La grande presse capitaliste serait "libre", "neutre" "démocratique" et "indépendante". Elle n' est pas censurée, nous dit-on...
En réalité, nous payons pour obtenir des scoops, des informations manipulées, destinés à fabriquer notre opinion. Elle vit principalement de la publicité reçue des grosses sociétés multinationales.
mardi, septembre 22, 2009
[Reseau Voltaire] Les principaux titres de la semaine
Huit ans après les attentats du 11-Septembre, Thierry Meyssan —qui avait initié la contestation mondiale sur la validité de la version bushienne des événements— récapitule l'état du débat pour le nouveau magazine russe Odnako. Le dissident français dénonce le « rideau de fer » hermétique qui sépare les peuples de l'OTAN du reste du monde. Soumis à un matraquage médiatique, ils ignorent tout des débats qui se développent hors de l'Occident et continuent de croire que la contestation du 11-Septembre est limitée à quelques associations activistes. Thierry Meyssan s'interroge aussi sur la naïveté des Occidentaux qui croient à un scénario infantile de comics américain selon lequel une vingtaine de fanatiques aurait pu blesser au cœur le plus grand empire militaire du monde.
par Jean-Claude Paye, Tülay Umay | 17 septembre 2009
L'arrestation à grand spectacle d'un groupe de jeunes gens, par une cohorte de policiers encagoulés dans un village de la campagne limousine, sous l'accusation d'entreprise terroriste a ému le pays. Mais que signifie donc l'affichage de l'absence complète de preuves contre eux et néanmoins leur maintien en détention provisoire durant six mois ? Et si l'État avait volontairement manifesté son pouvoir arbitraire pour marquer un changement de l'ordre juridique…
Deux mois et demi après le coup d'État militaire, les manifestations populaires continuent au Honduras. La crédibilité de l'administration Obama a été atteinte par la révélation de son implication dans le renversement du président Zelaya, contrairement à ses dénégations publiques. L'opinion publique sud-américaine en conclut que ce n'était pas l'administration Bush qui était malade, ce sont les États-Unis. La perte de prestige de Washington a ouvert un débat sur l'absence de démocratie authentique aux USA.
Pour préparer l'opinion publique internationale à une action militaire contre le Venezuela, la propagande US soutient que l'administration Chavez facilite les cartels de la drogue. Cette accusation est d'autant plus extravagante que le gouvernement révolutionnaire considère de son devoir d'éduquer et d'émanciper les toxicomanes et qu'il lutte durement contre les trafiquants. Tel n'est pas le cas des États-Unis, à l'abri desquels la production prospère en Colombie et en Afghanistan. Romain Migus revient sur quelques chiffres éloquents.
<< Home