkozy exploite alors sa position pour contraindre Jacques Chirac à le
reprendre au gouvernement, malgré leur haine réciproque. Il sera en
définitive, ministre de l'Intérieur. Erreur ! À ce poste, il contrôle les préfets et
de le renseignement intérieur qu'il utilise pour noyauter les grandes
administrations.
Il s'occupe aussi des affaires corses. Le préfet Claude Érignac a été
assassiné. Bien qu'il n'ait pas été revendiqué, le meurtre a immédiatement été
interprété comme un défi lancé par les indépendantistes à la République.
Après une longue traque, la police parvient à arrêter un suspect en fuite,
Yvan Colonna, fils d'un député socialiste. Faisant fi de la présomption d'
innocence, Nicolas Sarkozy annonce cette interpellation en accusant le
suspect d'être l'assassin. C'est que la nouvelle est trop belle à deux jours du
référendum que le ministre de l'Intérieur organise en Corse pour modifier
le statut de l'île. Quoi qu'il en soit, les électeurs rejettent le projet
Sarkozy qui, selon certains, favorise les intérêts mafieux.
Bien qu'Yvan Colonna ait ultérieurement été reconnu coupable, il a
toujours clamé son innocence et aucune preuve matérielle n'a été trouvée contre
lui. Étrangement, l'homme s'est muré dans le silence, préférant être
condamné que de révéler ce qu'il sait.
Nous révélons ici que le préfet Érignac n'a pas été tué par des
nationalistes, mais abattu par un tueur à gage, immédiatement exfiltré vers l'Angola
où il a été engagé à la sécurité du groupe Elf. Le mobile du crime était
précisément lié aux fonctions antérieures d'Érignac, responsable des réseaux
africains de Charles Pasqua au ministère de la Coopération. Quand à Yvan
Colonna, c'est un ami personnel de Nicolas Sarkozy depuis des décennies et
leurs enfants se sont fréquentés.
Une nouvelle affaire éclate : de faux listings circulent qui accusent
mensongèrement plusieurs personnalités de cacher des comptes bancaires au
Luxembourg, chez Clearstream. Parmi les personnalités diffamées : Nicolas
Sarkozy. Il porte plainte et sous-entend que son rival de droite à l'élection
présidentielle, le Premier ministre Dominique de Villepin, a organisé cette
machination. Il ne cache pas son intention de le faire jeter en prison.
En réalité, les faux listings ont été mis en circulation par des membres
de la Fondation franco-américaine [5], dont John Negroponte était président
et dont Frank Wisner Jr. est administrateur. Ce que les juges ignorent et
que nous révélons ici, c'est que les listings ont été fabriqués à Londres
par une officine commune de la CIA et du MI6, Hakluyt & Co, dont Frank Wisner
Jr. est également administrateur.
Villepin se défend de ce dont on l'accuse, mais il est mis en examen,
assigné à résidence et, de facto, écarté provisoirement de la vie politique. La
voie est libre à droite pour Nicolas Sarkozy.
Reste à neutraliser les candidatures d'opposition. Les cotisations d'
adhésion au parti socialistes sont réduites à un niveau symbolique pour attirer
de nouveaux militants. Soudainement des milliers de jeunes prennent leur
carte. Parmi eux, au moins dix mille nouveaux adhérents sont en réalité des
militants du Parti trotskiste « lambertiste » (du nom de son fondateur
Pierre Lambert). Cette petite formation d'extrême gauche s'est historiquement
mise au service de la CIA contre les communistes staliniens durant la
Guerre froide (Elle est l'équivalent du SD/USA de Max Shatchman, qui a formé les
néoconservateurs aux USA [6]). Ce n'est pas la première fois que les «
lambertistes » infiltrent le Parti socialiste. Ils y ont notamment placé deux
célèbres agents de la CIA : Lionel Jospin (qui est devenu Premier ministre)
et Jean-Christophe Cambadélis, le principal conseiller de Dominique
Strauss-Kahn [7].
Des primaires sont organisées au sein du Parti socialiste pour désigner
son candidat à l'élection présidentielle. Deux personnalités sont en
concurrence : Laurent Fabius et Ségolène Royal. Seul le premier représente un
danger pour Sarkozy. Dominique Strauss-Kahn entre dans la course avec pour
mission d'éliminer Fabius au dernier moment. Ce qu'il sera en mesure de faire
grâce aux votes des militants « lambertistes » infiltrés, qui portent leur
suffrages non pas sur son nom, mais sur celui de Royal.
L'opération est possible parce que Strauss-Kahn est depuis longtemps sur
le payroll des États-Unis. Les Français ignorent qu'il donne des cours à
Stanford, où il a été embauché par le prévot de l'université, Condoleezza Rice
[8].
Dès sa prise de fonction, Nicolas Sarkozy et Condoleezza Rice remercieront
Strauss-Kahn en le faisant élire à la direction du Fonds monétaire
international.
Premiers jours à l'Élysée
Le soir du second tour de l'élection présidentielle, lorsque les instituts
de sondages annoncent sa victoire probable, Nicolas Sarkozy prononce un
bref discours à la nation depuis son QG de campagne. Puis, contrairement à
tous les usages, il ne va pas faire la fête avec les militants de son parti,
mais il se rend au Fouquet's. La célèbre brasserie des Champs-Élysées, qui
était jadis le rendez-vous de « l'Union corse » est aujourd'hui la
propriété du casinotier Dominique Desseigne. Il a été mis à disposition du
président élu pour y recevoir ses amis et les principaux donateurs de sa campagne.
Une centaine d'invités s'y bousculent, les hommes les plus riches de
France y côtoient les patrons de casinos.
Puis le président élu s'offre quelques jours de repos bien mérités.
Conduit en Falcon-900 privé à Malte, il s'y repose sur le Paloma, le yacht de 65
mètres de son ami Vincent Bolloré, un milliardaire formé à la Banque
Rothschild.
Enfin, Nicolas Sarkozy est investi président de la République française.
Le premier décret qu'il signe n'est pas pour proclamer une amnistie, mais
pour autoriser les casinos de ses amis Desseigne et Partouche à multiplier
les machines à sous.
Il forme son équipe de travail et son gouvernement. Sans surprise, on y
retrouve un bien trouble propriétaire de casinos (le ministre de la Jeunesse
et des Sports) et le lobbyiste des casinos de l'ami Desseigne (qui devient
porte-parole du parti « gaulliste »).
Nicolas Sarkozy s'appuie avant tout sur quatre hommes :
Claude Guéant, secrétaire général du palais de l'Élysée. C'est l'ancien
bras droit de Charles Pasqua.
François Pérol, secrétaire général adjoint de l'Élysée. C'est un
associé-gérant de la Banque Rothschild.
Jean-David Lévitte, conseiller diplomatique. Fils de l'ancien directeur de
l'Agence juive. Ambassadeur de France à l'ONU, il fut relevé de ses
fonctions par Chirac qui le jugeait trop proche de George Bush.
Alain Bauer, l'homme de l'ombre. Son nom n'apparaît pas dans les
annuaires. Il est chargé des services de renseignement. Ancien Grand-Maître du
Grand Orient de France (la principale obédience maçonnique française) et ancien
n°2 de la National Security Agency états-unienne en Europe [9].
Frank Wisner Jr., qui a été nommé entre temps envoyé spécial du président
Bush pour l'indépendance du Kosovo, insiste pour que Bernard Kouchner soit
nommé ministre des Affaires étrangères avec une double mission prioritaire
: l'indépendance du Kosovo et la liquidation de la politique arabe de la
France.
Kouchner a débuté sa carrière en participant à la création d'une ONG
humanitaire. Grâce aux financements de la National Endowment for Democracy, il a
participé aux opérations de Zbigniew Brzezinski en Afghanistan, aux côtés d
'Oussama Ben Laden et des frères Karzaï contre les Soviétiques. On le
retrouve dans les années 90 auprès d'Alija Izetbegoviç en Bosnie-Herzégovine.
De 1999 à 2001, il a été Haut représentant de l'ONU au Kosovo.
Sous le contrôle de Wali, le frère cadet du président Hamid Karzaï, l'
Afghanistan est devenu le premier producteur mondial de pavot. Le suc est
transformé sur place en héroïne et transporté par l'US Air Force à Camp
Bondsteed (Kosovo). Là, la drogue est prise en charge par les hommes d'Haçim Thaçi
qui l'écoulent principalement en Europe et accessoirement aux États-Unis
[10]. Les bénéfices sont utilisés pour financer les opérations illégales de
la CIA.
Karzaï et Thaçi sont des amis personnels de longue date de Bernard
Kouchner, qui certainement ignore leurs activités criminelles malgré les rapports
internationaux qui y ont été consacrés.
Pour complèter son gouvernement, Nicolas Sarkozy nomme Christine Lagarde,
ministre de l'Économie et des Finances. Elle a fait toute sa carrière aux
États-Unis où elle a dirigé le prestigieux cabinet de juristes Baker &
McKenzie. Au sein du Center for International & Strategic Studies de Dick
Cheney, elle a co-présidé avec Zbigniew Brzezinski un groupe de travail qui a
supervisé les privatisations en Pologne. Elle a organisé un intense lobbying
pour le compte de Lockheed Martin contre les l'avionneur français Dassault
[11].
Nouvelle escapade durant l'été. Nicolas, Cécilia, leur maîtresse commune
et leurs enfants se font offrir des vacances états-uniennes à Wolfenboroo,
non loin de la propriété du président Bush. La facture, cette fois, est
payée par Robert F. Agostinelli, un banquier d'affaires italo-new-yorkais,
sioniste et néo-conservateur pur sucre qui s'exprime dans Commentary, la revue
de l'American Jewish Committee.
La réussite de Nicolas rejaillit sur son demi-frère Pierre-Olivier. Sous
le nom américanisé « d'Oliver », il est nommé par Frank Carlucci (qui fut le
n°2 de la CIA après avoir été recruté par Frank Wisner Sr.) [12] directeur
d'un nouveau fonds de placement du Carlyle Group (la société commune de
gestion de portefeuille des Bush et des Ben Laden) [13]. Sans qualité
personnelle particulière, il est devenu le 5e noueur de deals dans le monde et
gère les principaux avoirs des fonds souverains du Koweit et de Singapour.
La cote de popularité du président est en chute libre dans les sondages. L'
un de ses conseillers en communication, Jacques Séguéla, préconise de
détourner l'attention du public avec de nouvelles « people stories ». L'
annonce du divorce avec Cécilia est publiée par Libération, le journal de son ami
Edouard de Rothschild, pour couvrir les slogans des manifestants un jour
de grève générale. Plus fort encore, le communiquant organise une rencontre
avec l'artiste et ex-mannequin, Carla Bruni. Quelques jours plus tard, sa
liaison avec le président est officialisée et le battage médiatique couvre à
nouveau les critiques politiques. Quelques semaines encore et c'est le
troisième mariage de Nicolas. Cette fois, il choisit comme témoins Mathilde
Agostinelli (l'épouse de Robert) et Nicolas Bazire, ancien directeur de
cabinet d'Edouard Balladur devenu associé-gérant chez Rothschild.
Quand les Français auront-ils des yeux pour voir à qui ils ont affaire ?
Thierry Meyssan
[1] « Quand le stay-behind portait De Gaulle au pouvoir », par Thierry
Meyssan, Réseau Voltaire, 27 août 2001
[2] « Quand le stay-behind voulait remplacer De Gaulle », par Thierry
Meyssan, Réseau Voltaire, 10 septembre 2001
[3] L'Énigme Pasqua, par Thierry Meyssan, Golias ed, 2000.
[4] Les requins. Un réseau au cœur des affaires, par Julien Caumer,
Flammarion, 1999.
[5] « Un relais des États-Unis en France : la French American Foundation
», par Pierre Hillard, Réseau Voltaire, 19 avril 2007.
[6] « Les New York Intellectuals et l'invention du néo-conservatisme »,
par Denis Boneau, Réseau Voltaire, 26 novembre 2004.
[7] Le responsable US du renseignement, Irving Brown en personne, a
revendiqué avoir lui-même recruté et formé MM. Jospin et Cambadélis pour lutter
contre les staliniens alors qu'ils militaient chez les lambertistes pour,
cf. Éminences grises, Roger Faligot et Rémi Kauffer, Fayard, 1992 ; « The
Origin of CIA Financing of AFL Programs » in Covert Action Quaterly, n° 76,
1999. Il importe d'éviter une interprétation anachronique : leur engagement
au service des USA est celui d'atlantistes durant la Guerre froide. Au-delà,
il les conduira, par exemple, en 1999, à jouer un rôle central dans l'
engagement de Paris au sein de l'OTAN pour bombarder Belgrade, pourtant allié
traditionnel de la France. De même, il importe d'éviter les fausses
équivalences : la collaboration de Nicolas Sarkozy avec les USA ne s'est pas
développée sur une base idéologique, mais relationnelle et carriériste (note
modifiée le 27 juillet 2008 en réponse à des lecteurs).
[8] « Dominique Strauss-Kahn, l'homme de « Condi » au FMI », par Thierry
Meyssan, Réseau Voltaire, 5 octobre 2007.
[9] « Alain Bauer, de la SAIC au GOdF », Note d'information du Réseau
Voltaire, 1er octobre 2000.
[10] « Le gouvernement kosovar et le crime organisé », par Jürgen Roth,
Horizons et débats, 8 avril 2008.
[11] « Avec Christine Lagarde, l'industrie US entre au gouvernement
français », Réseau Voltaire, 22 juin 2005.
[12] « L'honorable Frank Carlucci », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire,
11 février 2004.
[13] « Les liens financiers occultes des Bush et des Ben Laden » et « Le
Carlyle Group, une affaire d'initiés », Réseau Voltaire, 16 octobre 2001 et
9 février 2004.Thierry Meyssan
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