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vendredi, octobre 25, 2013

Syrie : les révélations d'une journaliste menacée de mort

-----Message d'origine-----
From: Xarlo@aol.com
Sent: Friday, October 18, 2013 8:15 PM
Syrie : les révélations d'une journaliste  menacée de mort
Bahar Kimyongur
Sevra Baklaci est une journaliste  travaillant en Syrie depuis trois ans.
L'an dernier, les rebelles ont lancé un  avis de recherche à son encontre.
Ils veulent sa peau au motif qu'elle a  présenté le journal télévisé de la
chaîne officielle syrienne et dénoncé leurs  crimes.
Actuellement, Sevra recueille, au péril de sa vie, les témoignages de 
Syriens victimes des groupes armés. Ses recherches confirment le projet 
génocidaire de la prétendue "rébellion" syrienne.
Sevra, 25 ans, est  originaire d'Antioche en Turquie, une ville à la
frontière syrienne  majoritairement arabophone où cohabitent harmonieusement
Arabes, Turkmènes,  Kurdes, Arméniens, sunnites, alaouites, chrétiens et juifs.
Après avoir  décroché un diplôme en sciences sociales à l'Université de
Gaziantep (sud de la  Turquie), Sevra décide de s'installer en Syrie pour
parfaire son  arabe.
C'était quelque mois à peine avant le début du soi-disant « printemps 
syrien ». La Syrie était alors un pays relativement paisible. Sevra ne 
s'imaginait pas un seul instant que ce pays allait subitement basculer dans 
l'horreur.
Face à l'escalade de la violence, sa famille la supplia de rentrer  en
Turquie.
Mais elle refusa, préférant appuyer la résistance du peuple  syrien contre
l'impérialisme et ses mercenaires qui sèment la terreur dans le  pays.
Sevra servit d'abord d'interprète en turc pour l'agence syrienne 
d'information SANA.
Puis, du jour au lendemain, elle se retrouva sous le feu  des projecteurs
en tant que présentatrice du journal télévisé syrien en langue  turque.
Depuis quelques mois, elle écrit des articles pour Sol (La gauche),  le
journal du Parti communiste de Turquie (TKP).
Dans son dernier billet,  Sevra révèle que l'extermination silencieuse des
alaouites par les groupes  takfiris porte un nouveau nom de code: « bidon
d'huile »
Elle y explique que  « bidon d'huile » (galounet zeyt en arabe) est un
surnom utilisé par les  djihadistes syriens pour désigner les alaouites.
Aux check-points tenus par  la rébellion, les chauffeurs de bus qui sont de
mèche avec les terroristes  communiqueraient à ces derniers le nombre de «
bidons d'huile » se trouvant à  bord de leur véhicule.
Les alaouites identifiés comme tels seraient alors  arrêtés et fusillés.
Certaines victimes ne seraient cependant pas massacrées  sur-le-champ.
Sevra nous a en effet confiés que plusieurs milliers  d'alaouites sont
d'abord utilisés comme esclaves sur le front.
Les alaouites  faits prisonniers seraient forcés de creuser des tunnels
servant à acheminer des  combattants, des armes et des vivres aux groupes
terroristes.
D'après  plusieurs témoignages recueillis par Sevra, une fois le travail
accompli, les  esclaves seraient éliminés.
Les dizaines de kilomètres de galeries  découvertes par l'armée syrienne en
divers endroits du pays s'expliqueraient  ainsi par la mobilisation massive
de prisonniers par les groupes djihadistes  dans les travaux de creusement.
Sevra reproche certaines ONG internationales  de minimiser voire de nier le
projet génocidaire des groupes djihadistes actifs  en Syrie.
Espérons que le monde entende sa voix avant que les terroristes ne  la
fasse taire à jamais.