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vendredi, novembre 06, 2009

USA: le taux de chômage bondi à 10,2%, licenciements encore massifs (dév.)

La "crise" du capitalisme, c' est fini ! Pour preuve, le chômage reste à plus de 10% aux Usa, leader de l' économie mondiale et expansionniste à l'origine de la crise...
Le monde capitaliste a maintenant des millions de chômeurs en plus, des entreprises continuent à fermer, sont en faillite ou voient le chifres de vente au plus bas... La misère de dizaines de pays pauvres s' accroit ..., sous le poids des dettes ...
Seuls les bénéfices de sociétés multinationales peuvent encore progresser en raison de dizaines de milliers de licenciements, de délocalisations, de restructurations, d' absorptions...
Les gens réduisent leur consommation et se livrent (pour ceux qui le peuvent !) à l' épargne pour plus tard au cas où ...car l' avenir est de plus en plus incertain.
RoRo
 
 

Sent: Friday, November 06, 2009 3:06 PM
Subject: USA: le taux de chômage bondi à 10,2%, licenciements encore massifs (dév.)

Capitalisme
USA: le taux de chômage bondi à 10,2%, licenciements encore massifs (dév.)
Washington (awp/afp) - Le taux de chômage aux Etats-Unis a franchi en octobre la barre symbolique des 10% pour atteindre 10,2%, sous le coup de destructions d'emplois encore massives, bien qu'en baisse, selon les chiffres officiels corrigés des variations saisonnières publiés vendredi à Washington.
L'économie américaine a détruit encore 190'000 postes en octobre, soit 13,3% de moins que le mois précédent, qui avait marqué un coup dur pour l'emploi, mais encore bien plus qu'en août, quand les licenciements nets étaient tombés à 154'000, a indiqué le département du Travail.
La baisse des licenciements est moins forte que ne le prévoyaient les analystes, pour qui le rapport mensuel sur l'emploi du ministère aurait dû faire apparaître 175'000 suppressions de postes.
Malgré la révision en forte baisse du nombre d'emplois perdus en septembre, le taux de chômage a bondi de 0,4 point pour atteindre 10,2%, niveau qui n'avait plus été constaté depuis le mois d'avril 1983, et qui dépasse largement les attentes exprimées dans le consensus médian des analystes (9,9%).
La prévision de la banque centrale américaine d'un chômage maximum de 10,1% en 2009 est d'ores et déjà caduque.
Contrairement à ce que laissait entrevoir l'enquête du cabinet ADP sur l'emploi dans le secteur privé publié mercredi, les deux tiers des suppressions d'emplois nettes d'octobre ont eu lieu dans le secteur de l'industrie.
Dans le secteur des services, qui représente près de 85% de la main-d'oeuvre employée non-agricole, les destructions de postes ont reculé de 42%, pour représenter 61'000 licenciements nets.
C'est l'une des rares bonnes nouvelles de ce rapport, avec le fait que, dans le privé, un nouveau secteur, celui des services aux entreprises, a été créateur net d'emplois en octobre (18'000) s'ajoutant à celui de l'éducation et la santé, le seul qui continuait jusque-là, envers et contre tout, à créer des emplois.
Malgré les efforts du gouvernement, le rapport du ministère indique que le secteur public n'a créé aucun emploi, les licenciements dans les collectivités locales ayant effacé les embauches de l'Etat fédéral et des Etats fédérés.
Depuis le début de la récession entamée en décembre 2007 et dont les Etats-Unis sont sortis pendant l'été, le pays a perdu 7,3 millions, selon les chiffres du ministère.
En moyenne, 188'000 emplois ont été perdus chaque mois au cours des trois derniers mois, indique le ministère. "C'est bien moins" qu'au printemps et à l'automne, mais certains secteurs "font toujours face à une chute de l'emploi notable", ajoute-t-il.
Les chiffres du chômage sont d'autant plus mauvais qu'il ne donnent qu'un aperçu tronqué de la réalité sociale de ce fléau. Peter Morici, professeur d'économie à l'université du Maryland, estimait jeudi que le taux de chômage réel était en fait de 18% en tenant compte des chômeurs dits "découragés" et des personnes que la crise contraint à travailler à temps partiel alors qu'elles voudraient un emploi à plein temps.
Le rapport du ministère montre par ailleurs que le niveau des heures travaillées ne remonte toujours pas puisqu'il est resté à 33,0 heures hebdomadaires en octobre, ce qui reste historiquement bas, et que le salaire horaire moyen a progressé de 0,3% en octobre, soit légèrement plus qu'espéré par les analystes (0,1%).