La Presse capitaliste est "libre". Vous y croyez ?

La grande presse capitaliste serait "libre", "neutre" "démocratique" et "indépendante". Elle n' est pas censurée, nous dit-on... En réalité, nous payons pour obtenir des scoops, des informations manipulées, destinés à fabriquer notre opinion. Elle vit principalement de la publicité reçue des grosses sociétés multinationales.

mardi, août 10, 2004

Al Jazeera ne doit pas être interdite en Irak ni nulle part ailleurs dans le monde !!!


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signez la pétition pour la défense de la liberté d'expression / Al Jazeera ne doit pas être interdite en Irak ni nulle part ailleurs dans le monde !!!


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----- Original Message -----
From: Bruno Drweski
Sent: Tuesday, August 10, 2004 10:28 AM
Subject: signez la pétition pour la défense de la liberté d'expression
Chers Amis,
Je vous envoie ci-joint cette pétition que je vous propose de signer et de faire signer.AmicalementBruno Drweski

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Pour la défense du pluralisme et de la liberté d'expression -Al Jazeera ne doit pas être interdite en Irak ni nulle part ailleurs dans le monde !!! C'est avec une grande émotion que nous avons appris la fermeture du bureau en Irak de la station de télévision "Al Jazeera" à la suite de la décision prise par les pouvoirs mis en place à Bagdad par les autorités d'occupation US et leurs alliés. La guerre en Irak a causé une énorme émotion dans le monde et a vu des millions de personnes descendre dans la rue pour essayer de l'empêcher. Malgré les tentatives faites par les représentants officiels des USA de cacher les exactions commises par les troupes d'occupation et le développement rapide et impétueux d'une résistance nationale irakienne, diversifiée et pluraliste, l'opinion mondiale a pu suivre les événements d'Irak grâce à quelques journalistes et à quelques médias pour qui le pluralisme et la liberté de l'information ne sont pas des vains mots. C'est en particulier le cas d' "Al Jazeera". Doit-on par ailleurs rappeler que les États-Unis, la Grande-Bretagne et les autres pays européens ayant participé à l'attaque, l'occupation et la mise en place d'une administration locale en Irak sont signataires du traité d'Helsinki garantissant le respect de la liberté d'expression et le pluralisme ?L'interdiction d' "Al Jazeera" en Irak, et la menace pesant sur d'autres médias arabes et iraniens de se voir eux-aussi interdire l'accès au territoire de ce pays soulève notre indignation. En tant que citoyens de différents pays et de différentes opinions, nous tenons à protester contre les mesures qui visent en Irak "Al Jazeera", dont les services télévisuels et électronique en arabe et en anglais nous permettent d'avoir une vision équilibrée de la situation régnant en Irak et dans les pays voisins. Nous sommes d'autant plus inquiets que cette mesure qui frappe la liberté d'information dans un pays où se joue aujourd'hui pour une large part le destin du siècle à venir, coïncide avec des campagnes visant à empêcher la couverture de la réception satellitaire d' "Al Jazeera" et d'autres médias dans différents pays signataires du traité d'Helsinki. Si toutes ces mesures se révélaient durables, de nombreux citoyens des pays concernés et du reste du monde pourraient en arriver à se demander si certains États occidentaux, en particulier les États-Unis et la Grande Bretagne, n'ont pas considéré le traité d'Helsinki comme un chiffon de papier n'ayant eu d'autre but que de servir d'argument de propagande contre l'Union soviétique et ses alliés aujourd'hui disparus et devenu dès lors "inutile". Si tel était le cas, la légitimité des pouvoirs et des institutions de ces pays serait grandement atteinte, avec toutes les conséquences dangereuses que cela comporte pour le maintien et le développement de la démocratie et de la souveraineté populaire.Nous demandons donc instamment aux autorités contrôlant l'Irak et à leurs protecteurs de renoncer à prendre toute mesure de restriction visant la station de télévision "Al Jazeera" ainsi que, à l'avenir, tout autre média et nous demandons également qu'elles ne prennent aucune mesure de restriction ou d'interdiction d'accès public à leurs émissions.Jaime Ballesteros, Président de l'Organisation de solidarité avec les peuples d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine (OSPAAAL), EspagneBruno Drweski, universitaire, FranceToufik Helali, journaliste, Shabakat Voltaire, Algérie Thierry Meyssan, journaliste, Président du Réseau Voltaire, FranceJean-Pierre Page, syndicaliste international, FranceJean-Claude Ramos, Réseau Voltaire, Francesignatures à envoyer à : contact@shabakatvoltaire.net (avec mention dans objet : pétition "Al Jazeera")
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Aljazeera vows to cover Iraq despite closure Al JazeeraSunday 08 August 2004, 9:57 Makka Time, 6:57 GMT http://english.aljazeera.net/NR/exeres/9C888134-9481-485A-A675-DD3C50DA224D.htmAljazeera has vowed to continue its Iraq coverage despite the one-month closure of its Baghdad office announced by the Iraqi interim government on Saturday. In a statement Aljazeera expressed regret for the unjustified move, and said it was contrary to pledges made by the interim Iraqi government to start a new era of free speech and openness. Aljazeera said it held the Iraqi authorities responsible for the safety of Aljazeera staff in Baghdad and elsewhere in Iraq. The station's Baghdad staff said the decision to close the office had been expected for some time. They said they had been facing difficulties covering the news from Baghdad and that Iraqi officials had been reacting negatively to requests submitted by the channel. Demanding change Iraqi police officers arrived in the early evening at the Baghdad office to implement the closure decision. The station's lawyers said police officers did not carry an order from a court as the country's law requires in such a case. Instead, the police had an order from the interior ministry addressed "to whom it may concern", ordering the closure. Lawyers said they were given a document stating Aljazeera had to promise to change its policy regarding its Iraq coverage if it wanted the office to be re-opened after the one-month punishment. The lawyers refused to sign the document. Under scrutiny An Aljazeera reporter being escorted out of the office While Iraqi Interior Minister Falah al-Naqib announced the closure at a Baghdad news conference, Prime Minister Iyad Allawi said: "We asked an independent committee to monitor Aljazeera for the last four weeks... to see what kind of violence they are advocating, inciting hatred and problems and racial tensions. "This is a decision taken by the national security committee to protect the people of Iraq, in the interests of the Iraqi people," he said. Channels criticised The development followed reports that US Defence Secretary Donald Rumsfeld had accused Aljazeera and the other main Arab news channel, Al-Arabiya, of harming the image of the US in the Arab world. Rumsfeld made the remarks at the Chicago Council on Foreign Relations, Aljazeera said. Earlier this month, Iraqi Foreign Minister Hushiar Zibari criticised Aljazeera, the Saudi-funded Al-Arabiya and other Arab and Iranian stations for their coverage of Iraq, and threatened to close their Baghdad offices. Zibari said Aljazeera, Al-Arabiya, the Lebanese Hizb Allah's Al-Manar television and Iran's Al-Alam were "channels of incitement working against the interests, security and stability of the Iraqi people". He added: "We will no longer tolerate this in the future." "It is a disappointing move. Aljazeera is the sincerest channel, although it does not report the whole truth" Muhammad Bashar al-Faidhi, AMS's spokesman Aljazeera has frequently been accused by US and Iraqi authorities of inciting violence by screening "exclusive" videotapes from Iraqi resistance and alleged al-Qaida-linked groups. Reactions Muhammad Bashar al-Faidhi, a spokesman for the Association of Muslim Scholars (AMS), has criticised the closure saying Iraqis are disappointed to learn they are not experiencing freedom of speech yet. "It is a disappointing move. Aljazeera is the sincerest channel, although it does not report the whole truth. "There are a lot of tragedies that have gone unreported. We used to wonder why Aljazeera had not been reporting those facts, and we were annoyed at it, but when we learned about the American pressure on this channel, we understood," said al-Faidhi. Saaid al-Burini, a candidate for the US Congress, said the US did not want an Arab source of news. "The US is not happy with the idea that an Arab media organisation is on the ground and reporting independently," he said.