La Presse capitaliste est "libre". Vous y croyez ?

La grande presse capitaliste serait "libre", "neutre" "démocratique" et "indépendante". Elle n' est pas censurée, nous dit-on... En réalité, nous payons pour obtenir des scoops, des informations manipulées, destinés à fabriquer notre opinion. Elle vit principalement de la publicité reçue des grosses sociétés multinationales.

dimanche, mars 29, 2009

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Sent: Sunday, March 29, 2009 12:30 PM
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D'une Chine à l'autre par jean paul sartre (la révolution contre le pittoresque ou le refus de comprendre l'ennemi): extrait

par599981A l'origine du pittoresque il y a la guerre et le refus de comprendre l'ennemi: de fait, nos lumières sur l'Asie nous sont venues d'abord de missionnaires irrités et de soldats. Plus tard sont arrivés les voyageurs- commerçants et touristes- qui sont des militaires refroidis: le pillage se nomme "shopping" et les viols se pratiquent onéreusement dans les boutiques spécialisées. Mais l'attitude de principe n'a pas changé: on tue moins souvent les indigènes mais on les méprise en bloc, ce qui est la forme civilisée du massacre; on goûte l'aristocratique plaisir de compter les séparations. "Je me coups les cheveux, il natte les siens; je me sers d'une fourchette, il use de bâtonnets; j'écris avec une plume d'oie, il trace les caractères avec un pinceau; j'ai les idées droites, et les siennes sont courbes: avez vous remarqué qu'il a horreur du mouvement rectiligne, il n'est heureux que si tout va de travers." Ca s'appelle le jeu des anomalies; si vous en trouvez une de plus, si vous découvrez une nouvelle raison de ne pas comprendre, on vous donner, dans votre pays, un prix de sensibilité. Ceux qui recomposent ainsi leur semblable comme une mosaïque de différences irréductibles, il ne faut pas s'étonner s'ils se demandent ensuite comment on peut être chinois. Continuer la lecture 'D'une Chine à l'autre par jean paul sartre (la révolution contre le pittoresque ou le refus de comprendre l'ennemi): extrait'

Voter c'est bien, marcher c'est mieux par Ahmed Saïfi Benziane

manifestation-algerie-gaza1Cet article paru dans le quotidien d'Oran nous paraît illustrer certaines de nos interrogations récentes. Il démontre d'abord comment le terrorisme en Algérie a eu pour finalité première de restreindre au néant les capacités d'expression du mécontentement citoyen, celui des jeunes, des travailleurs face à la politique qui s'est imposée au niveau mondial sous le nom de néo-libéralisme, ici il s'agit du droit de manifester. L'interdiction sous pretexte du danger terroriste n'a été que "suspendue" pour autoriser une manifestation récente contre le massacre de Gaza (photo ). Cette restriction est d'autant plus préoccupante laisse entendre l'article que les procédures démocratiques "parlementaires", celle du vote apparaissent en Algérie comme en France incapables de faire bouger l'inertie du système. Enfin, une autre caractéristique de cette interrogation qui là encore la rapproche des notres, est la conscience de la gravité de la situation. Il y a cette "attente" que décrit Jean paul Sartre à propos des masses pékinoises qui ne font pas l'histoire mais la subissent, l'attente de lespérance et la peur. Dans un tel contexte l'explosion des pétards est la reproduction de ce qui peut arriver, ils sont interdits, mais qui profite ? Le risque d'explosion, de violence sans but est tel que chacun retient son souffle et revendique les moyens d'une véritable participation démocratique qui permettrait la non-reproduction des mêmes et du même, peut-être économiserait une révolution.(note de Danielle Bleitrach)

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Le scandale des stock-options ou le capital est une république bananière par Akram Belkaïd,

is31On a beaucoup parlé ces derniers jours en France des salaires des patrons. Il est vrai que l'affaire des stock-options des quatre dirigeants de la Société Générale a beaucoup ému l'opinion publique. Comment accepter que ces hommes s'octroient une rémunération supplémentaire de près d'un million d'euros à eux quatre, et cela, à l'heure où le chômage frise des records et où les salariés sont invités à se serrer la ceinture ? Le tollé général et les pressions politiques ont forcé la présidence de la « SG » à faire machine arrière, mais cette question des salaires complémentaires reste posée.

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Les financiers de la mort Plaintes contre les Banques complices de la Dictature en Argentine.Par Horacio Verbitsky

3b132dad64f368de94fd797b70a584fe1Des enfants de détenus-disparus à La Plata en Argentine sous la dictature vont intenter une action en justice contre les banques qui ont financé la dictature, cette machine de mort n'aurait pu durer sans cette aide. Les banques avaient des informations précises sur ce qui est arrivé, ce qui aurait pu leur permettre d'imaginer le mal qu'elles ont causé

Leandro Manuel Ibáñez et María Elena Perdighe ont porté plainte contre les banques étrangères qui ont financé la dictature qui a séquestré et fait disparaître leurs parents en 1976 et 1977 à La Plata. Un cabinet d'avocat avec l'aide d'experts de l'Université de New- York a évoqué des antécédents dans le monde, comme le Tribunal de Nuremberg -qui a condamné les entreprises allemandes qui ont vendu le gaz létal qui a servi dans les camps de concentration, qui ont employé une main d'oeuvre d'esclaves et ont donné de l'argent aux nazis-, et la Convention contre le Génocide qui sanctionne non seulement les auteurs mais aussi leurs complices. « Je veux savoir qui a donné de l'argent à la junte militaire qui gouvernait ce pays en faillite mais qui pouvait payer les salaires des assassins de mes parents et acheter des machines pour les torturer » explique Maria Elena Perdighe.

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On demande simplement un peu de respect

eli_domota-7501La mise en place d'"ateliers locaux", sous la responsabilité d'un préfet ad hoc, Richard Samuel, marquera le lancement des Etats généraux de l'outre-mer, début avril. Nicolas Sarkozy devrait se rendre aux Antilles dans la troisième semaine d'avril. Une synthèse des travaux aura lieu à Paris fin mai ou début juin. Durant cette période, le chef de l'Etat présidera un conseil interministériel sur l'outre-mer.

Le porte-parole du LKP (Collectif contre l'exploitation), Elie Domota, qui a porté le plus long mouvement social de la Guadeloupe, du 20 janvier au 4 mars, se montre sceptique vis-à-vis des Etats généraux, qui perdront beaucoup de sens si le LKP n'y participe pas.

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RÉFLEXIONS DU COMPAÑERO FIDEL LE MENSONGE AU SERVICE DE L'EMPIRE

La Reuters est en tête de liste parmi les agences de presse internationales qui présentent Pedro Miret et  Osmany Cienfuegos comme des figures historiques destitués par Raúl Castro.
reflexionesfidel13Vient ensuite EFE qui affirme qu' « ils ont été destitués le 2 mars dernier  comme vice-présidents du Conseil des ministres».
Le prétexte à cette intrigue largement divulguée par le monde a été la publication dans la Gaceta Oficial du 24 mars du décret concernant la restructuration du Conseil des ministres adoptée le 2 mars.
Pedro Miret est un magnifique compagnon, qui a de grands mérites historiques que nous respectons tous et pour qui je sens une grande affection. Il y a des années qu'il ne peut plus occuper de responsabilités pour des raisons de santé. La lente progression de la maladie a entraîné la cessation progressive de son activité politique. Il n'est pas juste de le présenter sans plus comme quelqu'un de « destitué ».

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Vénézuéla : la lutte contre la crise du capitalisme avec plus de révolution par Manuel Sanchez

revolution-full11Manuel Sanchez, Caracas, 14 Mars 2009 (Pour www.greenleft.org.au) Traduit de l'anglais par Marc Harpon pour Changement de Société

Dans certains pays, la sévère crise du capitalisme a eu pour résultat un réalignement des gouvernements respectifs sur les pouvoirs impérialistes- et l'adoption de différentes formes de coupes budgétaires qui affectent les conditions de vie de la majorité.

 Au Vénézuéla, le contraire se passe.

Avant et après la victoire des forces pro-révolution lors du referendum du 15 février, pour autoriser les élus à entrer en lice pour être réélus plus d'une fois, la décision d'aller de l'avant dans la transition vers le socialisme a été ratifiée.

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Gouvernements latino-américains : une nouvelle gauche ? par Bruno Fornillo , Pablo Stefanoni

mural_diego_rivera21 Article publié le 24 mars 2009              
L'Amérique latine vit sans aucun doute un changement d'époque. Dans les « post-politiques » années 90, l'horizon ne laissait pas voir un degré d'intégration régionale tel qu'aujourd'hui, accompagnée d'une érosion visible des « relations charnelles » avec Washington et d'une multitude de nouveaux alliances comme avec la Russie, la Chine ou l'Iran. La mobilisation sociale n'avait pas encore accumulé une force suffisante pour destituer des gouvernements et modifier le climat idéologique (« néolibéral ») dominant, et le vote n'était toujours pas la voie privilégiée pour l'accession au gouvernement d'un ensemble de gauches post Mur de Berlin.

Un militaire nationaliste au Venezuela, un indigène aymara en Bolivie, un ex-ouvrier métallurgiste au Brésil, une femme divorcée et agnostique au Chili et une autre poussée par son époux en Argentine, un ex-évêque au Paraguay, un économiste keynésien en Equateur ou un oncologue moralement conservateur en Uruguay …Les gauches sud-américaines constituent une carte dont les contours restent à tracer. La relation entre les discours et les pratiques, l'équilibre complexe entre continuités et ruptures et la diversité des acteurs et des réalités nationales sur la mosaïque bariolée des gauches sud-américaines, introduisent de nombreuses difficultés au moment de l'analyse qui résistent aux conclusions impulsives ou aux clichés qui – comme le terme malléable de « populisme » - épuisent la discussion avant de l'ouvrir.

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Dangereuse insuffisance de la réaction européenne face à la crise, par Paul Krugman

 oi-vai-voi-l-europe-de-la-raison-doit-vaincre-l-europe-de-la-betise1Je suis préoccupé par l'Europe. En fait, je suis préoccupé pour le monde entier : il n'existe pas de refuge contre cette tempête économique mondiale. Mais la situation en Europe m'inquiète plus encore que celle des Etats-Unis.

Soyons clair. Il ne s'agit pas de réitérer la critique américaine habituelle de l'Europe déplorant que les impôts y soient trop élevés et les avantages sociaux trop généreux. L'importance de ses Etats-providence n'est pas la cause de la crise actuelle en l'Europe. De fait, ils sont un facteur réel d'atténuation de cette crise.

Le danger immédiat et manifeste pour l'Europe à l'heure actuelle réside ailleurs, dans l'incapacité du continent à réagir efficacement à la crise financière.

L'Europe agit trop peu en termes de politique budgétaire et monétaire : elle fait face à une crise au moins aussi grave qu'aux États-Unis, mais elle fait beaucoup moins pour lutter contre le ralentissement économique.

Sur le plan budgétaire, la comparaison avec les États-Unis est frappante. Nombre d'économistes, dont moi-même, ont fait valoir que le plan de relance de l'administration Obama était insuffisant, compte tenu de l'ampleur de la crise. Mais les mesures prises aux Etats-Unis surpassent de loin tout ce que font les Européens.

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Algérie :des élections présidentielles sans surprise et une société rebelle par danielle bleitrach (4)

getfile1Il y a six candidats officiels à l'élection présidentielle algérienne mais aucun suspense puisque seul le candidat président est sûr de l'emporter. Il a obtenu pour cela la révision de la Constitution qui lui permet désormais de briguer un troisième mandat, ce à quoi un ami objectait"pourquoi faire tant d'histoires?  Il aurait du demander un simple prolongement à vie, cela aurait économisé les dépenses électorales". Il a obtenu le soutien total des trois principales formation politiques, celui des chefs d'entreprise et de la plus grande centrale syndicale et il s'affirme "candidat indépendant"  de surcroît tout en distribuant en tant que chef de l'Etat des dons à sa clientèle électorale, par exemple les dettes contractée par les agriculteurs sont effacées. Ce n'est plus une élection c'est un véritable plebiscite pourtant il existe des inconnues dans la toujours remuante Algérie.

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