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vendredi, novembre 27, 2009

[assawra] La chute de Dubaï fait trembler la planète financière

Et c' est reparti mon Kiki: Dubaï est aussi connu pour ses appartements de super-luxe de 700, 1.000, 1.200 m2 pour multi-milliardaires !  Avant la "crise", ça poussait comme des champignons. Les ouvriers du bâtiment, venus par milliers des pays pauvres, y travaillent et mènent une vie d' esclaves super-exploités, écrasés sous la chaleur, parqués comme des bêtes, sans aucun droit... Ces braves milliardaires viennent surtout chercher luxe et confort d' Europe occidentale, Russes, Allemands, Britanniques, Français et Ricains ...
RoRo
 
 
 

From: aloufok
Sent: Friday, November 27, 2009 12:17 PM
Subject: [assawra] La chute de Dubaï fait trembler la planète financière

 

La chute de Dubaï fait trembler la planète financière
 
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L'onde de choc s'est propagée à la vitesse de l'éclair ce jeudi, dans le Golfe comme dans le reste du monde. La quasi-faillite de l'émirat de Dubaï, obligé de demander à ses créanciers un moratoire de six mois pour deux de ses principales entreprises, Dubai World et Nakheel, incapables de rembourser les 59 milliards de dollars qu'elles ont empruntés, a secoué tous les marchés financiers.
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La chute de Dubaï fait trembler la planète financière

vendredi 27 novembre 2009, par La Rédaction

L'onde de choc s'est propagée à la vitesse de l'éclair ce jeudi, dans le Golfe comme dans le reste du monde. La quasi-faillite de l'émirat de Dubaï, obligé de demander à ses créanciers un moratoire de six mois pour deux de ses principales entreprises, Dubai World et Nakheel, incapables de rembourser les 59 milliards de dollars qu'elles ont empruntés, a secoué tous les marchés financiers.
Les Bourses asiatiques poursuivaient leur repli vendredi. Tokyo a chuté de plus de 3,0% en clôture, tandis que Hong Kong reculait de 3,45% à la mi-séance. Shanghai affichait un repli de 1,05% à la mi-séance. Séoul a terminé sur une dégringolade de 4,69%. « La dernière chose que l'on souhaiterait voir est un effet domino », s'alarme la banque d'investissement EFG-Hermes, qui redoute des reports de paiement de dettes d'autres firmes, notamment dans les pays émergents.
Sans attendre, les agences de notation Moody's et Standard & Poor's ont déclassé six des groupes les plus importants de Dubaï, dont DP World, filiale de Dubai World, la compagnie de l'eau et de l'électricité, et le géant de l'immobilier Emaar Properties. « Bien que Nakheel ne soit pas noté par Moody's, cela constitue un précédent important pour une société de premier plan faisant face à des difficultés de paiement de ses dettes et s'appuyant sur le gouvernement pour la soutenir », accuse l'agence.
Le risque d'un effet boule de neige est bien réel. Dubaï, qui compte plus particulièrement sur son voisin Abu Dhabi pour venir à son secours, peut saper la confiance des investisseurs dans le Golfe. Investisseurs parmi lesquels les Occidentaux sont nombreux. Au nombre des créanciers de Dubai World, on retrouve les banques britanniques Barclays, Lloyds, Royal Bank of Scotland, mais aussi BNP Paribas et Credit Suisse. Selon ce dernier, l'exposition des banques européennes ne dépasserait toutefois pas 13 milliards d'euros.
En 2008, l'émirat avait attiré à lui seul pour 21 milliards de dollars d'investissements étrangers. Aujourd'hui, ces investisseurs étrangers peuvent s'inquiéter non seulement de la santé financière de Dubaï, mais encore de celle des pays de la fédération des Émirats arabes unis et de la région tout entière.
De son côté, Dubaï, symbole de l'argent facile, gagné, faute de pétrole, par l'immobilier et la finance, dispose d'un énorme portefeuille d'actifs à l'étranger. Il est le premier investisseur étranger en Tunisie et a lancé de nombreux projets dans le Maghreb, bien que certains d'entre eux aient dû être gelés en raison de la crise.
Il est actionnaire de plusieurs grosses sociétés en Asie, dont Sony, aux États-Unis et en Russie où il a acquis l'un des principaux électriciens. Il dispose également de participations en Europe, notamment dans EADS. S'il décidait, comme le craignent certains investisseurs, de s'en séparer pour rembourser ses dettes, les conséquences pourraient être catastrophiques pour la confiance des marchés financiers. Et elles le seraient tout autant si Abu Dhabi devait se retirer de Daimler, dont il détient 9%, pour l'aider. Fermée ce jeudi, Wall Street donnera son jugement ce vendredi.

(Vendredi, 27 novembre 2009)