La Presse capitaliste est "libre". Vous y croyez ?

La grande presse capitaliste serait "libre", "neutre" "démocratique" et "indépendante". Elle n' est pas censurée, nous dit-on... En réalité, nous payons pour obtenir des scoops, des informations manipulées, destinés à fabriquer notre opinion. Elle vit principalement de la publicité reçue des grosses sociétés multinationales.

vendredi, décembre 05, 2008

dernière chronique d'un séjour de six ans à Pékin

 

Sent: Friday, December 05, 2008 5:48 PM
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Subject: dernière chronique d'un séjour de six ans à Pékin

l est interdit de rire… "Sauvons le capitalisme de l'orgie de la spéculation financière par John Monks"*

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*  John Monks, secrétaire général de la Confédération européenne des Syndicats (CES), appelle à la création d'une nouvelle alliance sociale qui unirait les syndicats au monde des affaires et aux gouvernements afin de contrer l'orgie auto-destructrice des marchés financiers

Les montants sont à peine croyables, astronomiques même. Des spéculateurs peu scrupuleux manipulent des milliards pour réaliser des gains inconsidérés sur les marchés boursiers et dans la négociation des matières premières, comme le pétrole et les denrées alimentaires. J'avais l'habitude d'utiliser le terme "capitalisme casino" jusqu'à ce que je réalise que les jeux de hasards étaient mieux réglementés que cette débauche de spéculation. Si nous ne faisons rien pour arrêter ces excès, le capitalisme lui-même sera menacé. Nous tous – syndicats, gouvernements, employeurs avec une conscience et dirigeants venus de tous les horizons politiques – devons faire front pour renverser la situation. Et ce que je dis ici n'est pas anodin, de la part d'un ancien militant de la lutte des classes.

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Que savons-nous de la rue Egyptienne ?

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luxorVente des Avoirs Publics. Un projet de loi présenté par le ministre de l'investissement ne cesse de provoquer de vives polémiques au sein de la rue. Si pour les experts, il s'agit d'une idée audacieuse, pour le simple citoyen, c'est une manière de tout céder. Etat des lieux.

La grande braderie

« Je veux mon droit », tel est le titre du film égyptien diffusé il y a six ans dans les salles de cinéma. Le film décrit l'initiative prise par Saber, un simple citoyen, pour obtenir son droit à un logement. Et ce, après avoir parcouru la Constitution qui garantit le droit du citoyen égyptien à la possession de biens publics. Première du genre en Egypte, l'histoire incarnée par le film devient une réalité. Deux semaines se sont écoulées depuis que le ministre de l'Investissement a lancé un projet de loi visant à vendre les actions de 153 entreprises publiques et les redistribuer au peuple égyptien. Mais le gouvernement a posé une condition, celle de conserver une quote-part entre 30 et 67 %. La répartition des actions se fera par le biais des ministères des Télécommunications et du Développement administratif et concerne chaque citoyen dont l'âge dépasse les 21 ans, et ce grâce à une carte magnétique. Le ministre de l'Investissement, Mahmoud Mohieddine, a par ailleurs déclaré que Hani Ramzi, héros du film, participerait à la campagne de sensibilisation au sujet de cette loi.

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Dernière chronique d'un séjour de six ans à Pékin, Adieu à la Chine par Rafael Poch

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Dans ce dernier « journal de Pekin » de Rafael Poch,il est résumée une conférence donnée » en octobre au Centre des Sciences humaines et Sociales du Conseil Supérieur de recherches Scientifiques de Madrid. L'expérience chinoise de Rafael Poche sera publiée en février en espagnol par Editorial Critica, dans un livre qui a pour titre « L'actualité de la Chine, un monde en crise, une société en gestation ». L'article est traduit pour  changement de société http://socio13.wordpress.com/ par danielle Bleitrach. Qu'il me soit permis d'insister sur le caractère passionnant de ce texte qui se situe pour moi dans le contexte de certains articles de Mike Davis sur la mutation globale que nous traversons en tant qu'humanité et de la nécessité de bouleverser nos catégories de, penser pour trouver des solutions au- delà des préjugés et des stéréotypes occidentaux dont nous sommes tous affligés. (Note de danielle bleitrach)

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Réflexions du compañero Fidel: NAVIGUER À CONTRE-COURANT, (à propos d'Obama)

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Après qu'Obama se fut adressé, le 23 mai dernier dans l'après-midi à la Fondation nationale cubano-américaine, une création de Ronald Reagan, j'avais écrit le 25 mai des Réflexions intitulées « La politique cynique de l'Empire ».

J'y avais cité textuellement ce qu'il avait dit aux annexionnistes de Miami :

« …nous chercherons ensemble la liberté de Cuba…  Voilà la parole que je vous donne ; voilà l'engagement que je prends devant vous… Il est temps que l'argent des Cubano-Américains rende leurs familles moins dépendantes du régime castriste. Je maintiendrai l'embargo. »

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La liste des personnes qui se déclarent surprises est en train de s'allonger. C'est maintenant le tour de Ben Bernanke, le président de la Réserve Fédérale des États-Unis.

ben-bernanke-money-35914g-helicopter-bigpar  Néstor Núñez
Lors d'une interview, il a déclaré au New York Times que « d'autres personnes et moi-même, nous nous sommes trompés quand nous avons dit que la crise des hypothèques pouvait être contrôlée ».
L'effondrement du marché spéculatif de l'immobilier a débordé sur d'autres terrains, il a envahi toute l'économie nord-américaine et il a même sauté par-dessus les frontières de ce pays.

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Interview : Le sidérurgiste vénézuélien Jesus Pino par Pol De Vos

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mardi 2 décembre 2008

Jesus Pino était aux avant-postes du combat pour la nationalisation de son entreprise au Venezuela. En visite en Belgique, il nous a livré son expérience. Entretien.
L'aciérie Sidor est située dans l'État de Bolivar, dans l'est du Venezuela. Avec une capacité de 48 millions de tonnes d'acier liquide par an, c'est le plus gros producteur du pays. Fondée en 1964, l'entreprise a été privatisée en 1997. La société italo-argentine Techint a entamé une « modernisation » radicale.

En mars dernier, l'entreprise a été nationalisée à l'issue d'un conflit de plusieurs mois.

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Michel Collon sur France3 trouble le paysage consensuel

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M Collon sur France3 pour voir l'émission CLIQUEZ

Le silence des communistes…

silenceA  l'initiative de pierre-alain et alain, avec une lettre de Thierry Renard, poète et un témoignage de Roland Weyl, avocat, voir http://altercommunistes.org, à partir d'une pièce de théâtre (le silence des communistes de Vittorio Fao, monté à Avignon par J.P.Vincent) qu'il commente ici, Pierre Alain Millet s'est lancé dans un livre qui donnerait la parole aux communistes sur les raisons de ce… silence. Cette proposition n'intervient pas dans le vide, la situation du monde a changé comme le dit Pierre Alaibn Millet, mais ici même en France, malgré ce congrès où une direction ne cherche qu'à "vérouiller", nous soumettre à leur parole, il y a eu une force qui monte et qu'il faut développer, mais nous y reviendrons.

« Dix ans après la chute du Mur, un syndicaliste italien prend sa plus belle plume et écrit à deux anciens responsables communistes…
C'est ainsi que commence l'introduction du livre « le silence des communistes » écrit par Vittorio Foa, ce syndicaliste qui interroge Miriam Mafai et Alfredo Reichlin, anciens dirigeants communistes italiens.

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Que faire en Afghanistan ? par Néstor Núñez

s-jal« Quatre brigades de plus », demande le haut commandement militaire nord-américain pour l'Afghanistan. C'est au moins la requête qui a été formulée auprès de leurs alliés de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), bien que ces derniers préfèrent faire comme s'ils ne comprenaient pas, regarder ailleurs ou inventer mille subterfuges pour retarder l'envoi de nouvelles troupes vers un terrain de bataille de jour en jour plus complexe.

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Bolivia Evo Morales : La Planète est beaucoup plus importante que les bourses de Wall Street et du monde

moralesdocument de propositions pour le sommet sur le Changement Climatique à l'ONU (Copenhague) discours d'evo Morales que j'ai commencé à traduire, je finirai dans la journée… Danielle Bleitrach

Aujourd'hui notre mère la terre est malade. Depuis le début du XXI e siècle nous sommes en train de vivre les années les plus chaudes  des derniers millénaires. Le réchauffement global est en train de provoquer des changements brusques de climat: le recul des glaciers et la diminution des calottes polaires: l'augementation du niveau de la mer et l'inondation de territoires côtiers dans la proximité desquels vit 60% de la population mondiale; l'avancée du processus de désertification et la diminution des sources d'eau douce; une pklus grande fréquence des désastres naturels dont souffrent les communautés de la planète  [1] ;  l'extinction des espèces animales et végétales; et la propagations de maladies dans des zones qui avant étaient saines.
Une des conséquences les plus tragiques du changement climatique est que certaines nations et territoires sont en train d'être condamnées à disparaître par élévation du niveau de la mer.
Tout a commencé avec la révolution industrielle de 1750 qui est le commencement du système capitaliste. En deux siècles et demi, les pays appelés « développés » ont consommé une grande partie des combustibles fossiles créés en 5 millions de siècles.
La concurrence et la soif de profit sans limite du système capitaliste est en train de détruire la planète. Pour le capitalisme il n'y a pas d'être humain mais des consommateurs . Pour le capitalisme il n'existe pas la mère terre mais les matières premières. Le capitalisme est la source des asymétries et déséquilibres dans le monde. Il génère luxe, ostentation et gaspillage pour une poignée pendant que des millions meurent de faim dans le monde. Dans les mains des capitalistes tout se convertit en marchandise: l'eau, la terre, le génome humain, les cultures ancestrales, la justice, l'éthique, la mort… La vie elle-même, tout absolument tout, se vend, s'achète dans le  capitalisme. Et jusqu'au « changement climatique » lui-même qui se convertit en un  négoce.

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