ACN « La voix du Sud s’est faite entendre au sommet de la FAO », signale le chef de la délégation cubaine]
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« La voix du Sud s'est faite entendre au sommet de la FAO », signale le chef de la délégation cubaine
Le premier vice-président du Conseil d'Etat et du conseil des ministres de Cuba, José Ramon Machado Ventura, a déclaré à Rome que le sommet de la FAO aura permis au moins de dénoncer au grand jour la gravité du problème de la faim dans le monde. Il a souligné que le Sud a abordé aussi de manière très énergique la question du changement climatique global et celle des biocombustibles. En conversation avec la presse à Rome, le premier vice-président cubain, qui a présidé la délégation cubaine au sommet de la FAO a mis l'accent sur l'importance des discours prononcés par les représentants des nations du Sud, les plus touchées par la flambée mondiale des prix des aliments. Il a précisé que « les voix du Sud se sont faites entendre avec force » en dépit des manœuvres des pays riches qui sont, eux, « à la recherche de palliatifs, de mesures partielles ». « Il est impossible de masquer la crise par des initiatives cosmétiques dans la mesure où les émeutes [de la faim], et même le chiffre de plus de 840 millions de personnes qui souffrent de la faim à travers le monde, sont éloquents et démontrent que la souffrance des peuples ne s'accommodera pas d'atermoiements », a relevé le premier vice-président du Conseil d'Etat et du conseil des ministres de Cuba. Il a rappelé que le directeur général de la FAO, Jacques Diouf, a critiqué les subventions des pays riches – s'élevant à près de 12 milliards de dollars en 2006 – et les politiques qui ont détourné à d'autres fins 100 millions de tonnes de céréales qui auraient dût être destinées à l'alimentation des personnes affamées. « Les puissants sont nerveux à cause de cette situation [de crise] mais cela ne veut pas dire qu'ils vont résoudre le problème. Ils sont plutôt à la recherche de voies leur permettant d'y échapper par une promesse de plus », a estimé le dirigeant cubain avant de souligner que l'humanité ne se trouve pas dans une situation de « déficit alimentaire » mais face une crise de « mort par famine ».
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Sujet: | ACN « La voix du Sud s'est faite entendre au sommet de la FAO », signale le chef de la délégation cubaine |
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Date: | Mon, 09 Jun 2008 09:36:22 -0500 |
De: | Correo Frances mailto:frenchnews@ain.cu |
Pour :: | Frances List Member mailto:roger.romain@skynet.be |
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« La voix du Sud s'est faite entendre au sommet de la FAO », signale le chef de la délégation cubaine
Le premier vice-président du Conseil d'Etat et du conseil des ministres de Cuba, José Ramon Machado Ventura, a déclaré à Rome que le sommet de la FAO aura permis au moins de dénoncer au grand jour la gravité du problème de la faim dans le monde. Il a souligné que le Sud a abordé aussi de manière très énergique la question du changement climatique global et celle des biocombustibles. En conversation avec la presse à Rome, le premier vice-président cubain, qui a présidé la délégation cubaine au sommet de la FAO a mis l'accent sur l'importance des discours prononcés par les représentants des nations du Sud, les plus touchées par la flambée mondiale des prix des aliments. Il a précisé que « les voix du Sud se sont faites entendre avec force » en dépit des manœuvres des pays riches qui sont, eux, « à la recherche de palliatifs, de mesures partielles ». « Il est impossible de masquer la crise par des initiatives cosmétiques dans la mesure où les émeutes [de la faim], et même le chiffre de plus de 840 millions de personnes qui souffrent de la faim à travers le monde, sont éloquents et démontrent que la souffrance des peuples ne s'accommodera pas d'atermoiements », a relevé le premier vice-président du Conseil d'Etat et du conseil des ministres de Cuba. Il a rappelé que le directeur général de la FAO, Jacques Diouf, a critiqué les subventions des pays riches – s'élevant à près de 12 milliards de dollars en 2006 – et les politiques qui ont détourné à d'autres fins 100 millions de tonnes de céréales qui auraient dût être destinées à l'alimentation des personnes affamées. « Les puissants sont nerveux à cause de cette situation [de crise] mais cela ne veut pas dire qu'ils vont résoudre le problème. Ils sont plutôt à la recherche de voies leur permettant d'y échapper par une promesse de plus », a estimé le dirigeant cubain avant de souligner que l'humanité ne se trouve pas dans une situation de « déficit alimentaire » mais face une crise de « mort par famine ».
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