Apocalypse - La deuxième guerre mondiale (1/6) - L'agression - Inedit
Note de RoRo: tous les ragots de la propagande anti-soviétique et anti-communiste sont repris et servis comme tels dans cette série: exemple l' entrée en résistance des communistes APRES l' attaque hitlérienne contre l' Urss. C' est faire bon marché de la vérité et de toutes les réalités de l' époque. Question: avant 1941, que faisaient donc tous les autres, ceux qui n'étaient pas communistes ???, dans les pays occupés ? Les communistes avaient déjà combattu les fascistes en Espagne et les premiers camps de concentration créés en Allemagne dès le début des années '30 leur étaient principalement destinés... Cette série est destinée à réécrire l' Histoire selon les normes impulsées par l' actuelle EURO-DICTATURE capitaliste (toujours plus à droite, avec l'aide des fascistes qui défilent de nouveau dans les rues des pays de l' Est...). Staline, c' est-à-dire l' Urss et ses dirigeants, avait compris depuis longtemps le jeu de dupes des fameuses "démocraties" occidentales de l' époque, face à l' hitlérisme. RoRo NOS INVITES > L'AUTRE HISTOIRE |
Jeudi, 17 Septembre 2009 14:22 |
Le pacte Hitler - Staline: info ou intox? Courrier à la RTBF |
Michel Collon |
RTBF- Présentation du programme
Après avoir pris le pouvoir et installé le système nazi en Allemagne, Hitler décide de faire main basse sur l'Europe. Il s'allie avec Staline puis envahit la Pologne, le 1er septembre 1939. La France et l'Angleterre n'ont plus le choix : elles déclarent la guerre à l'Allemagne. Mais les Allemands et les Soviétiques dépècent tranquillement la Pologne. Les persécutions des Juifs et des tziganes commencent. À l'Ouest débute " la drôle de guerre " : période d'attente, d'incertitude, mais aussi d'espoirs - en effet, les Français se souviennent des souffrances de 14-18 et espèrent encore pouvoir éviter la guerre.
Scénariste: Daniel Costelle Commentateur: Mathieu Kassovitz Scénariste: Jean-Louis Guillaud, Henri de Turenne Auteur: Daniel Costelle Bruxelles, le 26 août 2009 A l'attention de Mme Françoise de Thier,
Je m'adresse à vous après avoir regardé, ce jeudi 20, à la télévision le programme « Apocalypse » traitant de la Seconde guerre mondiale et dont la présentation et certains passages ont attiré mon attention puisque chargés, me semble t-il, d'une intentionnalité politique douteuse. Je vous précise tout d'abord que je ne suis pas spécialiste du sujet, encore moins historien. Simplement un citoyen, intéressé certes par les questions de l'histoire moderne mais, surtout, par le phénomène si visible et croisant dernièrement, du « modelage » des opinions publiques avec le concours des médias. Ainsi, voilà comment la RTBF présente le programme ci-dessus mentionné: « Après avoir pris le pouvoir et installé le système nazi en Allemagne, Hitler décide de faire main basse sur l'Europe. Il s'allie avec Staline (1) puis envahit la Pologne, le 1er septembre 1939. La France et l'Angleterre n'ont plus le choix (2) : elles déclarent la guerre à l'Allemagne. Mais les Allemands et les Soviétiques dépècent tranquillement la Pologne (3). Les persécutions des Juifs et des tziganes commencent. ..( ) . »(Les soulignés et les numéros sont à moi). A ce propos (et suivant la numérotation ci-dessus) : (1) Pouvez-vous m'expliquer ce qu'autorise à utiliser l'expression selon laquelle « (Hitler) s'allie avec Staline » ? Vous me répondrez, (c'est dans l'air du temps), « la signature du Pacte germano-soviétique de non-agression entre Molotov et Ribbentrop ».
- Est-ce que la signature d'un Pacte de non-agression vaut « alliance » ?
Pacte fut signé après que la France et l'Angleterre eurent signé, avec Hitler à Munich, le Traité du même nom facilitant, dans les faits, l'annexion de la Tchécoslovaquie par les allemands ?
(2) Pourquoi dire : « La France et l'Angleterre n'ont plus le choix » ?
- que suite à son isolement (cf. points 1 et 2 ci-dessus) et suite au fait que la Wehrmacht venait d'occuper toute la partie occidentale de la Pologne, si l'URSS ne bougeait pas, les troupes nazies se trouveraient exactement à sa frontière. - que l'URSS n'a pas agi «ensemble» avec l'Allemagne, comme pourrait le laisser entendre cette douteuse formulation, mais attendu que la Pologne capitule officiellement pour, plus de 2 semaines après, occuper la Galicie occidentale (donc assurer ses frontières). - oubliant également de mentionner que Winston Churchill peu suspect, à ma connaissance, d'accointances communistes ou pro-soviétiques, avait reconnu que cette opération soviétique (à propos de laquelle il se congratulait) constituait une mesure de nature à bloquer l'agressivité des plans du Reich ? (1) Finalement, ledit programme, sans citer la moindre source, sans donner la moindre référence affirme que, lorsque les troupes nazies occupèrent Paris, « Staline envoya un télégramme de félicitations » (sic) à Hitler. Ne croyez-vous pas, chère Madame, qu'une telle affirmation si grave, si importante, mérite un minimum de sérieux dans son traitement ? Si je me permets ces observations, ce n'est pas, absolument pas, pour faire l'allégeance du stalinisme dont la nécessaire critique n'est pas le sujet de ce courrier; c'est parce que je crois que ce genre de présentations fait partie d'une entreprise politique très peu honnête consistant en façonner les opinions publiques et qu'un Média comme la votre se doit d'être attentif à ce genre de risques. C'est en croyant au droit des spectateurs à une information équitable et donc au respect, que je me permets de vous demander si, au cas où vous estimiez que mes remarques ont de la pertinence, vous pourriez envisager de faire le nécessaire pour que votre public puisse avoir l'opportunité de connaître un regard moins partisan à propos de ces importants événements historiques.
Vladimir Caller PS : J'ai tardé de vous écrire ce courrier en cherchant, infructueusement, toute trace du « télégramme » et parce qu'il me fut impossible de contacter les responsables du programme par le site Internet même. Consultés, vos collègues de la rédaction m'ont alors conseillé de m'adresser à vous directement. Ils ont fait la remarque également que le programme questionné est un programme « français ». Français ou chinois, peu importe, le spectateur est belge et le problème planétaire. (1) Voici ce qu'écrivait Churchill dans ses mémoires sur la deuxième guerre mondiale en faisant référence notamment aux atermoiements des occidentaux vis-à-vis des propositions soviétiques d'alliance : « l'offre des Soviétiques fut ignorée dans les faits. Ils ne furent pas consultés face à la menace hitlérienne et furent traités avec une indifférence, pour ne pas dire un dédain, qui marqua l'esprit de Staline. Les évènements se déroulèrent comme si la Russie soviétique n'existait pas. Nous avons après-coup terriblement payé pour cela. » W. Churchill, The Second World War, volume 1, p. 104. Source: envoyé par l'auteur. |
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