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samedi, février 06, 2010

SOLIDAIRE: Facebook et vie privée ...

Facebook et vie privée

Malgré les avantages indéniables qu'offrent les réseaux sociaux comme Facebook, la vie privée des utilisateurs n'est pas vraiment à l'abri. Les autorités, de leur côté, ne semblent pas vouloir intervenir. Au contraire.

Nick Dobbelaere

Aujourd'hui, difficile de passer à côté, même si vous n'êtes pas un utilisateur assidu. D'abord très tendance auprès d'un public limité, les réseaux sociaux sont devenus en un temps record une valeur sûre de la vie sociale (virtuelle) de plusieurs millions d'internautes. Facebook est de loin le réseau social le plus populaire. Plus de 200 millions de personnes dans le monde, dont deux millions de Belges, ont un profil sur Facebook. Ils « sont » sur Facebook comme on dit dans le jargon.

Sans entrer dans les détails, on peut dire que les gens utilisent Facebook et les autres réseaux de ce genre pour communiquer (avec leurs collègues, d'anciennes connaissances, de parfaits inconnus,…). Il suffit de créer un profil, sur lequel vous racontez ce que vous faites, ce que vous allez faire, ce que vous aimez, les gens dont vous êtes fans,… Vous pouvez également former des groupes autour d'un thème particulier, une conviction politique ou un passe-temps. Un grand nombre de politiciens recourent d'ailleurs à Facebook pour mener leur campagne. On peut également y signer des pétitions. Il y a aussi ce que l'on appelle les causes, c'est-à-dire une bonne cause à laquelle on peut adhérer et ensuite inviter des amis à faire de même. Il existe ainsi des causes pour une réduction de la TVA sur l'énergie à 6 % (qui compte déjà plus de 36 000 membres !), pour la libération des Cinq Cubains ou celle du journaliste qui a lancé ses chaussures à la tête de George Bush. On peut encore participer à des jeux, des quiz,… Bref, les possibilités sont quasi infinies et on peut sans problème dire que Facebook est, à bien des égards, un media positif en tant que moyen de communication entre les gens. Ils sont d'ailleurs nombreux à passer une importante partie de leur temps « sur » Facebook.

Contrôle permanent

Jusque-là tout va bien mais quant est-il de toutes ces communications, ces données privées et ces informations divulguées, livrées « sans réfléchir » au public et avidement consultées par des tiers ? Les responsables du personnel qui enquêtent sur les candidats via Facebook, par exemple, ne sont pas une exception. En effet, si vous créez un profil, il est possible via vos contacts d'apprendre un tas de choses sur votre vie privée. Selon Raf Jespers, avocat chez Progress Lawyers Network, les autorités manquent gravement à leur devoir en matière de protection de la vie privée : « Le problème c'est que les autorités se détournent de l'affaire et laisse le citoyen régler seul la question de la protection de la vie privée. En tant que citoyens, c'est à nous de savoir comment protéger certaines informations. »

Il faut en outre savoir que les autorités ne se privent pas pour consulter ces données personnelles. « Depuis 2006, il existe une directive européenne sur la rétention des données », explique Jespers. « Cette directive, qui n'a pas encore été transposée en loi chez nous, oblige les fournisseurs d'accès Internet à conserver durant plusieurs mois toutes les données relatives au comportement de navigation des internautes. » En Grande-Bretagne, la proposition du gouvernement de recourir à cette directive pour accéder aux réseaux sociaux fait l'objet d'un débat. La raison avancée par le gouvernement est qu'en analysant les profils on pourra dépister les criminels et les terroristes. « Le gros problème c'est que les autorités veulent transgresser le cadre légal », explique Jespers. « Pour elles, il s'agit simplement d'un droit des autorités de rassembler par l'intermédiaire des services de police, services secrets ou services de renseignements des informations, indépendamment d'un délit. Selon une autorité judiciaire, il s'agirait d'un contrôle temporaire. Par contre ce qu'on demande en Grande-Bretagne, et ailleurs également, c'est un contrôle permanent sans nécessiter l'autorisation d'une autorité judiciaire. Ce qui bien sûr prend une toute autre allure. »

« Il faut que les gens prennent conscience de ce que l'on fait de leurs données personnelles », conclut Jespers. « En particulier, les personnes qui sont actives dans le domaine social, sociétal, politique ou encore syndical. Sans tomber dans la paranoïa, il faut savoir que les autorités, et principalement la police et les services secrets, contrôlent ces informations et peuvent s'en servir. »




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