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lundi, septembre 15, 2008

1s urgence amérique latine

 

Sent: Monday, September 15, 2008 9:18 PM
To: undisclosed-recipients:
Subject: FW: urgence amérique latine

From: natleval@hotmail.com




Chers amis

Deux textes, un sur le Venezuela, l'autre sur la Bolivie de FAL (France Amérique Latine). Ils sont en français.
 
Nathalie

1) Bush, pas touche au Venezuela !

La semaine dernière le président vénézuélien,  Hugo Chávez, a dénoncé l'existence d'un plan d'agression des Etats-Unis consistant à camoufler des  avions F16 de l'armée US sous les couleurs et les insignes du  Venezuela  pour simuler une rébellion militaire.
Chavez a expliqué que ce projet de la maison Blanche visait en lien avec les opposants pro-yankees à préparer un nouveau coup d'Etat contre le pouvoir démocratiquement élu du Vénézuéla. Rappelons qu'en 2002, le patronat, la grande bourgeoisie et quelques responsables de l'armée  et des médias, utilisant une manipulation médiatique montée de toute pièce par les télévisons privées, avaient arrêté le Président Chavez et annoncé sa destitution, mais que ce coup d'Etat avait  échoué grâce à une formidable mobilisation populaire qui a permis au Président légitime d'être libéré et de retrouver ses responsabilités à la tête du pays.
Ces derniers jours, le peuple s'est de nouveau mobilisé notamment à l'occasion d'un immense meeting où le leader de la révolution a pris la parole. Chavez avec l'ardeur et l'enthousisasme qu'on lui connaît a été très offensif pour dénoncer l'impérialisme. Il a rappelé que le 11 septembre 1973, les Etats-Unis avaient organisé avec les putchistes chiliens le coup d'etat criminel contre le président élu Salvador Allende. Il a expliqué que le socialisme c'était la construction de la paix mais que plus de 30 ans après le Chili, la leçon avait été retenue, que cette fois-ci les Etats-Unis ne devaient pas s'aviser à toucher au Venezuela, sous peine d'une  riposte militaire et populaire. 
Hugo Chávez a par ailleurs affirmé qu'il apporterait le soutien militaire du Vénézuéla à la Bolivie d'Evo Morales si c'est nécessaire pour contrer une attaque du même genre en Bolivie.

Le gouvernement vénézuelien souhaite la paix, 'mais nous ne sommes pas disposés à mourir comme Bolivar à Santa Marta ou comme Allende à La Moneda (...) Si l'oligarchie et les pitiyankis, pilotés, financés et armé par l'empire, renversent un de nos gouvernements, nous aurons le feu vert pour toute opération, de n'importe quel type, destinée à restituer le pouvoir au peuple dans ces pays frères.

"Caballero (George Bush), occupez vous de vos oignons et laissez nous tranquille, peuples d'Amérique latine ! Laissez nous en paix construire notre propre histoire, laissez nous en paix construire notre propre monde. Nous sommes nés pour être libres, pas pour être les laquais de l'impérialisme yanqui'

 

par Jean-Paul Legrand (adjoint au maire de Creil)
 
cf site du cercle bolivarien: http://cbparis.free.fr
 
 
2) BOLIVIE / FAL

Cher(e)s ami(e)s,

La bourgeoisie séparatiste et raciste des cinq départements les plus riches de la Bolivie a déclaré la guerre au gouvernement d'Evo Morales et au vaste mouvement populaire qui le soutient.

Hier, un premier bilan de la violente attaque déclenchée dans la journée contre des paysans et des indigènes, dans le secteur de Tres Barracas de la localité El Porvenir (département du Pando), de la part de paramilitaires armés à la solde de la Préfecture et des comités civiques de ce département, faisait état de huit morts, 15 otages torturés, et un nombre indéterminé de disparus.

Un deuil national de 24h a été immédiatement décrété par le gouvernement bolivien.

Les événements d'hier sont le point d'orgue (jusqu'à maintenant) d'une escalade  de violence initiée il y a déjà plus de deux semaines, avec des faits similaires dans d'autres villes de l'est du pays : coupures de routes, d'approvisionnements, tentatives de museler des médias télévisuels et des journalistes, menaces armées contre des organisations sociales du pays, destruction d'un patrimoine d'archives culturelles et administratives irremplaçable dans de nombreuses villes, tentatives d'occupation des installations gazières et pétrolifères, de divers bâtiments publics, attentats et sabotages, bastonnade scandaleuse de personnes indiennes et d'autres humiliations racistes de ce style.

Officiellement le prétexte à ce déchaînement de violence de l'opposition serait de contrer la décision du gouvernement national de réaliser une distribution différente de l'impôt sur les hydrocarbures (la source principale de ressources du pays), au moment où  les prix de ceux-ci atteignent des sommets sur le marché international.

Il ne faut pas s'y tromper, il s'agit, ni plus ni moins, d'un plan orchestré par la Conalde (une espèce d'État-Major de la bourgeoisie) qui semble avoir pour objectif d'imposer une reddition inconditionnelle du gouvernement d'Evo Morales ou, à défaut, de réaliser la partition du pays!

Le vote important pour le maintien d'Evo Morales au pouvoir (près de 70%) lors du référendum révocatoire du 10 août dernier, a configuré un triomphe politique d'une ampleur que l'opposition n'attendait pas. Surtout après les efforts déployés par cette dernière pour saboter toutes les réformes que la population attend et que le gouvernement met en place.

Sur la base de son triomphe électoral, le MAS a  convoqué un nouveau référendum (le 25 janvier 2009)  pour ratifier la nouvelle Constitution.

Cette nouvelle Constitution, n'est pas acceptée par la bourgeoisie et l'oligarchie. Ils redoutent de souffrir d'un nouvel échec électoral d'ordre national et son contenu vient directement s'attaquer à leurs privilèges en particulier fonciers.

Enfin, la décision Il faut donc prendre très au sérieux la tentative putschiste en cours, un scénario à la chilienne n'est pas à exclure.

 

France Amérique Latine : 37, boulevard Saint Jacques Paris 14e

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