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lundi, août 17, 2009

Vidéo - URSS - (1) la bataille de Moscou; (2) la bataille de Stalingrad; (3) autres documentaires

 

Sent: Monday, August 17, 2009 8:59 PM
Subject: Vidéo - URSS - (1) la bataille de Moscou; (2) la bataille de Stalingrad; (3) autres documentaires


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Voici quelques vidéo-clips sur les batailles de Moscou et de Stalingrad.

Ces batailles héroïques ont été menées par grand peuple multinational soviétique.

Sous la direction du Parti communiste, de l'État communiste, des dirigeants communistes, de l'Armée rouge et de Staline.

Staline a dirigé pendant 30 ans, l'Union soviétique et le mouvement communiste international.

Staline a été un appui inébranlable de toutes les Révolutions communistes.

Les peuples et les nations du monde entier n'oublieront jamais Staline!

 

3\URSS

 

1) LA BATAILLE DE MOSCOU

 

Moscou 1941 - 1/6 - http://www.youtube.com/watch?v=SMgnGZ2H3Js&NR=1

Moscou 1941 - 2/6 - http://www.youtube.com/watch?v=ldhHVROLXjY&feature=related

Moscou 1941 - 3/6 - http://www.youtube.com/watch?v=cNKK_PnrPF8&feature=related

Moscou 1941 - 4/6 - http://www.youtube.com/watch?v=PkXYZFEv-K0&feature=related

Moscou 1941 - 5/6 - http://www.youtube.com/watch?v=uujjqM0RWds&feature=related

Moscou 1941 - 6/6 - http://www.youtube.com/watch?v=McjJjZDBBYI&feature=related

 

2) LA BATAILLE DE STALINGRAD

 

Documentaire en anglais sur la bataille de Stalingrad.

Après l'héroïsme des troupes soviétiques pour défendre Moscou assiégé par l'Armée des envahisseurs hitlériens, la bataille de Stalingrad a été une victoire retentissante de l'URSS, qui a brisé le moral des nazis et redonné confiance aux autres puissances qui combattaient Hitler.

 

Documentary on the Battle of Stalingrad - The first staggering defeat for the Third Reich, the first to boost the moral of the Allied forces.

 

Stalingrad 1943 - 1/6 - http://www.youtube.com/watch?v=MO8o6JikZ-g&feature=related

Stalingrad 1943 - 2/6 - http://www.youtube.com/watch?v=vPU2hIG5F-U&feature=related

Stalingrad 1943 - 3/6 - http://www.youtube.com/watch?v=PPNA_b4cXls&feature=related

Stalingrad 1943 - 4/6 - http://www.youtube.com/watch?v=F139-ziB3P8&feature=related

Stalingrad 1943 - 5/6 - http://www.youtube.com/watch?v=wZ3aQ4sCuqQ&feature=related

Stalingrad 1943 - 6/6 - http://www.youtube.com/watch?v=4fl44lrDiMg&feature=related

 

Hymne de l'URSS - Russian Red Army Choir - http://www.youtube.com/watch?v=BLi_m656tQQ

 

Stalingrad 1942-1943

http://www.youtube.com/watch?v=DzVrfuywDcw&mode=related&search=

 

Stalingrad Pt. 1 - The battle of Stalingrad - 1942-1943

http://www.youtube.com/watch?v=WF_xBfFZ_NU&mode=related&search=

 

Stalingrad - 1944 - Choeur de l'armée rouge

http://www.youtube.com/watch?v=GNworPlWV28&mode=related&search=

 

Stalingrad - The Fated Clash - History Channel

Discours de Hitler, but de contrôler le Caucase, avions

http://www.youtube.com/watch?v=QikJdmdYkO8&mode=related&search= 

 

 

 

3\URSS                       [Staline]

 

In one of Russia's most popular TV shows, hundreds of thousands have been voting to find the greatest Russian in history.

 

One of the top candidates is Josef Stalin.

 

Stalin is accused of being behind the killing of millions of his own people but as he transformed the country into one of the most powerful in the world, many Russians still regard him as a hero.

 

Al Jazeera's Alan Fisher reports from Moscow.

 

Category:  News & Politics

Tags: alan  fisher  jazeera  russia  moscow  stalin 

 

1) Alexandre Nevski

2) Pierre le Grand

3) Stalin

 

http://www.youtube.com/watch?v=DG9rbkSNYAQ

 

 

La Seconde guerre mondiale : une victoire due à l'Armée rouge

 

Texte écrit par Stakhanov 31/05 à 09h59 - (40 réponses), tiré de la page pour adolescentes/ents «Rencontre-Ado»]

 

http://www.rencontre-ado.com/3414-la-seconde-guerre-mondiale-une-victoire-do-a-l-armee-rouge.html

 

 

1) Quelques connaissances indispensables concernant la deuxième guerre mondiale :

 

-C'est devant Moscou, durant l'hiver 1941-1942, que l'armée hitlérienne a été arrêtée pour la première fois.

 

-C'est à Stalingrad, durant l'hiver 42-43, qu'elle a subi sa plus lourde défaite historique.

 

- C'est à Koursk, en juillet 43, que le noyau dur de sa puissance de feu (les divisions de Pantzers) a été définitivement brisé (500 000 tués et 1 000 chars détruits en dix jours de combat!).

 

-Pendant deux années, Staline a appelé les Anglo-américains à ouvrir un deuxième front.  En vain.

 

-Lorsqu'enfin l'Allemagne est vaincue, que les Soviétiques foncent vers l'Oder, que la Résistance, souvent communiste, engage des révoltes insurrectionnelles un peu partout en Europe, la bannière étoilée des États-Unis débarque soudain en Normandie...

 

-L'Armée Rouge a écrasé à elle seule 85 % des effectifs de l'armée allemande.

 

2) Quelques paroles ne laissant planer aucun doute sur le rôle principal joué par l'Armée Rouge dans la victoire sur le nazisme :

 

-Franklin Roosevelt, président des États-Unis :

«Il m'est difficile d'ignorer ce simple fait que les Russes tuent plus de soldats ennemis et détruisent plus d'armement ennemi que tous les autres 25 États des Nations Unies pris ensemble !»

 

-Winston Churchill, premier ministre britannique :

«(...) C'est l'armée russe qui a brisé la machine de guerre allemande (...)»

 

-Le général Charles De Gaulle :

«Les Français savent ce qu'a fait la Russie soviétique et ils savent que c'est elle qui a joué le rôle principal dans leur libération !»

 

-Dwight Eisenhower, commandant en chef des armées alliées en Afrique du Nord et en Europe :

«Les campagnes effectuées par l'Armée Rouge ont joué un rôle décisif dans la défaite de l'Allemagne.»

 

-Bernard Montgomery, maréchal de Grande-Bretagne :

 

«La Russie a accompli un grand exploit militaire (...)  Livrant un combat singulier, presque un contre un contre les armées hitlériennes passées à l'offensive, la Russie a supporté toute la force de l'agression allemande et a su tenir bon.  Nous, les Anglais, nous n'oublierons jamais l'exploit de la Russie.»

 

-Ernest Hemingway, écrivain :

«Chaque être humain qui aime la liberté doit plus de remerciements à l'Armée Rouge qu'il ne puisse payer durant toute une vie!»

 

À propos du fameux pacte germano-soviétique, ce dernier était une alliance stratégique et non idéologique conclue par l'URSS dans le but de gagner du temps avant son entrée en guerre et ainsi de renforcer la production d'armement.

 

Staline savait très bien qu'il ne pouvait pas éviter la guerre et qu'il pouvait qu'au mieux la retarder, comme le montre sa décision d'avoir transféré les usines d'armement à l'Est de l'Oural.

 

En comparaison, les accords de Munich, signés en 1938 entre les bourgeoisies françaises, anglaises et allemandes (alors que l'URSS avait essayé à plusieurs reprises de se rapprocher de la France et de l'Angleterre pour lutter contre le nazisme mais ces pays ont toujours refusé) étaient une alliance tant idéologique que stratégique qui avait pour but de lutter contre l'ennemi commun : le bolchévisme.

 

À propos de l'aide américaine à l'URSS, elle ne représentait que 4 % de l'armement total soviétique.  C'est essentiellement la politique d'industrialisation et de collectivisation menée dans les années 30 qui a permis à l'URSS de faire face à l'agression nazie.

 

Dans ses mémoires, publiées en 1970, Joukov souligne à juste titre, face aux mensonges de Khrouchtchev, que la véritable politique de défense a commencé avec la décision de Staline de lancer l'industrialisation en 1928 : «Il était possible de remettre de 5 ou 7 ans le développement accéléré de l'industrie lourde, afin de donner au peuple des objets de consommation courante plus tôt et en plus grande quantité.» (c'est sûrement ce qu'aurait fait Trotsky, qui disait que l'industrialisation soviétique était impossible).

 

Staline a préparé la défense de l'URSS en construisant plus de 9000 entreprises industrielles entre 1928 et 1941 et en prenant la décision stratégique d'implanter à l'est du pays une puissante base industrielle toute nouvelle.  A propos de la politique d'industrialisation, Joukov rend hommage à la sagesse et à la clairvoyance de Staline, qui ont été sanctionnées d'une manière définitive par le jugement suprême de l'histoire au cours de la guerre.

 

En 1921, dans presque tous les domaines de la production militaire, il a fallu commencer à zéro.  Pendant les années du premier et du deuxième plan quinquennal, le Parti avait prévu pour les industries de guerre un taux de croissance supérieur à celui des autres branches de l'industrie.

 

La production annuelle des chars était de 740 unités en 1930.  Elle avait monté à 2271 unités en 1938. Pour la même période, la construction d'avions avait augmenté de 860 à 5500 unités par an.

 

Au cours du troisième plan quinquennal, entre 1938 et 1940, la production de l'industrie a augmenté de 13 % par an mais la production de l'industrie de la défense de 39 %.

 

À propos de ces réalisations, comme pour exprimer son mépris pour les accusations honteuses du clown Khrouchtchev, Joukov dit ceci : «Je dois dire que Iossif Staline fournissait un travail considérable en s'occupant lui-même des entreprises travaillant pour la défense.  Il connaissait bien des dizaines de directeurs d'usine, d'organisateurs du parti, d'ingénieurs principaux, les voyait souvent et obtenait, par la persévérance qui le caractérisait, l'exécution des plans prévus.»

 

Le pacte germano-soviétique a préparé les conditions de la victoire de l'Armée rouge contre les nazis, que l'URSS a bien renforcé ses défenses avec une augmentation de la production dans l'industrie de la défense de 39 % par an entre 1938 et 1940, que les pertes de départ face au rouleau compresseur nazi qui avait jusque là tout écrasé sur son passage étaient en grande partie inévitables, que beaucoup d'informations sur le jour de l'attaque allemande n'étaient que pure intoxication émanant des britanniques et des américains qui voulaient détourner les loups fascistes contre l'URSS et que l'URSS doit sa survie, avec l'anéantissement de 80 % de l'armée allemande à elle seule, à la politique d'industrialisation et de collectivisation menée dans les années 30.

 

Sur le comportement des communistes français durant cette guerre, disons simplement qu'ils étaient à la tête de la quasi-totalité des centres de résistance.  Dès juin 1940, les communistes se lancent dans la Résistance, pas toujours complètement ordonnés mais cela tenait à l'illégalité du parti et à son manque de préparation à l'illégalité.  Néanmoins, Thorez, Duclos, Tillon lancent des appels à la Résistance dés juin 1940.

 

Les États-Unis n'ont pas combattu l'idéologie nazie mais sont intervenus essentiellement pour éviter que l'ensemble du continent devienne communiste.

 

 

Document :                               Staline et l'industrialisation

Auteur :                                     Garaudy, Roger

Source :                                    Souviens-toi - Brève histoire de l'URSS - France - 1994

Maison d'édition :                       Le temps des cerises, éditeur

Adresse :                                  6, avenue Édouard Vaillant, 93500, Pantin, France

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[...]

 

À peine ces drames du dénuement [AA : misère et dévastation dues à la guerre civile survenue après la Révolution d'Octobre et la guerre contre l'intervention de 14 puissances étrangères contre la Russie soviétique] prennent-ils fin, Lénine meurt au début de 1924.

 

Staline, jusque-là secrétaire général du Comité central du Parti communiste après avoir été commissaire du peuple aux nationalités, a concentré en ses mains de très larges pouvoirs dans tous les domaines de l'activité du pays : de l'économie à la politique, à l'armée et à la culture.

 

Il s'est, dans ses diverses tâches, révélé un bon organisateur [...]

 

 

Chapitre V - Staline et l'industrialisation

 

 

C'est dans de telles conditions que l'Union soviétique aborde les problèmes du relèvement de l'économie nationale et, en premier lieu, de l'industrialisation du pays, déjà retardataire aux temps des tsars et ruinée par sept années de guerre.

 

De cette industrialisation dépend l'avenir du socialisme pour moderniser, en la mécanisant, l'agriculture afin d'atteindre l'indépendance alimentaire.  Il faut aussi des conditions de vie meilleures aux populations des villes, pour l'habitat, pour les transports à travers l'immensité du pays.  Enfin créer une industrie d'armements rendue nécessaire par l'encerclement d'un entourage hostile : il faut accomplir tout cela sans l'aide de l'extérieur.

 

Le premier plan quinquennal entre en application en octobre 1928.  Il donne priorité à la production d'énergie (électricité et charbon) et à l'industrie lourde, notamment à la production de l'acier.

 

Le bilan, en 1932, est remarquable.  Son succès est reconnu, même à l'étranger : la revue américaine «Nation» écrit en novembre 1932 : «Quatre années du plan quinquennal ont apporté de prodigieuses réalisations ... Le pays change à devenir méconnaissable.»

 

La revue britannique «Forward» reconnaît que pour atteindre de tels résultats il avait fallu «travailler avec une énergie que le monde ne connaissait pas jusque-là.»

 

Le volume de la production industrielle s'est accru de 170% par rapport à 1913.  La fabrication de machines agricoles de 5 fois par rapport à 1928 (3).  La puissance des centrales électriques dépasse de 25% les prévisions pourtant vertigineuses du plan.

 

Alors qu'en 1932, depuis la grande crise du monde capitaliste de 1929, le chômage atteint des proportions effrayantes : 11 millions et demi aux États-Unis, 5,6 millions en Allemagne, 2,6 en France, 2, 3 en Angleterre, il n'y a aucun chômage en URSS, où les salaires ont été augmentés de 103%, dépassant de 44% les prévisions du plan.  La journée de travail est en URSS la plus courte du monde : au début des années trente plus de 80% des entreprises sont passées de la journée de 7 heures, et de 6 heures pour les travaux insalubres ou pour les mineurs de fond. (4)

 

70% des exploitations paysannes sont des coopératives et passent des contrats de vente avec l'État.

 

[...]

 

Sans aucun doute les deux premiers plans quinquennaux accomplirent en ce domaine de remarquables performances : non seulement l'agriculture a été dotée, dès le premier plan quinquennal, de 120 000 tracteurs, mais, après le deuxième plan quinquennal, en 1939, la production industrielle était multipliée par 12 par rapport à 1913.  Avec une production de 15 millions de tonnes de fonte, 18 millions de tonnes d'acier, 166 millions de tonnes de charbon, 31 millions de tonnes de pétrole, 3 milllions de tonnes de coton, la Russie, industriellement retardataire du temps des tsars est devenue, à la veille de la guerre, le premier pays industriel d'Europe et le deuxième au monde.

 

[...]

 

Évoquant l'écart qui séparait encore l'Union soviétique des grands pays européens et américains qui lui portaient une invariable haine, en 1930, au XVIème Congrès du Parti bolchevik, Staline dit : «Nous devons combler ce retard en dix ans, ou ils nous écraseront.»  Dix ans.  En 1941, Hitler envahit la Russie.  Qu'en eût-il été, pour l'URSS, mais aussi pour le monde, sans cette directive à la fois lucide et implacable?  Le plan prévoyait une production de 10 millions de tonnes de fer pour 1933, Staline exige : «Il nous faut 17 millions de tonnes pour 1932.»  En réalité, l'objectif sera seulement atteint en 1941.  Il était temps.

 

Qu'en eût-il été pour le monde si l'Union soviétique n'avait pas été en état de résister à la gigantesque machine de guerre hitlérienne dont elle dut, pendant trois ans, supporter tout le poids et qu'elle brisa avant même que les puissances de l'Ouest n'entrent en action?

 

[...]

 

 

(3) Il est vrai que les projets de machinisme agricole ne purent compenser les abattages massifs de bovins et de chevaux dus à une collectivisation hâtive et autoritaire dans les campagnes.

 

(4) Ces chiffres doivent être relativisé, il est vrai, en raison du poids des heures supplémentaires.

 

 

Note de RoRo: voir aussi http://users.skynet.be/roger.romain/StalineVousavezdit_22_01_2004.htm