La Presse capitaliste est "libre". Vous y croyez ?

La grande presse capitaliste serait "libre", "neutre" "démocratique" et "indépendante". Elle n' est pas censurée, nous dit-on... En réalité, nous payons pour obtenir des scoops, des informations manipulées, destinés à fabriquer notre opinion. Elle vit principalement de la publicité reçue des grosses sociétés multinationales.

lundi, avril 20, 2009

spécial sommet des Amériques

 

Sent: Monday, April 20, 2009 8:59 AM
Subject: spécial sommet des Amériques


Holywood-Wall street a trouvé son fred Astair de charme en OBAMA par danielle Bleitrach

 fred_astaire_16_web1En suivant les videos du sommet, je n'ai pu m'empêcher de penser à ce danseur suprêmement élégant qu'était fred Astair, quand il apparaissait longiligne proche de la maigreur, et qu'il se mettait à faire des claquettes, le charme vous emportait, on oubliait tandis qu'il se déplaçait dans le feu des projecteurs toute la machinerie holywoodienne qui était derrière, on était séduit par cette frêle et élégante silhouette. Oui mais en politique que représente cette séduction et que faut-il penser de ce sommet?

Seul le premier ministre de Tobago et Trinidad a signé le document final au nom de la majorité des participants. Dans de brèves déclaration après la réunion, finale des présidents et chef d'Etat après un moment de tête à tête porte closes, les présidents Rafael Correa et Hugo Chávez ont confirmé que leur gouvernement ne signeraient pas la Déclaration Finale du sommet des Amériques. "Le document final est insignifiant et sans importance, et le sommet a dépassé de beaucoup ce document" a déclaré Correa brievement à canal Telesur. Quant à Chavez il a déclaré: "Le sommet, sans être parfait, s'est approché de la perfection". Atmosphère, athmosphère….

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Lula: Les Etats-Unis ne doivent pas attendre des gestes de Cuba pour lever le blocus par danielle Bleitrach

t_lula_9481 Les  Etats-Unis ne doivent pas "espérer des gestes" de Cuba pour poursuivre le processus de rapprochement avec la Havane, a affirmé le président brésilien  Luiz Inacio Lula da Silva dans un interview publié par le journal espagnol ABC le 19 avril.Il est clair que sur le cas de Cuba il n'y aura pas de division du front de l'Amérique latine et des caraïbes. Lula appelé à la rescousse par un Obama qui sur le fond ne veut pas changer et qui " exige "-alors qu'il en perdu le droit si son pays l'a jamais eu- lui a répondu que les nordaméricains n'avaient pas à attendre un geste des Cubains. Ils devaient lever le blocus.

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OBAMANIE, QUAND TU NOUS TIENS !Jacques-François Bonaldi

p_19_04_20091J'imagine que dans toute bonne école de journalisme, on apprend aux élèves à différencier texte de contexte et surtout, à « contextualiser », pour employer un mot à la mode, les événements, afin qu'une fois devenus des professionnels, ils sachent donner aux nouvelles qu'ils écrivent l'environnement qui est le leur et sans lequel elles sont souvent incompréhensibles. C'est là un savoir que les journalistes semblent toutefois oublier quand il s'agit d'aborder certains domaines où intervient l' « idéologie ». Je n'en veux pour preuve que les récents comptes rendus des déclarations de Raúl, le 16 avril 2009, à Cumaná (Venezuela) à l'occasion du Cinquième Sommet extraordinaire de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA).

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Intervention de Raúl Castro Ruz à la Septième Conférence au sommet de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA), à Cumaná (Venezuela

p36-raul20castro1Intervention de Raúl Castro Ruz, président du Conseil d'Etat et du Conseil des ministres de la République de Cuba, au segment public de la Septième Conférence au sommet de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA), à Cumaná (Venezuela), le 16 avril 2009.

Raúl Castro.  …Rappelle-toi que tu dois me passer la parole pour que je puisse remercier tout le monde, en particulier ceux qui ont déjà pris la parole – mais je ne vais pas exclure Daniel, parce qu'il le fera sûrement, comme il l'a fait durant toute sa vie de révolutionnaire – au nom de Cuba, pour toutes les marques de solidarité et d'appui à notre Révolution, à notre peuple, et aussi, par conséquent, au chef de notre Révolution, le compañero Fidel Castro qui nous écoute en direct (applaudissements).

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Le réveil du Kraken L'Europe en crise Par Conn Hallinan

« En dessous du grondement de la couche supérieure de l'océan;
Très loin sous les fonds abyssaux… Sommeille le Kraken »
— Alfred Tennyson

kraken1Dans la mythologie nordique, une bête énorme, le Kraken, attendait dans les profondeurs de l'océan les bateaux qui bravaient l'Atlantique Nord agité. Elle s'élevait depuis les profondeurs abyssales pour enserrer dans ses tentacules les imprudents ou les téméraires et les entraîner dans son repaire. Tandis que les économies, de la Baltique à l'Espagne et de l'Irlande à l'Autriche, s'autodétruisent, la métaphore du Kraken est peut-être appropriée pour une crise dont l'Islande a été la première victime.

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Evo Morales: nous ne pouvons pas oublier le passé puisque dans le passé est notre futur

evocuba1804091Tandis que Barak Obama invitait à se tourner non vers le passé mais vers le futur et que d'autres voix s'élevaient pour dire que désormais "tout dépendait de Cuba" puisque ce pays était invité de fait à rejoindre l'OEA. Et qu'en matière de levée du blocus, Obama avait à tenir compte d'une opposition interne et devait aller à petit pas. Evo Morales répondait:  Nous ne pouvons oublier le passé, puisque dans le passé est notre futur".  en ajoutant Barak Obama "a l'obligation de réparer les dommages économiques et politiques infligés à Cuba(1).

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Devant la menace de l'ALBA, Obama a demandé l'aide de Lula pour sauver le sommet des Amériques.

021n1mun-11La presse française et en général européenne toujours la proie de son Obamania tient absolument à faire de son "chouchou" le grand triomphateur du sommet des Amériques, mais il suffit de lire la presse d'Amérique latine pour y découvrir  un tout autre son de cloche, c'est même le franc fou-rire sur les embarras et l'art de manoeuvrer en retrait du président. "Il fait le gentil mais c'est qu'il ne peut pas faire autrement, il est piégé disent-ils", l'atmosphère fait songer à celle d'un match de foot ou de pelota en train d'être gagné sur les "gringos". Ainsi sous la signature de Blanche Pietrich  dans le quotidien mexicain La Jornada nous apprenons que "le président des Etats-Unis, Barak Obama, a appelé au téléphone jeudi dernier le président du Brésil, E Luiz Inacio Lula da Silva,depuis Mexico pour éviter le dévoiement de l'ordre du jour du sommet des Amériques qui a été inauguré hier à  Trinidad et Tobago. "

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L'Amérique latine rue dans les brancards, ruera-t-elle en totalité "hors" des brancards ? par Danielle bleitrach

 

t_1240006739obama_y_chavez_uno_6191Alors que nos personnalités politiques françaises nous donnent le sentiment d'une politique absconse et dont les enjeux réels ne sont que leur carrière et les intérêts de leurs amis ou bailleurs de fonds, le secret des Cubains et de Fidel Castro, n'a-t-il pas toujours été de transformer la politique en passionnant feuilleton dans lequel les peuples ont le sentiment de tout comprendre et  de frémir d'épisode en épisode. Ils ont fait école avec les autres dirigeants de l'Alba. Nous venons ainsi de vivre une grève de la faim de Morales et tout de suite après nous assistons en direct au passage des Etats-Unis sous les fouches caudines érigées par Fidel et Raoul et leur ami Hugo Chavez. Toute l'Amérique latine et pas seulement les plus radicaux de l'ALBA ont uni leur voix pour réclamer la fin du blocus et l'intégration de Cuba. Le symbole fut dès l'ouverture du sommet des Amériques l'intervention de la présidente argentine  Cristina Fernández Kichner l'amphytrion du sommet, exigeant ce changement. Comme d'ailleurs la manière dont Obama décidemment trés habile a su séduire en allant vers Chavez avec sympathie. Mais ce dernier pouvait d'autant plus proposer l'amitié qu'il se sentait fort de l'union et que la veille Hillary Clinton avait fait de nouvelles déclaration sur Cuba. L'intervention de Barak Obama témoigne cependant du fait que si les Etats-Unis sont prêts à changer de manières, ils ne sont pas prêts à changer de politique et ils cherchent toujours à tenter de sauver le capitalisme et les institutions qui sont à l'origine de la crise. Ce qui laisse mal augurer de la suite parce  que quand l'on prétend imposer des politiques insupportables et catastrophiques pour les peuples affirmer que désormais on va leur demander leur avis sur les modes d'étranglement paraît faire preuve de trop d'innocence ou de trop de duplicité. Enfin sur ces questions essentielles du diagnostic de la crise et des remèdes est-ce que l'ensemble de l'Amérique latine peut montrer la même unité que sur le cas de Cuba ? L'Amérique latine est capable aujourd'hui de ruer dans les brancards, sera-t-elle capable de ruer hors des brancards ?

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