Les médias internationaux ont salué avec emphase la levée par le président Obama des sanctions édictées par son prédécesseur à l'encontre de Cuba. Certains en ont conclu que la balle se trouve désormais dans le camp cubain. Cette présentation ressort de la pure propagande, observe Salim Lamrani, même si elle vise, peut-être, à préparer les États-Unis à un authentique changement. En réalité, les sanctions imposées par le président Bush ne sont que la partie immergée de l'iceberg. Le problème principal est l'embargo qui étouffe l'île depuis prés d'un demi-siècle auquel s'ajoutent trois contentieux supplémentaires. Certes Cuba doit se montrer réceptif à la nouvelle administration US, et il l'a fait, mais c'est à Washington qu'il revient de prendre des décisions. Beaucoup de décisions.
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